Dans un monde où la population humaine n'était pas la plus nombreuse des espèces anthropomorphes, ni la plus intelligente ni même la plus forte, on aurait pu prévoir divers types de scénarios : la transformation des humains en esclaves en ferait un très bon exemple.

Mais dans le royaume de Panmah, il n'en était rien. Les humains jouissaient des mêmes droits et des mêmes devoirs que leurs semblables.

« Semblables » étant un bien grand mot étant donné les différences conséquentes qui fleurissaient entre les diverses espèces peuplant Phybis.

Le royaume de Panmah était gouverné par la famille royale actuelle depuis des cinquantaines de générations.

Ses dirigeants agissaient avec justesse et autorité, contribuant de leur mieux pour maintenir une paix durable dans la communauté.

L'équilibre des royaumes se faisaient dans une série d'accords, d'arrangements et d'affectation des individus –notamment pour leur rôle dans la société.

La royauté ne reconnaissait pas le terme de « travail », les métiers étaient d'abord fait pour servir la communauté et ensuite pour entretenir ou non des relations sociales et occuper ses journées utilement.

Les métiers n'avaient jamais été considérés comme un dur labeur, une corvée ou une souffrance.

Pour les « occupations » dont personne ne voulait, qui étaient plus des corvées ingrates que de véritables métiers, les royaumes avaient trouvé la juste solution. Les Corvées servaient de punition aux criminels telle une sorte de travail d'intérêt général. Ainsi, le ramassage des ordures s'effectuait par les délinquants. Quand il n'y avait pas assez de mains pour accomplir le travail nécessaire, le royaume payait une certaine somme d'argent pour convaincre ses fidèles sujets à se salir les mains, dans le sens littéral du terme.

Peut-être la cause de cette organisation planétaire pourrait susciter certaines protestations, mais les familles royales avaient déjà prévu cette possibilité. Les tâches et les métiers qui conviendraient le mieux à leurs sujets étaient suggérés mais non-imposés. Chaque individu restait libre de l'effectuer ou non, avec la possibilité de poursuivre des études qui leur permettrait d'avoir les bases nécessaires pour obtenir l'occupation qui leur siérait le plus.

Le royaume de Panmah n'était ni le plus riche ni le plus pauvre mais le peuple vivait paisiblement, loin de tout conflit, depuis des générations.

Le système semblait parfaitement bien huilé.

Note de l'auteur :

Je remercie les conseils pour la couverture. Surtout que ce n'était pas celle que je prévoyais de mettre. ;)

Edit :
*J'ai modifié le prologue vis à vis de sa première version en prenant en compte les avis qui m'ont été laissés. Sachant que ce n'était pas simple car la moitié ont juste adoré l'ensemble et l'autre moitié n'aimait pas le format "documentaire" du prologue. 
*Finalement,  j'ai un peu laissé ce côté "documentaire" du prologue, mais en retirant beaucoup de détails superflus que l'ont découvrira au fur et à mesure de l'histoire ! ;)

*Je ne pouvais pas plaire à tout le monde, surtout qu'il s'agissait de l'ambiance du prologue dont il s'agissait, et qui me plaisait. Mais j'ai vraiment pris en compte le flux d'information très abondant dont je vous gavais dans le prologue et qui vous perdait manifestement.

Pour les nouveaux lecteurs :
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Je ne vous remercierais jamais assez de prendre du temps pour m'aider à améliorer mes histoires. :)

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