J. Chapitre 27
Chapitre 25
- Justine -
Dieu peut pardonner ce que nous n'arrivons pas à faire
⛪️Et encore un jour barbant à aller à la messe alors que jamais de ma vie je n'ai cru en une force surhumaine qui peut te faire du mal si tu fais des choses mauvaises.
Pendant qu'un monsieur devant nous récite les prières, je sors mon téléphone.
Un message de Matthew s'affiche : « je t'ai vu aller à l'église, alors, t'as des trucs à te reprocher !?? ».
Je lui réponds que « le seul truc que je peux me reprocher c'est d'avoir croisé ta route »
Je range mon téléphone sous le regard haineux de ma mère.
⛪️-Justine, est ce que ta cheville va bien ?, me demande mon coach.
Soit je dis non, je ne participe pas à la compète de gym et je suis probablement exclus pendant un certain temps des entraînement, ou alors ...
-Oui, tout va pour le mieux !
Je lui souris puis me replace sur le praticable en sachant que je n'aurais certainement pas du mentir. Je m'échauffe tranquillement puis je vois mon entraîneur venir vers moi.
-Bon Justine, je t'inscris à la compétition seulement parce que tu m'as dit que tu n'avais plus mal. Je ne suis pas convaincu mais disons le clairement, sans toi nous avons pratiquement aucune chance de gagner.
Je souris, fière de moi même si je le savais déjà. Il était évident que j'irais là bas et que je suis un pilier indispensable pour l'équipe, le mur porteur en gros. Je sais pas si Matthew a tenu parole et a réellement fait quelque chose ou si tout m'est du mais je m'en fiche assez. Tant que j'ai cette fichue place.
Je m'entraîne comme d'habitude malheureusement, contrairement à ma routine, je ne réussi pas mes sauts, je n'arrive pas à penser à autre chose qu'à la douleur que m'inflige ma cheville. Mon coach me regarde inquiet et il me dit, en fin de séance, que la prochaine fois je reprendrais les sauts de base.
Dégoûtée, je sors du gymnase en poussant sauvagement la porte. Heureusement qu'il n'y avait personne de l'autre côté...
A la vue de ma mère avec mon petit frère je souris et me calme instantanément. Je vais le prendre dans mes bras pendant que ma génitrice m'explique qu'elle est désolée mais qu'elle doit me laisser William.
-C'est pas grave. On vient bien s'amuser tous les deux hein.
Je prends mon frère par la main et on dit au revoir à maman. Il sourit, tout content. A chaque fois qu'on sort ensemble, on s'éclate. Pas de raison pour que ce ne soit pas le cas aujourd'hui.
Je décide de l'emmener au parc où jouent déjà un bon nombre d'enfants. Je me pose sur un banc et me cache derrière mon téléphone en remontant de temps à autre mon regard pour vérifier qu'il n'est pas mort ou porté disparu.
Il revient vers moi quelques fois pour me tenir au courant de ses sensations sur les différents jeux.
-Regarde là bas, c'est mon nouveau copain.
Il me pointe du doigt un petit enfant avec de jolis taches de rousseur qui parle à sa maman, assise elle aussi sur un banc.
-Il a l'air d'être très gentil, tu sais comment il s'appelle ?
-Non, on a juste descendu le toboggan ensemble... Je te laisse, il faut que j'aille détruire ses saletés de dragons qui ont envahi notre planète !!
-Mais pourquoi les détruire ? Moi j'ai bien envie d'en voir un, un jour.
-T'as vraiment envie de finir brûlé par son cracha ?, demande t-il exaspéré.
Il soupire et je souris. Puis je lui ferme son manteau, il râle mais repart. Je regarde une dernière fois en direction de son nouveau copain et aperçoit un arbre à l'ombre derrière. Enfin un coin sans ce fichu soleil. J'avoue, il fait pas si chaud que ça mais j'en ai marre de tout ce bruit et j'ai juste envie de me mettre en retrait un peu.
Je m'y dirige d'un pas assuré. Dans notre ville il doit y avoir qu'un seul parc du coup tous les enfants viennent ici, d'où tout ce vacarme. Je vérifie bien que William sait où je vais en lui faisant un signe. Il met ses pouces en l'air et descend le toboggan d'un coup en criant et en riant.
J'arrive devant mon arbre en apercevant une silhouette pas très clair mais suffisamment pour que je reconnaisse Matthew.
-Depuis quand tu joues de la guitare toi ?, rigolé je en venant m'assoir à côté de lui.
Ses cheveux sont comme toujours en bataille et volent avec le vent. Ses doigts sont posés sur une guitare et son regard, posé précédemment sur les cordes arrive vers moi.
-Pourquoi pas ?
-T'es vraiment le cliché du bad boy typique, c'est désolant.
Il baisse sa tête vers son instrument puis la remonte vers moi.
-En vrai je sais même pas en jouer. Mais vu que vous, vous adorez les guitaristes, je m'y mets petit à petit.
Je rigole de bon cœur. Que de clichés sortent d'un si petit corps.
Il ne faut pas se fier aux stéréotypes,
les dépasser sera une force.
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