Chapitre 51
Cassandre
Je me sens bien, je suis légère comme une plume et un sourire vient étirer mes lèvres.
Non je refuse de me réveiller.
Ce rêve est tellement merveilleux que je refuse de revenir à la réalité. Dans mon rêve, j'ai passé la plus belle soirée de toute ma vie et il s'est passé deux choses spéciales, Dylan m'a avoué son amour et nous avons fait l'amour, tendrement et passionnément . Dans ce merveilleux rêve, celui que j'aime m'a avoué que mes sentiments pour lui sont réciproques.
Je suis tiraillée entre le besoin d'ouvrir les yeux avec l'incertitude de savoir ce qui m'attend à mon réveil et la certitude de vivre encore ce rêve en restant endormie, quand un baiser aussi léger qu'une plume que je reçois sur le bout de mon nez me décide d'ouvrir les yeux.
C'est donc avec une boule au ventre que je fais bouger légèrement mes paupières jusqu'à les ouvrir complètement. Je bat des cils pour que mes yeux s'habituent à la lumière de la chambre et mon cœur rate un battement avant d'entamer une course effrénée.
Il est là...
Juste devant moi et me sourit amoureusement.
Comme il me l'avait promis cette nuit.
Toujours avec cette boule au ventre, je fais remonter ma main droite et la pose délicatement sur sa joue. Je caresse sa barbe de trois jours ainsi que tous les contours de son magnifique visage pendant qu'il ferme les yeux comme pour ressentir plus profondément mes caresses.
Il rouvre les yeux et me sourit encore et cette fois-ci je réponds à son sourire. Nous restons comme ça à nous regarder dans le blanc des yeux avant qu'il ne prenne la parole.
- Bonjour mon amour. Me dit-il enfin et je ferme les yeux tant je suis submergée par l'émotion.
- Alors je n'ai pas rêver.
Il fronce les sourcils et se saisit de ma main posée sur sa joue dont il embrasse la paume.
- De quel rêve parles-tu mon ange? Me demande-t-il et c'est là que je réalise que j'ai parlé à haute voix.
- J'ai crû que cette nuit était le fruit de mon imagination.
Pour toute réponse, il se met au dessus de moi et m'embrasse. Il m'embrasse avec tellement de force et de passion que tous mes souvenirs se ravivent et mon corps avec. Ma respiration devient de plus en plus saccadée et la sienne aussi jusqu'à ce que l'un de nous mette fin au baiser pour nous permettre de reprendre nos souffles.
- Et ça, est-ce que tu l'as rêvé aussi? Me demande-t-il le souffle saccadé.
Je secoue la tête et dépose un baiser sur ses lèvres.
- Comment tu te sens? Me demande-t-il en me caressant la joue du revers de la main tout en m'observant très attentivement comme s'il cherchait la réponse à sa question dans mes yeux.
- Merveilleusement bien et toi?
- Merveilleusement bien également. Est-ce que je t'ai fait mal? Je veux dire... Au début je t'ai senti...
Oh mon Dieu! Alors il s'est rendu compte de mon inexpérience. Il doit être bien déçu maintenant qu'il le sait. Il a eu des rapports avec des femmes toutes plus expérimentées le unes que les autres et moi je dois certainement faire tâche face à elle. Je tente de fuir son regard pour éviter d'y lire la déception mais Dylan me saisit délicatement le menton et m'oblige à le regarder.
- Tu as été parfaite mon amour et avec cette nouvelle information mon respect pour toi vient de se transformer en adoration. Tu es une femme incroyable tu le sais n'est-ce-pas?
Je secoue la tête de gauche à droite pour toute réponse. Cet homme est entrain de me faire l'aimer encore plus, comme si cela était possible.
- Alors je te le dis: tu es une femme incroyable mon amour.
Un sourire vient éclairer mon visage, balayant ainsi toutes les idées négatives qui venaient me polluer l'esprit et je me détend.
- J'avoue que voir ta tête de psychopathe au réveil m'a fait flipper mais ça va. Le taquinai-je.
Il enfouie alors sa tête dans mon cou pour rigoler, ce qui me fait éclater de rire.
- Quoi? Je peux savoir ce qui te fait rire autant? Me demande-t-il la tête toujours plongé dans mon cou.
- Tu... Tu me chatouilles avec ton nez. Réussis-je à dire entre deux éclats de rire.
Comme si de rien n'était, il continue son manège et va plus loin en faisant remonter ses deux mains sur mes flans avant de se mettre à me chatouiller. Mon rire reprend de plus belle et le rire de Dylan résonne également dans la chambre.
- Reed... Dylan... Arrête s'il te plaît. Dis-je toujours en riant.
- Quoi, comment m'as-tu appelé ?
- Mon amour.
Il arrête alors les chatouilles et se met à ma hauteur.
- Redis-le s'il te plaît.
J'essaie de calmer ma respiration avant de prononcer à nouveau.
- Mon amour.
Il m'embrasse le front, le nez et nous passons des minutes à nous embrasser et à nous câliner encore et encore.
- Je t'aime tellement ma princesse.
- Moi aussi je t'aime mon amour.
Il se racle la gorge et prend un air taquin avant de me demander :
- Tout bien réfléchi, je crois que moi aussi j'ai rêvé de certaines choses cette nuit. Ça te dirait qu'on essaie de raviver nos souvenirs ensemble si tu vois ce que je veux dire. Rajoute-t-il en jouant avec ses sourcils de manière très suggestive.
J'explose de rire mais mon rire est vite interrompu par les lèvres de Dylan sur les miennes.
Je répond instantanément à son baiser et nous passons les heures suivantes à revivre tous nos souvenirs de la veille... Et même plus encore.
*
Je me réveille et constate que je suis seule dans le lit. Je me lève et vais prendre une douche. J'enfile ensuite un sous-vêtement avant de récupérer la chemise blanche de Dylan laissée au sol que je me passe. Je descend ensuite les marches sans faire de bruits et ne peux m'empêcher de sourire devant le spectacle que j'ai sous les yeux une fois dans la cuisine. Dylan qui sifflote et danse tout en préparant le petit déjeuner.
- Merde! Je sursaute et me précipite vers Dylan complètement inquiète.
- Qu'est-ce qu'il y a? Tu t'es fait mal où?
- Ça va, je me suis juste légèrement brûlé le doigt. Mais c'est de ta faute aussi, comment peux-tu te balader habillée comme ça ? Tu es un danger public tu le sais ça au moins?
- C'est ta chemise, pas la mienne!
- Oui mais sur toi c'est une arme de destruction massive. On devrait interdire ces choses là, tu ne trouves pas?
- Oh pauvre bébé.
- Hey, je t'ai dit que je refusais ce petit nom.
- Très bien, le Thor de mon cœur.
- Je préfère. En plus avec ce qui s'est passé quelques instants plus tôt, tu ne peux pas vraiment dire que je suis un bébé.
Je m'empourpre avant de me couper une toute petite part de pancake que j'engloutis après l'avoir enduit de sirop d'érable.
- Hum, décidément, tu es très doué en cuisine. Ce pancake est délicieux.
- Oui je sais, je suis le meilleur dans tellement de domaine. Me répond-il suivi d'un clin d'œil très évocateur.
Je lève les yeux au plafond avant de lui donner une tape dans l'épaule.
- Espèce de pervers.
- Je n'y peux rien moi, c'est toi qui me rends ainsi. Je te l'ai déjà dit, tu es un danger public mon amour.
Je souris niaisement en réponse à sa phrase.
J'adore quand il m'appelle "mon amour".
Je m'approche du frigo dans l'espoir de me servir un jus de fruit mais je me fais rapidement intercepter par Dylan qui se place derrière moi avant d'enfouir son visage dans mon cou.
- Je rêve ou tu me renifles Reed.
- Hum... Quoi, je n'ai pas le droit de renifler ma petite amie? Me demande-t-il la visage toujours enfouie dans mon cou.
Je me retourne vivement pour lui faire et découvre qu'il est très anxieux par rapport à ma réaction.
- Qu'est-ce que tu as dit? L'interrogeai-je le souffle court.
Il se passe une main dans les cheveux avant de reprendre complètement incertain.
- Je.. suis désolé, je sais bien que tu es deja fiancée et...
Je souris devant son embarras avant de l'interrompre.
- Je ne le suis pas. Je n'ai jamais été fiancée Dylan, Eric est mon frère. Ce que tu as vu dans la cuisine de tes parents était une mise en scène. Il essayait simplement de s'entraîner pour demander sa copine qui s'appelle Emily en mariage. Je suis désolée, j'aurais dû te le dire plus tôt mais...
Il m'interrompt par un baiser ardent auquel je répond sans me faire prier.
- Alors tu acceptes d'être ma petite amie?
- Bien sûr que j'accepte.
Je pousse un cri de surprise quand Dylan me porte et vient me déposer sur une chaise.
- Prenons le petit déjeuner pendant que tu m'expliques cette histoire de frère.
Il ramène les assiettes et je vais chercher le jus de fruit et je passe le plus merveilleux petit déjeuner tout en racontant toute la vérité au sujet d'Eric.
- Sur une échelle de zéro à dix, combien il m'envoudra d'avoir kidnappé sa petite sœur qu'il vient juste de retrouver selon toi? Me demande Dylan le plus sérieusement possible après que j'aie terminé mon récit.
- Je ne sais pas, on ne le saura qu'une fois rentré. Lui répondis-je en débarrassant la table.
- Alors je compte profiter encore de toi au maximum parce-que j'ai le pressentiment qu'il va jouer les gardes du corps auprès de toi dès que nous serons rentrés. Ou alors, on pourrait aller chercher les jumeaux et rester ici pour toujours. Propose-t-il.
- Tu oublies l'entreprise. Lui rapellai-je.
- Tout ce dont j'ai besoin c'est ma famille. Répond-il en m'enlaçant. Ma famille composée de toi et de nos enfants. Mais tu as raison, il va bien falloir qu'on rentre mais je ne veux pas penser à ça pour l'instant. Ce qui compte en ce moment c'est nous deux.
- On pourrait sortir pour aller faire une balade aujourd'hui qu'est-ce que tu en dis?
Il secoue la tête avant de répondre.
- Non, je nous ai prévu un tout autre programme pour aujourd'hui, et on n'a même pas besoin de sortir parce-qu'il se déroule dans une chambre généralement. Me sursure-t-il en me couvrant de petits baisers dans le cou.
- Tu es vraiment insatiable.
- Dis-moi que ce programme ne te tente pas et je t'emmène en balade.
- Fais-moi sortir de ce chalet et je te tue.
Nous rions tous les deux pendant qu'il me porte pour me conduire à la chambre.
J'ai l'impression de vivre une lune de miel avant le mariage.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top