J'ai souvent rêvé de toi, j'ai souvent espéré qu'un jour nous puissions être plus que des amis sans vraiment y croire. Puis, la bombe est arrivée et tes lèvres ont embrassé les miennes. C'était la tempête à l'intérieur de moi : mon cœur battait beaucoup trop vite, mon corps tremblait et ma tête me hurlait encore et encore que je t'aimais. Tu étais un peu à moi, tu étais mon copain. C'était beau. Trop beau. Nous étions là à passer notre temps à ne rien faire, à discuter, à se confier. Parfois, on regardait des films, puis je détournais le regard de l'écran. Il n'y avait rien de plus merveilleux que toi. Je suis tombée amoureuse de toi à une vitesse qui semblait surhumaine, c'est comme si j'avais passé ma vie à attendre ce moment. Tu étais tout ce dont je rêvais. Tu es celui avec qui tout a commencé, celui avec qui j'ai découvert l'amour sous toutes ses formes. Nous nous disputions si peu. J'avais si peur de te perdre, j'agissais trop mal. J'étais trop brisée pour être avec toi. Et malgré toute ta bonne volonté, toute ta bienveillance, toutes tes bonnes qualités, tu n'as pas su rester. Tes sentiments se sont enfuis. Ils sont partis. Trop loin pour que je ne puisse faire quoi que ce soit pour les rattraper.

La vérité c'est qu'aujourd'hui tu me manques. La vérité c'est qu'aujourd'hui je garde chaque bribe de notre histoire qu'elle soit sous forme de souvenir ou sous forme palpable. Je garde tout de toi pour me dire que ce n'était pas un mirage. Je t'ai aimé, tu m'as aimé, mais aujourd'hui c'est fini. C'est fini et je n'y arrive pas. Je ne veux pas que tu fasses partie de mon passé. J'aimerai que tu sois là à n'importe quel moment, que tu puisses me serrer dans tes bras et me dire que tout va bien. Tu sais, parfois, on me demande ce que je voudrais et je réponds quelque chose d'impossible à défaut de pouvoir hurler que je te veux toi. Tu me manques. Si fort. Revient s'il-te-plaît. Reviens et j'apprendrai à te rendre heureux, à être une personne saine qui respecte, qui comprend tes sentiments.

J'ai trop souvent rêvé de toi, j'ai trop souvent espéré qu'un jour tu puisses revenir et lorsque je retombais au plus bas, j'avais l'impression que la seule personne qui pouvait me relever, c'était toi.