Chapitre 18
Musique: Hello Love de Benson Boone
La porte claque dans mon dos et je m'y enfonce le plus possible. Je voudrais disparaître tant j'ai honte de moi. J'ai mis Edan dans une mauvaise situation, je l'ai blessé par mon insouciance et maintenant, je vais en payer les conséquences.
Ne voulant alarmer ma grand-mère, je me rends à ma chambre à une vitesse folle. Je plonge dans mon lit, endroit même où nos lèvres ont failli se toucher.. Je m'en veux tellement!
- Ma puce?
Un grognement traverse mes lèvres au moment où Mia apparaît à la porte. Munie d'un sourire bienveillant, elle entre et s'assoit à même le matelas, sa main venant caresser tendrement mes cheveux blonds.
- Qu'est-ce qu'il se passe? Elle souffle de sa voix douce.
Je soupire tout en ancrant mon regard au sien.
- Ça se voit tant que ça?
- Tu ressembles à un pigeon qui vient d'échapper aux roues d'une voiture alors oui, je vois qu'il se passe quelque chose.
Je ricane face à sa comparaison dès plus absurde et me redresse lentement.
- Merci mamy, je souris, espérant qu'elle comprenne tout l'amour et la reconnaissance que je lui porte.
- Raconte-moi.
Bien que sa voix soit emplie de délicatesse, mon ventre se contracte à l'idée de lui expliquer notre au revoir à Edan et moi. Cependant, Mia m'a toujours été d'une grande aide alors, je relève le menton et lui déballe tout.
- ... J'ai compris que j'avais tout foutu en l'air au moment où il ne s'est pas retourné. Je n'ai pas vu cette lueur dans ses yeux. J'ai tout gâché.
Son contact sur ma jambe me fait relever les yeux de mes mains. Ses prunelles émeraudes se veulent rassurantes malgré la situation.
- J'ai vu comment il te regardait Léna. Ce garçon tient à toi, plus que tu ne le croirais. Alors, non tu n'as pas tout gâché, bien au contraire. C'est moi la fautive dans l'histoire, je n'avais pas à m'immiscer au sein de votre.. relation, elle mime des guillemets. Ce jeune homme à juste été vexé, il a avoué que tu lui plaisais. Tu te rends compte du courage qu'il a eu pour lâcher une chose pareille?
Elle finit sa phrase par un petit rire et je souris en comprenant. Ce pilote au doux sourire et au cœur pur s'est lancé et je n'ai pas eu le cran de lui retourner son compliment car, évidemment qu'il me plait tout autant. Comment ne pourrait-on pas tomber sous le charme d'un tel homme? Bien que nous ne nous connaissions que depuis quelques semaines, le contact s'est fait instantanément sans que nous nous en rendions compte. Le truc, c'est qu'au fond j'ai peur. J'ai peur de souffrir à nouveau, ça faisait si mal.. Cette angoisse est bloquée dans mon cœur, enfermée à double tour par plusieurs cadenas. Cadenas dont je n'ai pas les clés.
- Il faut que je me fasse pardonner, je soupire, bien plus déterminée qu'il y a quelques minutes.
- N'hésite pas si tu as besoin de mon aide, me lance ma grand-mère en me faisant un clin d'œil.
Je souris, plus heureuse qu'il y a quelques minutes et l'observe quitter ma chambre, des idées émergeant dans mon esprit. A peine claque-t-elle la porte que j'attrape mon portable pour appeler les filles. Elles répondent à la seconde prêt, leurs visages rayonnants apparaissant sur mon écran.
- Les filles, je les coupe dans leur euphorie. J'ai besoin d'aide.
L'incompréhension se lit sur leurs doux visages alors que je gesticule d'impatience sur mon lit. Je ne leur laisse pas le temps de réfléchir et leur explique toute la situation.
- Attends, tu as.. Commence Maëlys l'air grave.
- AH! Il t'a dit que tu lui plaisais! Oh mon dieu. MAIS C'EST GÉNIAL! La coupe Vicky tout en sautant sur son propre lit, le regard pétillant.
- T'as compris ce qu'elle vient de dire? Lui répond la brune, les yeux ronds.
Je ne peux retenir le rire qui me traverse les entrailles face à leurs expressions complètement contradictoires. D'un côté, Maëlys semble sous le choc, complètement ahurie de l'annonce et de l'autre, Vicky semble planer sur un nuage.
- Bien sûr que j'ai compris, rouspète la blonde sans se départir de son sourire. Edan à dit à Léna qu'elle lui plaisait et Léna n'a pas répondu alors il s'est vexé.
- Me faut plus d'explications sur l'histoire de ce Kold, souffle mon amie, toujours aussi perdue.
- Je vous raconterai tout, promis, je ricane. Avant, j'aurais besoin de votre aide pour me faire pardonner.
Toutes deux concentrées, elles acquiescent et ensemble, nous nous mettons à la recherche d'idées pour faire sourire le pilote au regard noisette. Espérons que cela fonctionne.
- Mais tu fais pleins de traces, peins ça mieux Vicky! Râle notre commandant en chef, alias Maëlys Martz.
Je peine à respirer tant leurs bêtises me font rire. Je ne pourrais plus me passer de ces deux filles, c'est certain. A partir de maintenant, nous trois c'est pour la vie, et si elles le refusent, je les attache dans ma cave. Super.
Actuellement, nous finissons les derniers préparatifs pour me faire pardonner auprès du pilote. Ce matin, alors que nous étions en cours, ma grand-mère est partie faire quelques courses et une fois de retour à la maison, Maëlys et Vicky ont rappliquées afin de m'aider dans les préparations.
- Il va adorer, souffle ma grand-mère à mes côtés.
Je souris tout en observant notre chef d'œuvre, les filles de part et d'autre de nous. Tous nos regards sont braqués sur ce projet et purée, on a bien fait ça.
- Et s'il continuait à me faire la tête malgré cette petite attention? Je soupire, fidèle à mes pensées moroses.
Les filles me scrutent, attendries tandis que ma grand-mère m'embrasse avant de nous laisser seules. On s'assoit sur la terrasse extérieure, profitant de la fraîcheur de fin d'année.
- Je ne connais Edan que de nom mais d'après ce que tu nous as dit, il a l'air d'être un type bien. Il te pardonnera, commence d'une voix emplie de sagesse Maëlys, ses yeux bruns brillants de joie.
- Et s'il venait à me pardonner, ce que nous entretenons sera différent, je continue, le regard braqué sur la jardin face à moi. Vous pensez que je dois lui envoyer un message?
- Attends de le voir samedi, ricane Vicky en me serrant la main.
Je dévie les yeux du paysage pour les poser sur mes deux amies.
- Merci, je souris, reconnaissante de tout ce qu'elles font.
Elles m'enlacent la seconde d'après et je souris davantage, heureuse de cette nouvelle vie. On passe les minutes suivantes à discuter de tout et de rien, riant de nombreuses fois avant que l'heure ne passe et que les filles s'en aillent. En fermant la porte, je me sens plus apaisée, plus confiante aussi. Cette surprise lui fera plaisir, enfin je l'espère.
Je soupire tout en montant l'escalier afin d'aller me poser dans ma chambre, histoire de prendre du temps pour moi et de penser à autre chose. Alors que je m'apprêtais à lancer mon portable sur le lit, ce dernier vibre au sein de ma paume indiquant l'arrivée d'un message.
Numéro inconnu: On se voit samedi Jenkins!
Je sourcille sans comprendre ce message. Qui aurait bien pu me l'envoyer? Un membre de la famille Kold certainement après tout, il s'agit de leur course samedi. Je ne cherche pas à comprendre plus longtemps et verrouille mon téléphone sans prendre le temps d'y répondre. Ça attendra. Je passe le reste de l'après-midi à prendre soin de ma peau et de mon corps, faisant du rangement dans ma chambre, dansant à en perdre haleine et en me limant les ongles. Le genre de choses qu'on devrait faire plus souvent. Je me couche au soir, les pensées dirigées vers une seule et même personne. Un pilote au regard charmeur et au sourire époustouflant.
Merde! Je suis censée dormir afin d'être en forme demain, pas penser à lui et cogiter toute la nuit. L'heure passe et mon esprit ne cesse de tarauder sur ce qu'il faut faire. Demain soir est le jour tant attendu, hors de question de flancher avant. Pourtant, au bout de plusieurs heures à tourner encore et encore dans mon lit, j'attrape le portable placé sur le guéridon et ouvre la conversation avec Edan.
- Désolée les filles, je suis faible.
Le message envoyé, je me cache sous mon oreiller et m'endors finalement après je ne sais combien de temps à réfléchir à sa potentielle réponse, s'il venait à le faire.
Au réveil, je suis grincheuse, principalement à cause de mon portable qui ne cesse de sonner. Mince, je pensais ne pas avoir mis de réveil, on est samedi! Encore à moitié endormie, je crois rêver au moment où j'attrape mon téléphone. Il ne s'agit pas d'un réveil, bien au contraire.
- Il m'appelle! Merde, qu'est-ce que je fais?
J'agis autant que je parle, me levant tout en tenant le combiné comme s'il s'agissait de poison, je fais les cents pas jusqu'à ce que la sonnerie se stoppe. Le cœur tapant à mille à l'heure, je tente de reprendre une respiration normale quand il me rappelle. Pourquoi ai-je envoyé ce maudit message hier soir? Pourquoi ai-je été si stupide de suivre ce maudit coeur?
Son prénom s'affiche et je perds totalement mes moyens, j'observe mon portable vibrer entre mes doigts sans parvenir à décrocher. C'est seulement au bout de la troisième fois que j'agis sans même réfléchir. Je tremble en plaçant le combiné à mon oreille.
Naturelle, ce n'est qu'un appel. Inspire et expire.
- Allo?
Sa voix n'est pas chevrotante, contrairement à la mienne, il semble plutôt calme. Aurait-il oublié le dîner d'il y a deux jours?
- Salut Edan, je crache en faisant les cents pas, stressée.
- Tu voulais me parler?
Bien qu'il ne soit pas tendu, son ton n'est pas aussi accueillant et enjoué qu'à l'habitude. Il est beaucoup plus froid donc non, il n'a pas oublié l'autre soir.
- Hum..oui mais.. On peut se voir?
- Dans trente minutes au parc à deux rues de chez toi? Il réplique, pressé.
A peine ai-je répondu positivement à sa proposition qu'il raccroche. Je fixe mon écran maintenant noir sans savoir quoi penser. Cette mini discussion à le don de mettre en doute toutes mes pensées à son égard. Ma surprise ne lui plaira pas, c'est quasi certain.
J'ai expliqué à Mia que je partais discuter avec Edan et au contraire de ce que je pensais, elle à sourit en rétorquant:
- Si vous ne savez pas communiquer, cela ne sert à rien de tenter quelque chose. Alors, fonce ma puce.
C'est donc assise sur l'une des balançoires du parc que j'attends après le pilote de motocross réfléchissant déjà à ce que je vais lui dire et à la manière dont je vais le faire. Ce moment m'angoisse!
- Salut!
Je sursaute et m'accroche aux chaînes de la balançoire afin de ne pas perdre pied directement. Face à moi, Edan resplendit. Habillé d'un t-shirt vert clair et d'un jean, il me sourit à peine, préférant s'asseoir sur la balancelle à mes côtés. Le bug qu'il créé au sein de mon cerveau est florissant, je peine à le regarder ou à prononcer quelque chose. Qu'est-ce qu'il m'arrive?
- Léna?
Un nouveau sursaut me gagne alors que je me traite mentalement de fragile. Je finis par tourner le regard dans sa direction, son visage rieur me rassurant légèrement.
- Tu voulais me parler, non?
Non, je préfèrerais faire la lessive ou courir un marathon plutôt que de discuter avec toi Edan. Oh oui..
- Hum oui.. euh.. tu sais à propos de l'autre jour. Je..hum..
Pourquoi est-ce si compliqué de trouver mes mots? Pourquoi ne viennent-ils pas si facilement? Pourquoi, pourquoi, pourquoi?
- Je ne suis pas énervé contre toi si tu veux savoir, il me coupe, son regard perçant ma carapace. D'ailleurs, je suis désolé d'être parti comme un voleur.
Je fronce les sourcils tout en ouvrant légèrement la bouche. De quoi s'excuse t-il au juste? Il n'a rien fait de mal dans cette situation! Cet homme..
- Edan, arrête, je gronde en secouant la tête.
OH, d'où me vient cette assurance?
Cette assurance est rapidement chassée par son regard empli d'incompréhension. Je me décompose face à l'intensité de ses prunelles. Cet homme aura ma peau s'il continue de cette manière.
- C'est à moi de m'excuser, je soupire. Je sais que je t'ai blessé et j'en suis sincèrement désolée. J'ai complètement foutu en l'air le dîner.
Je m'arrête dans ma phrase au moment où ses yeux quittent les miens pour s'ancrer sur le parc vivant face à lui. Cette vision me fend le cœur, je me hais de remuer le couteau dans la plaie, encore si fraîche.
Rattrape moi tout ça Léna.
- Tu.. tu me plais aussi.
J'ai dit rattraper pas tout déballer!
Nos corps sont en parfaite symbiose. S'il semble ébahi, tout mon corps tremble d'incompréhension face à tant de lâcher prise. J'ouvre grands les yeux et scelle mes lèvres tout en espérant que ce que je viens de dire n'est qu'imaginaire.
- Pardon?
Il a entendu, ce n'était pas imaginaire. Je fixe mes pieds, le cœur battant à tout rompre alors que tout s'affole au sein de mon esprit. Autant tout lâcher, vu comment on est parti..
- J'ai peur de ce que l'on pourrait devenir. J'ai.. Ça ne fait pas longtemps que nous nous connaissons et, je ne veux pas précipiter les choses. J'ai quelques trucs à régler de mon côté et, enfin, je t'apprécie, beaucoup même, mais voilà.
Je l'ai fait. Intérieurement, je suis fière de moi pour avoir su lui expliquer mon ressenti. Pourtant, pourquoi y-a-t-il une part de moi qui cogite face au silence qu'émet le pilote face à ce que je viens de lui confier?
Il ne répond pas, c'est à peine s'il me regarde. Je n'aurais pas dû, cela était une erreur. Je dois faire cesser ce moment où mon coeur souffrira davantage. Je me donne jusqu'à trois pour partir le plus rapidement possible afin de rentrer me cacher au fin fond de mon lit.
1
Je me redresse, le regard fixé sur un point.
2
Les pieds fixés au sol, je n'attends que le top départ.
3
Je cours aussi vite que le peuvent mes jambes. Je cours à en perdre haleine, à en oublier tout cet instant. Il doit me prendre pour une timbrée cependant, j'y pense à peine, focalisée sur mes foulées. L'entrée du parc n'est qu'à quelques mètres devant, ma tête fuse de pensées en tout genre tandis que mes jambes s'activent de plus en plus rapidement. Soudain, je suis arrêtée dans ma course par un corps beaucoup plus fort que le mien. Je suis plaquée contre un torse et alors que je tente de me dégager, la respiration saccadée de cet effort, j'aperçois un visage connu.
- Edan?
Il me relâche la seconde d'après, la respiration plus rapide qu'à son habitude. Son regard brun me fixe, l'incrédibilité suintant de tout son être. Les lèvres entrouvertes et le souffle court, je bégaye.
- Tu m'ex..
- Qu'est-ce qu'il t'a pris? Il grogne en se passant la main dans ses cheveux en bataille .
Je déglutis et triture mes doigts, sentant mes joues chauffer.
- Ton silence, je souffle telle une gamine de cinq ans. Ton silence m'a fait peur.
Son regard brûle ma peau mais je n'ose lever le menton vers lui, gênée de mes actes tous aussi débiles les uns que les autres. Néanmoins, le pilote ne semble pas d'accord et redresse mon visage de ses doigts chauds. J'attends son verdict, qu'il me traite de folle et qu'il déguerpisse.
- J'attendrai.
Mon cœur en prend un coup et je plonge dans ses iris brillants d'une divine émotion. Son sourire est lumineux, comme je l'ai toujours vu. Edan ricane tout en croisant ses bras musclés.
- Tu ne veux pas tout précipiter, je suis d'accord mais, sache que je ne me priverai pas de te draguer.
Ce que je ressens en cet instant précis ne semble être que de la pure folie. Je ne me priverai pas de te draguer.
Toujours autant stupéfaite par ses propos, le pilote sourit, heureux de l'effet qu'il me procure. Puis, délicatement, il s'approche, frôlant mon visage de ses lèvres charnues pour me souffler à l'oreille:
- Ça commence ce soir.
S'ensuit un baisé sur la joue et il s'éloigne, riant de je ne sais quoi. Cette situation complètement dingue ou de mes agissements tout aussi fous?
Je suis son corps jusqu'à ne plus le voir et réalise enfin. Sa démarche confiante, son regard pétillant, son sourire en coin et cette façon de prononcer ces mots. Je vais m'écrouler. Edan Kold en pince pour moi et ne le cache pas. Il attendra.
Je rentre à la maison d'un pas lent, ressassant encore et encore ce qu'il s'est passé il y a à peine dix minutes de cela. Quand les filles seront au courant, vont-elles me trucider ou me féliciter? Quand je débarque au sein de la cuisine, ma grand-mère m'attend de pied ferme. Son sourire s'évapore au moment où elle me voit. Toujours aussi abasourdie, je lui raconte tout.
- Tu crois que j'ai bien fait? J'ajoute à la fin de ma tirade, encore déboussolée.
- Tu as très bien fait ma puce, elle sourit. Une relation se crée à deux, avec du temps et en apprenant à connaître l'autre.
Je souris en acquiesçant. Elle a toujours raison, c'est un fait.
- Ce garçon me plait de plus en plus. C'est définitif, je le veux en tant que beau-fils! Elle s'exclame.
- Tout doux! Je n'ai que dix-sept ans, mamy, je pouffe face à son hilarité.
- Il n'y a pas d'âge pour trouver le bon, elle marmonne dans sa tasse ce qui me fait sourire de plus belle. D'ailleurs, maintenant que tout est réglé, et si on le réinvitait?
Je la dévisage tout en secouant la tête. Elle est barge ma parole!
- Mais s'il gagne ce soir, tu lui fais un bisou?
Elle pouffe et je la suis sans attendre. Après notre discussion, l'embrasser serait vachement contradictoire. Malgré qu'elle rigole, je sais qu'il y a une part de vérité dans ses bêtises. D'un côté, ça me rassure car si Mia le sent bien, c'est qu'il s'agit vraiment d'un homme merveilleux.
- Ce n'est pas toi qui m'a dit que c'était à lui de faire le premier pas, je lui ressasse d'anciens mots, hilare.
- C'est vrai, elle soupire, mais quand c'est trop long.. Elle hausse les épaules. Il faut savoir foncer.
Je souris et dévie mon regard du sien pour se poser sur la surprise que je m'apprête à lui faire ce soir. Il ne s'agit-là de rien d'exceptionnel, simplement d'une pancarte peinte dans les couleurs de son équipement, démontrant que je tiens pour lui et non pour ses frères car oui, le numéro 24 sera toujours en tête pour moi.
*******************
Ohlala..
Ce numéro 24, il ne pense pas à mon coeur de guimauve. Pourquoi ai-je inventé une histoire pareille moi? J'aurais dû rester sur les relations toxiques, ça donnerait moins envie de trouver un Edan! 😆
Vous pouvez me détester, je le comprendrai totalement AHAHAH!
Enfin, qu'avez-vous pensé de ce chapitre? Ils y vont en mode molo l'asticot, c'est bien ça, non?
Sur mon document de réécriture, que je relis et corrige au fur et à mesure, je suis déjà à 167 pages, et nous ne sommes qu'au chapitre 18/68 (je crois). Il va faire combien de pages ce bouquin? 🤣 Si je l'envoie un jour à une ME, ils vont m'envoyer voir ailleurs 🤣
Trêve de blabla! Je vous dis à la semaine prochaine, portez vous bien! <3
K
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top