Chapitre I - I

Romance | Friendship | Ziall | Larry | UA

"When my head's overgone and my memory fades"

E.S.

Niall quitta son appartement avec vingt minutes de retard ce matin-là ; tout ça à cause de son idiot squatteur de meilleur ami qui avait trouvé très intelligent de désactiver son réveil sous prétexte que la sonnerie lui agressait les oreilles, connard. Et comme si se lever à la bourre ne suffisait pas, il a renversé son café sur lui, ce qui en plus de lui brûler le torse, a taché son costume fraichement lavé et repassé le contraignant ainsi à enfiler son jean noir et la chemise blanche bien trop serrée de Louis. Il n'avait ni le temps ni la patience pour farfouiller dans ses placards à la recherche d'une tenue plus adaptée. Aujourd'hui était un jour assez important et il se devait d'être présentable et à l'heure, mais il faut croire que tout était contre lui. Foutu destin.

Trente minutes plus tard c'est un Niall aux joues rouges et au souffle court qui s'engouffra dans l'ascenseur quasiment vide de la Manhattan Tower. Il jeta un coup d'œil à son reflet et grogna en voyant l'air négligé qu'il adoptait, la chemise était vraiment trop cintrée, il manquait deux boutons laissant ses clavicules apparentes et ce pantalon trop seyant n'avait rien de professionnel. Il retroussa les manches sur ses avant-bras pour lui donner une attitude plus décontractée que négligée, laissant apparaitre sa gourmette et la montre de luxe que Louis lui a offert pour son anniversaire l'an dernier. Il sent les regards sur lui, il tente de ne pas y prêter attention mais ça à le don de le rendre nerveux. Il a confiance en lui, en ses capacités professionnelles, un peu moins en son physique et sa personnalité, et ça a toujours été ainsi. Il se sait joli garçon mais il ne se trouve rien d'exceptionnel ou de particulièrement attirant, même Louis lui dit souvent qu'il est vieux et chiant,  - il ne serait pas célibataire sinon. Mais bon, Niall a appris à ne pas prendre en compte tout ce qui sort de la bouche de Louis, surtout quand il est bourré ou qu'il n'est pas d'humeur. Et Louis est rarement d'humeur, c'est un idiot, râleur, fainéant et chiant en plus d'être moqueur et intenable. Et malgré tout Niall l'adore, parce qu'il est aussi gentil, doux, drôle, optimiste, loyal, fidèle et il aime Niall autant que lui-même aime Louis.

- T'as passé une bonne nuit Horan ? Niall lança un regard furieux à Luke qui lui fit un jeu de sourcils en fixant sa peau et comme un assentiment muet il posa sa main sur la marque qui ornait sa gorge. Ce n'est pas un suçon, oh non, c'est une putain de griffure, bien rouge et boursoufflée - en somme très visible - qu'il n'avait pu camoufler avec une cravate étant donné que Louis les a "rangées" ailleurs que dans le tiroir qui leur est habituellement dédiées ; Louis Tomlinson, tu vas morfler, toi et ta putain de bestiole. Parce que non, ce n'est pas une jolie fille qui lui a fait ces marques dans la gorge ou même un joli garçon c'est le putain de chat débile de Louis, cet espèce de rat de gouttière dégueulasse qu'il a ramassé dans une poubelle et qu'il traine partout où il va et particulièrement dans l'appartement de Niall. Niall déteste cet animal qui lui rend bien d'ailleurs, Noisettes, alias Nuts - nom stupide et très inapproprié sachant qu'il est noir comme du goudron - ne rate pas une occasion de le griffer et de pisser où bon lui semble.

De Louis :

Il n'y a plus de pancakes !!!!!!

Ps : n'oublie pas les croquettes de Noisette stp

Niall lève les yeux au ciel en râlant, Louis est un emmerdeur de première, un petit con paresseux pas foutu de descendre les cinq étages qui le sépare de la supérette en bas de l'immeuble de l'appartement qu'il partage avec Niall.

L'ascension jusqu'au quinzième étage lui semble durer de trop longues minutes, il se sent fébrile et focalise sa concentration sur son Smartphone, relisant une ultime fois sa présentation, mémorisant les points clés ; il connait ce dossier par cœur, ça fait maintenant trois mois qu'il le peaufine mais ça le rassure.

- Ah Niall ! Enfin te voilà, nous n'attendions plus que toi.

- Bonjour Monsieur Peters. Je suis désolé pour le retard, quelques soucis de dernière minute à régler.

- Oui, oui, Helen m'a transmis ton message, allez, allez entre, plus vite la présentation sera terminée plus tôt les travaux commenceront.

Niall entre dans la salle de réunion, spacieuse et bien éclairée, il s'y sent toujours à l'aise, ce n'est pas son terrain de jeu habituel, mais il a la faculté d'être un très bon orateur. Il branche son ordinateur et salue son assistance, balayant d'un regard attentif chaque personne, démontrant ainsi le sérieux des minutes qui vont suivre. Le client est absent, le contrat a été signé la veille et si Louis a arrosé son désarroi lui a profité de cette occasion pour boire au succès de ce projet sur lequel il travaille depuis plus de six mois sans relâche. Il trépigne d'impatience à l'idée de commencer les travaux qui vont durer environ quatre mois, c'est peu pour un chantier de cette envergure, le duplex fait à lui seul 180m², au dernier étage d'une des plus hautes tours de New-York, la Trump World Tower. Un appartement à plus de huit millions de dollars et cette rénovation rapportera une somme qui ferait pâlir d'envie de nombreuses personnes, dont Niall lui-même.

Dès qu'il commence à s'exprimer le stress s'envole pour laisser place à une prestance que ses collègues lui jalousent souvent, chacun l'écoute d'une oreille attentive et intéressée. Niall est convaincu et convaincant, son dossier est en béton armé, cette présentation n'est qu'une formalité - importante - pour lui, et il répond à chaque question avec assurance ; il attribue les postes, remercie ses collaborateurs et présente l'agenda des travaux et le cahier de charges, il n'est pas question de prendre de retard sur ce projet qui leur ouvrira les portes d'une clientèle bien plus sélect et riche. Niall se fout de travailler pour des riches ou pour des pauvres, il ne reçoit pas vraiment de commission mais ça permet de faire vivre la boite et d'avoir le choix de ses produits et matériaux et surtout, il est ainsi libre de sélectionner lui-même son personnel et ses chantiers tant que le rendement est bon. Il est fier de ce qu'il a conçu, les plans sont bien réalisés, sans défaut, aux normes urbaines et écologiques, conformes aux attentes du client avec qui il a débattu durant ces derniers mois. Ils ont échangé idées et avis, Niall a respecté l'attente première du propriétaire mais n'a pas hésité à y apporter son propre point de vue.

Ce n'est pas habituel d'agir ainsi car généralement dans son métier on se doit de s'en tenir à la demande du client mais Niall est différent. Il le sait, il est très apprécié et souvent sollicité pourtant il a eu beaucoup de mal à se faire une place dans ce milieu. Il a galéré pendant quatre ans après l'obtention de son diplôme, ses anciens patrons ne lui laissaient que peu de marge de manœuvre et il n'était qu'un parmi d'autre. Au moins il avait un job mais ça devient vite lassant de devoir s'en tenir à quelque chose qui ne nous correspond pas. Et puis il a travaillé pour Julie Peters, la fille de son actuel patron, ils se sont rencontré sur un forum de discussion dédié à la rénovation et la décoration d'intérieur, Niall l'a conseillée d'abord, puis elle a fait appel à lui en personne pour mener à bien son projet. Le courant est passé difficilement parce que Niall est intimidant et un peu rustre aux premiers abords. Mais elle lui a donné sa chance et son père l'a débauché lorsqu'il a été témoin du résultat, et depuis il travaille comme bon lui semble, certes de manière peu conventionnelle mais personne ne s'est plaint jusqu'à aujourd'hui, bien au contraire. Et c'est un peu ce qui les démarque des autres. Ils sont uniques et différents, même s'ils ne travailleront peut-être jamais sur de gros lotissements municipaux, ils ont un carnet de contacts respectable et la demande ne cesse de s'accroitre, que ça soit pour de l'architecture pure ou pour de la rénovation ou encore de la décoration d'intérieur.

C'est la première fois qu'il bossait sur un projet d'une telle ampleur mais il a du se faire confiance. Il a pour habitude de rencontrer physiquement son client afin de mieux le cerner. La premier rendez vous a pour but d'appréhender son interlocuteur, de le découvrir, ainsi il s'intéresse à ses loisirs, à sa vie, ses envies et il créée à partir de ça un premier projet et il tape généralement dans le mile ; rares sont les fois où le prospect n'est pas en accord avec sa proposition. Viennent ensuite les rectifications et la création des maquettes, une étape qui peut s'avérer plus compliquée lorsqu'il a affaire à un couple ou une famille car il faut composer avec les demandes et attentes de personnes qui sont parfois en contradiction mais Niall est audacieux et empathique ce qui l'aide beaucoup dans son boulot pour comprendre les gens et viser juste. S'entretenir avec le client permet de se faire une première idée sur son style et sa personnalité ; c'est une étape importante quoiqu'on pense. Néanmoins cette fois, il n'a pu rencontrer en personne ce propriétaire milliardaire qui désirait garder l'anonymat, devant de ce fait se contenter d'un échange de mails et de notes et c'est la raison qui explique que la préparation des plans et des maquettes ait duré si longtemps. Le client a changé d'avis du tout au tout au milieu de la période de préparation, en raison d'un changement de situation personnelle et lui a laissé carte blanche, répondant à peine à ses interrogations. C'est pourquoi Niall a ressenti un profond soulagement quand il reçu la veille cette réponse courte mais positive, il n'est pas avare de mots, mais il les emploie prudemment et très intelligemment, un simple « Merci, ça me convient parfaitement».

Bien sûr il aimerait maintenant mettre un nom et un visage sur cette personnalité qui, il doit l'admettre, l'attire. Il ne l'a jamais vu mais il a la sensation de le connaitre, il sait qui il est au fond. Un homme qui doit sans doute dégager force et rigueur. Il l'imagine grand et fort ; c'est un homme qui aime les matériaux nobles, le marbre et le bois, Niall en déduit donc qu'il doit avoir un poste à responsabilité, une voiture de luxe mais pas tape à l'œil, des costumes sur mesures qu'il doit troquer contre un pantalon confortable et un simple t-shirt au sein de sa demeure. Il sait qui il est, et il lui plait indéniablement. Niall apporte peu d'importance au physique de ses partenaires quand il est question de longue relation ; bien évidemment lorsqu'il s'agit de coups d'un soir il estime que l'apparence est primordiale, c'est le déclencheur du désir et peu lui importe la personnalité de son ou sa compagne, ce n'est pas comme s'ils allaient discuter ou débattre de divers sujets au sein de ses draps.

- Niall, tu peux te rendre sur place et emmener Johan avec toi, il faut qu'elle reprenne quelques clichés avant le début des travaux la semaine prochaine ? Ce n'est pas une requête et Niall ne tente même pas de refuser car il doit admettre qu'il a également envie de se rendre sur les lieux, pour s'imprégner des derniers moments qui vont précéder les travaux. Alors il se contente d'hocher la tête et de se rendre à son bureau pour bosser sur d'autres dossiers en attendant que Johan se présente à lui.

Il est quinze heures quand Johan arrive à son bureau, les présentations ne sont pas nécessaires, ils se connaissent assez bien, ayant l'habitude de travailler ensemble. Johan en plus d'être photographe est aussi celle qui l'assiste lors des créations graphiques en tous genre. Johan n'a pas de diplômes d'audio visuel, de webmastering ou de graphisme, mais elle est douée et on ne jette pas un élément comme elle, même si elle est parfois sacrément chiante. Ils prennent un encas à la petite boulangerie au coin de la rue qu'ils mangent en vitesse sur le chemin, ils n'ont pas envie de perdre du temps et s'accordent tous deux pour se rendre le plus rapidement possible sur le lieu des travaux. Niall a ramené son ordinateur et les dossiers en cours car il sait qu'ils en ont au moins jusqu'au coucher du soleil. Il est gentil avec cette fille, il sait qu'elle compte profiter du panorama spectaculaire que l'appartement va lui offrir, car en effet, malgré le cliché que ça représente, New York, la nuit, vue des plus hautes tours sont des photos qui se vendent parfois des milliers de dollars. Alors il restera avec elle jusqu'à la nuit tombée lui permettant de capturer de belles images et lui apporter un complément de salaire.

Elle photographie Manhattan depuis près d'une heure sous l'un des meilleurs angles qu'il soit, capturant la lumière filtrante et jouant avec les piliers installés dans l'appartement. Elle n'a cessé de s'extasier durant tout l'après midi, marmonnant au sujet d'exposition, d'ombres et de tout un tas de trucs qu'il ignore, et Niall s'en fiche, tant qu'elle fait son boulot il la laisse vaquer à ses occupations. Alors qu'il l'aide en tenant un panneau blanc dans une position peu agréable pour ses muscles endoloris, la porte de l'entrée s'ouvre brusquement les faisant tous deux sursauter. Ils ont le droit d'être là, c'est pour le boulot mais Niall déteste être surpris.

- Bonsoir. L'épiderme de Niall se couvre de frissons au son de cette voix grave, trainante et profonde qui semble sortir de ses plus lointains souvenirs. Une voix basse, un peu rauque, qui, il le sait, peut prendre des inflexions bien plus aiguës. Il se tourne lentement, se donnant quelques secondes pour reprendre contenance avant de faire face au propriétaire. Il croit comprendre pourquoi il ne l'a jamais rencontré auparavant ; jamais Niall n'aurait pu fournir un aussi bon travail s'il avait su qu'il travaillait pour lui.

Johan affiche une mine déçue et franchement gênée alors même qu'elle se précipite pour ranger son matériel en saluant vaguement le client, comme si elle avait quoique ce soit à se reprocher. En moins de quatre minutes elle a déserté après un signe d'au revoir envers lui et sans omettre de lui mimer un « on s'appelle » auquel il répond par un simple hochement de tête. Durant ces quelques instants, Niall n'a même pas changé de position, les bras tenant toujours la plaque de polystirène recouverte d'une toile tendue, le regard lointain perdu dans ses pensées. C'est le claquement de la porte qui le tire de son état léthargique et de sa posture quelque peu ridicule. Il balance l'objet et range lui aussi tranquillement ses affaires, comme s'il n'était pas face à lui pour la première fois depuis si longtemps.

- Bonsoir, nous allions partir. Niall se lancerait presque des fleurs au son de sa propre voix, neutre et professionnelle. Il ferme son ordinateur portable se détachant difficilement de ce regard mordoré, aussi profond que le son de sa voix, aussi hypnotisant que l'est la totalité de son corps ; sensualité, force et rigueur, exactement ce qu'il avait imaginé en lui parlant par écran interposé. S'il avait su... Il se maudit intérieurement de n'avoir pas une seule fois douter de l'identité de son client. Mais comment aurait-il pu imaginer ne serait-ce qu'une seconde qu'il s'agissait de lui parmi tous les propriétaires riches de cette ville gigantesque ! Quand son matériel et ses dossiers sont rassemblés il passe aux côtés de l'homme qui n'a pas émit un mot durant les cinq minutes qui ont suivis la réplique de Niall, s'avançant silencieusement dans la pièce. L'homme observe la ville au travers de la baie vitrée du salon qui sera bientôt celle de la chambre parentale, celle de son client et de sa femme. Sa femme, et ses enfants. Niall a conçu les plans de cet appartement et il y a prévu deux chambres d'enfants, le doute n'est pas permis, Zayn est papa.

Zayn. Rien que ce prénom sonne comme la plus belle des contradictions, un nom court qui inspire respect et force, aux origines étrangères qui fait songer au soleil brûlant des pays chauds où se chevauchent désert arides et oasis trop rares. Zayn, la beauté. Jamais un prénom n'a semblé si bien correspondre à son titulaire que celui-ci. Alors que Niall s'apprête à quitter les lieux la sonnerie de son propre téléphone raisonne dans l'appartement vide, il ferme les yeux, retenant un soupir, sachant qu'il sera obligé de passer à proximité de l'homme pour récupérer son portable qu'il a posé sur l'un des échafauds à quelques mètres de Zayn et loin de l'endroit où il a installé un espace de travail provisoire pour éviter d'être gêné par les messages incessants de Louis. Zayn attrape le portable jetant un coup d'œil à l'appelant, son visage ne montre rien mais Niall suppose qu'à l'aura qui se dégage soudainement de son corps qu'il doit s'agir de quelqu'un que n'aime pas Zayn pourtant c'est à peine s'il connait son entourage. Niall fulmine et s'approche rapidement pour lui reprendre des mains maudissant cet énergumène sans gêne qui ose s'approprier son téléphone. Zayn a toujours été agile et particulièrement fort, d'une main il lui attrape le poignet et l'attire à lui. Ils sont proches, trop. Quelques centimètres les séparent et Niall peut presque sentir la chaleur du corps de Zayn l'atteindre, son regard ne reflète rien, comme toujours, tandis que celui de Niall est dur. Il remarque seulement maintenant à quel point il a changé ; physiquement c'est toujours la même stature, les mêmes épaules, le même corps caché sous ses vêtements de marque et sur mesure mais son visage est plus émacié, sa barbe est plus dense et ses cheveux plus longs sont mieux coiffés, sa peau est plus bronzée qu'auparavant rendant ses orbes plus clairs et hypnotisants. Il paraît plus mur et encore plus sûr de lui ; avec un tel physique il y'a de quoi se sentir confiant. Il est beau, une beauté exotique et froide à la fois et Niall est chamboulé. Il sent le regard de son vis à vis sur lui, il ne rougit pas, même quand il s'attarde sur la peau pâle de sa gorge là où trône la griffure encore rouge qu'a laissée Noisette. Zayn a toujours aimé la courbe délicate de sa mâchoire, ses clavicules et sa peau laiteuse qui marque si bien. Il ne lui a jamais dit mais Niall le sait. Parfois les mots sont superflus. Mais c'était aussi ça le problème, Zayn se contentait trop souvent de croire que Niall n'avait pas besoin de mots, pourtant ils sont nécessaires quand les actes sont contradictoires.

- Rendez-moi mon téléphone, j'aimerais rentrer chez moi. Le vouvoiement qu'il emploie pour s'adresser à cet homme le surprend lui-même, il lui parle comme à un étranger car c'est bien ce qu'il est finalement, même s'il le connaît si bien.

- Comment vas-tu ? Tu à l'air exténué. Niall ne frissonne pas, non, son sang bout et les battements de son cœur s'accélèrent mais il ne lui montre pas.

- Ça ne te regarde en rien. Il récupère finalement son téléphone alors que son client le jauge cherchant à percer ses barrières. Il se détourne et s'enfuit d'une démarche qui se veut maîtrisée et sûre, il sent toujours le regard brûlant et scrutateur de Zayn sur lui et il maudit à nouveau son jean trop serré qui d'après Louis lui moule le fessier et cette chemise cintrée qui révèle chaque courbe de son dos musclé. Il a changé lui aussi depuis, il n'a pas grandi mais sa musculature s'est développée laissant place à un jeune corps sain aux muscles déliés et apparents, il n'est plus ce gamin chétif aux épaules frêles et tombantes, il se tient droit et la tête haute. Parce qu'il a des raisons de le faire et il est malgré tout fier du chemin qu'il a parcouru.

Quand il arrive en bas de l'immeuble il s'engouffre dans un taxi avant de soupirer fortement, pour relâcher la tension qui l'habite depuis que Zayn est entré dans son espace vital.

- Vous allez où ? Niall donne son adresse d'une voix atone, complètement ailleurs. Il n'attend qu'une chose, rentrer chez lui et trouver le confort et la sécurité de son appartement du Bronx.

- - - - -

(5 parties, que je divise en sous-partie - à cause de la longueur - sont déjà prêtes, le reste est en préparation et médiocre, à la rigueur je publierais tel quel...)

A bientôt ?

Et merci à Fadingls

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top

Tags: