☽ 𝐑𝐀𝐍 𝐇𝐀𝐈𝐓𝐀𝐍𝐈
Yooo
TITRE : OBSESSION
Pas de spoil cette fois !
Bonne lecture, en espérant qu'il vous plaise <3
( coucou Lewis, j'avais déjà écrit ce chapitre genré mais le prochain chapitre de la catégorie préférence qui sortira ne l'es pas ! <3 )
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PDV OMNISCIENT :
Un, deux, trois.
Les gouttelettes d'eau sûrement sale, s'échouaient sur le sol bétonné déjà humide à cause de leurs prédécesseurs.
Un, deux, trois.
Le vent frappait tellement fort que brusquement, la seule fenêtre de la pièce s'ouvrît en un bruit strident, le laissant parcourir cette chambre pourtant qualifiée comme hermétiquement fermée.
Un, deux, trois.
La moisissure présente dans quelques recoins de la pièce commençait doucement à dégager un effluve aigre et nauséabond, accompagné d'une odeur de pluie.
Un, deux, trois.
L'adolescente se répétait infatigablement ce décompte qui était resté bloqué dans sa tête, y créant ainsi un cycle sans fin.
Un, deux, trois.
Elle était désormais positionnée en boule, assise à meme le sol froid et les pieds contre sa poitrine, en comptant, comptant et comptant.
Un, deux, trois.
« Dans trois minutes vous irez vous placer devant la porte en métal et vous l'ouvrirez. »
Cette voix qu'elle avait entendue, elle l'avait directement reconnue; et même cent ans après elle la reconnaîtra toujours.
Malgré elle, elle se leva et exécuta automatiquement les instructions émises par le magnétophone.
Un,
Sa main tremblante se mit en mouvement frénétique mais hésitant, tremblant légèrement en l'air.
Deux,
Finalement, elle rejoignit la poignée glaciale de la porte en métal, d'ailleurs la seule issu d'entrée ou de sortie de cette pièce.
Trois.
Elle souffla un gros coup et exerça une pression sur la poignée de la porte, qui s'ouvrît en un grincement sourd.
Automatiquement les sonnettes retentirent alors comme des sirènes de police, elle ne fut nullement étonnée car elle connaissait le processus.
C'était une adolescente très réaliste, qui ne prenait pas dix ans pour s'adapter à une situation qui avait été définie impossible à solutionner.
Elle savait se mettre à jour, mais son réalisme tendait à un défaitisme sidérant.
Boom, deux portes s'ouvrirent à l'extrémité du long couloir noir et directement, des gens cagoulés s'infiltraient dans les pièces, armes et victime en main.
Dans la sienne, un homme était entré, le même homme qui avait parlé au magnétophone.
Un,
Le décompte recommençait une fois de plus dans sa tête. Ça la rendait folle, elle était fatiguée, épuisée, elle n'en pouvait plus.
Deux,
Il enleva la cagoule pour que elle seule puisse apercevoir son faciès qu'elle n'eut même pas besoin de regarder pour le reconnaître : juste ses nattes.
Trois.
Il lui avait fait un câlin, une lueur folle dans les yeux en dégageant un rire horrifiant.
- « bientôt je te ferai sortir d'ici, madame haitani. »
Il avait une fâcheuse tendance à appeler la "détenue" de la sorte, mais la c/c s'en foutait pas mal, elle voulait juste retrouver sa vie d'avant avec son petit ami kiro et leur chien kooky.
Il saisit fermement le poignet de la jeune fille et l'entraîna dans une marche embrouillée pour elle, car elle cherchait à éviter les cafards et les grillons se baladant sur le sol.
Aujourd'hui ils avaient choisi les énigmes, au sous sol.
Elle regardait droit devant elle, quand même légèrement rassurée de ne pas être la seule victime présente dans ce camp. Elle observait les gens marcher devant elle et continuer tout droit mais bizarrement, celui qui l'entraînait changea de direction avec elle et emprunta un autre couloir.
- « non, princesse tu en feras pas les activités que les autres font aujourd'hui. Tu resteras avec moi d'accord ? » demanda l'un des organisateurs de ce camp : ran haitani.
Elle avala sa salive mais resta silencieuse, ce qui fit sourire le plus grand des haitani.
Les deux arrivèrent rapidement dans le bureau luxueux et climatisé du jeune homme.
Un fauteuil en cuir était directement aperçu à droite, proche du billard et d'un grand mur-cassier qui contenait certainement toutes les informations concernant les personnes présentes ici.
A gauche, étaient présents un grand bar abritant toutes sortes de liqueurs alcoolisées ou non.
Au milieu, trônent une grande table un bois massif reliée avec un grand siège pivotant de gauche à droite.
Une gigantesque baie vitrée laissait pénétrer la lumière dans la pièce, qui fit plisser les yeux de la c/c.
Ran prit soin de refermer la porte à clé, avant d'indiquer du menton l'endroit où la jeune fille devait prendre place c'est à dire le fauteuil en cuir noir ébène.
Il rejoignit son siège et s'installa confortablement en croisant les pieds, les mains jointe, les coudes reposants sur ses genoux.
- « raconte moi princesse, je suis tout à toi. »
Ce mec était fou, cinglé, obsédé.
Par elle.
Un,
Ca recommençait encore. Machinalement dans sa tête elle compta les secondes mais elle restait toujours consciente de la situation actuelle.
- « je... entama t'elle.
Il pivota légèrement sa chaise pour croiser le regard naturellement doux de son interlocutrice.
Deux,
- ...s'il vous plaît laissez moi partir. » finit elle par lâcher, sentant les larmes lui monter en repensant à sa vie joyeuse d'avant.
Il sourit sadiquement, se leva et contourna son bureau pour la retrouver et saisir son menton de deux de ses doigts, en ré-encrant son regard foudroyant dans celui de la c/c.
- « tu es à moi babe, pour l'éternité tu es à moi retient cela. » ajouta t'il en gardant le même sourire effrayant.
Trois.
- « en passant, kiro est mort pour que tu finisses ta vie avec moi, et même si on le retrouve où nous sommes je le buterais encore ! Kooky on le retrouve d'ici quelques minutes et on s'aimera toute notre mort mon amour. »
Il sortit un flingue.
Boom, boom.
Deux corps, les visages affichant un trou parfait entre les yeux.
Deux corps raides morts couchés sur le sol.
Deux corps unis jusqu'à la mort, non, deux corps unis dans la mort.
OBSESSION.
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JSP CQUE G FOUTU A LA FIN BAHAHAHA-
J'espère quand même que vous avez aimé jsjsjsjs
Kiss
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