Chapitre 50
Attention, ce chapitre contient des scènes non adaptées à un jeune public.
Dylan
"Elle est chamboulée"," elle ne réfléchie pas de manière cohérente en ce moment". Ce sont ces mots que je me répète en boucle dans la tête pour m'empêcher de la déshabiller en ce moment même alors que nous nous embrassons dans le petit salon du chalet.
Puisant dans le peu de volonté qu'il me reste, je me dégage légèrement d'elle et la conduit devant la chambre en tentant de faire abstraction de son regard interrogateur.
- Tu as besoin de réfléchir à tête reposé pour savoir la marche à suivre pour nous deux. Nous venons tous les deux de vivre des émotions fortes durant cette soirée et je ne veux pas que tu fasses quelque chose que tu regretteras demain matin. Est-ce que tu comprends ce que j'essaie de te dire mon cœur ?
Elle hoche la tête en me regardant toujours dans les yeux avant de répondre.
- Oui je comprends très bien ce que tu veux dire.
- Crois-moi quand je te dis que le mot est faible si je te dis que je meurs d'envie de te faire l'amour, mais je ne veux pas précipiter les choses entre nous mon amour. Je peux très bien attendre. Bonne nuit ma princesse. Lui dis-je avant de me pencher et de lui embrasser la joue.
Je fais un pas en arrière et m'apprête à lui tourner le dos quand elle m'attire à elle par la nuque pour me donner un vrai baiser. Je répond automatiquement à son baiser et tous mes sens s'éveillent. Cette fille va me rendre complètement fou si ce n'est pas déjà le cas.
- Tu me rend fou mon cœur. Complètement fou.
- Tais-toi et embrasse-moi.
- Vos désirs sont des ordres majesté.
Elle rit légèrement et j'y mets fin en l'attirant à moi et cette fois-ci, c'est moi qui l'embrasse. Elle glisse une main dans son dos et tourne la poignée de la porte et la minute qui suit, nous sommes dans celle-ci. Timidement, Cassie commence à déboutonner ma chemise.
- Mon amour, tu es sûre de toi? Je ne pourrai pas me retenir si on va plus loin.
Pour toute réponse, elle se hisse sur la pointe des pieds et me mord délicatement le lobe d'oreille et là, je perd tous mes moyens.
D'un mouvement d'épaule, je l'aide à enlever ma chemise qui se retrouve immédiatement à nos pieds. Je me place dans le dos de Cassie et fais passer ses cheveux sur une seule épaules puis lentement, je fais glisser la fermeture de sa robe. Tendrement je sème une pluie de baisers allant de son cou à son dos pour ensuite descendre très lentement le long de sa colonne vertébrale.
Je me relève et me perds dans ses yeux, puis je la porte pour la poser délicatement sur le lit.
- Tu es tellement belle.
Elle me fait un petit sourire timide avant d'effleurer mes joues d'une petite caresse qui me fait fermer les yeux.
- Et toi tu es le plus bel homme que je n'ai jamais vu.
Comme si ma vie en dépendait, je me jette sur ses lèvres et l'embrasse avec toute la force de mes sentiments. Les minutes qui suivent, elle se retrouve dépourvue de ses vêtements.
Comment n'ai-je pas compris plus tôt que celà ne servait à rien de me voiler la face?
Peu importe ce que je ferais, elle restera la femme que j'aime.
- Mon tendre amour. Murmurai-je comme pour moi-même en l'admirant.
J'empoigne délicatement l'un de ses seins et me mets à devorer l'autre comme s'il s'agissait de ma friandise préférée mais la vérité est que c'est elle toute entière qui est ma friandise préférée. Elle se cambre sous l'assaut de ma langue qui va chercher son autre sein délaissé avant de descendre en laissant sur son passage une trainée de baiser pour arriver à son petit jardin secret.
Ma princesse est haletante et est comme suspendue à chacun de mes faits et gestes et quand j'enfouis enfin ma langue dans le cœur même de sa féminité, elle me répond d'abord par un tout petit cri de surprise accompagné d'un magnifique gémissement. Je passe des minutes entières à la déguster et me delecter de ses gémissements avant de décider de me redresser pour me débarrasser de mon pantalon et de mon boxer qui me comprimaient excessivement et de revenir à sa hauteur.
- Tu es délicieuse mon trésor.
Le marron de ses yeux est un lointain souvenir car en ce moment cette couleur a disparu pour laisser place à un noir tellement profond et comme l'homme complètement éperdu d'elle que je suis, je me laisse aspirer par ce trou noir qui au lieu de m'effrayer, me comble au contraire d'une joie et me procure une force que je ne m'imaginais pas détenir.
Nous venons de créer notre monde à nous en nous perdant ainsi l'un dans le regard de l'autre et c'est ainsi liés que je me glisse enfin en elle. Elle se crispe légèrement avant de se détendre.
Mon Dieu, qu'est-ce que je disais ? Elle ne va pas me rendre fou car fou, je le suis déjà.
- Tu es parfaite mon amour.
Je reste immobile pendant je ne sais combien de minutes au risque de jouir aux moindres mouvements que j'effectuerais, puis le plus lentement possible, je me mets à bouger en elle.
En aucun cas je ne veux perdre la connexion que nous venons d'établir et pour me prouver à moi-même que je peux être encore plus proche d'elle, je lie nos deux mains et l'embrasse encore et encore. Cassie lie ses jambes autour de mes hanches et ayant compris le message, je l'embrasse encore pendant que mes coups de reins deviennent de plus en plus rapides. Chacun de ses soupirs, chacun de ses gémissements font battre mon cœur encore plus que de raison et l'entendre repéter mon prénom comme s'il s'agissait d'une prière me fait perdre la tête.
- Oh Dylan...
Sa voix hachée est teintée par le plaisir qu'elle ressent en ce moment même et je suis celui qui a la chance d'être l'auteur de ce plaisir. Elle s'agrippe à mes épaules, me caresse le dos avant de revenir enfouir ses doigts dans mes cheveux pendant que moi je couvre chaque parcelle de sa peau à laquelle je peux acceder de baisers.
Une larme roule au coin de son œil et je m'empresse de l'effacer en profitant d'un baiser pour la boire.
- Je t'aime ma princesse. Je suis irrévocablement et irrémédiablement fou amoureux de toi Cassandre Eleanor Durand.
Et comme si elle n'avait besoin que d'entendre ces mots, je la sens se contracter autour de moi avant qu'elle ne laisse sa jouissance éclater dans un magnifique cri qui se répercute au plus profond de mon cœur et de mon âme, m'entraînant également dans un orgasme fulgurant qui me fait pousser un grognement sourd à travers lequel son prénom est perceptible.
Je n'ai jamais ressenti quelque chose de telle auparavant.
Je reste immobile au-dessus d'elle et en elle avec la tête enfouie dans son cou - que je continue de parsemer de petits baisers tant je n'arrive pas à me rassasier d'elle - dans l'espoir de reprendre mon souffle.
Je me roule enfin sur le côté et l'entraine avec moi au passage. Aucun de nous ne parle, seules nos respirations et mon cœur qui fait un boucan phénoménal dans ma poitrine brise le silence qui règne dans la chambre. Elle remue un peu et je baisse la tête pour voir ce qu'elle fait et je me retrouve encore une fois aspiré par ses yeux.
Ses yeux qui ne cessent de me surprendre à chaque fois, tant par leur beauté que par ses multiples facettes. En ce moment, je suis fier de savoir que je suis celui qui a installé ce nouvel éclat qui ne cesse de briller depuis tout à l'heure.
- Je t'aime aussi Dylan. Tu es mon seul et unique amour et s'il y a bien une chose que je sais, c'est que je suis incapable d'aimer quelqu'un d'autre que toi. Je...
- Eh, pourquoi est-ce que tu pleures mon amour ?
- J'ai peur de m'endormir et de me réveiller demain matin pour constater que tout ceci n'est qu'un rêve.
Pour toute réponse, j'embrasse le bout de son nez ainsi que son front et la serre dans mes bras.
- Demain matin, la première chose que tu veras à ton réveil sera un psychopathe qui t'admirera avec le sourire débile qu'ont tous les hommes fou amoureux face à la femme qui fait batre leur cœur. Et ce qui sera le plus inquiétant chez ton psychopathe à toi c'est qu'il s'appelle Dylan Reed.
Elle rit et je ris avec elle avant de me surprendre à faire ce sourire débile dont je viens à peine de parler. Ça y est c'est confirmé, je suis malade d'amour pour cette femme mais le plus flippant c'est que je suis heureux d'avoir contracté cette maladie.
- Je t'aime ma princesse.
- Moi aussi je t'aime bébé.
- Oh non, pas ça ! Je refuse ce petit nom. M'écriai-je l'air faussement indigné.
- Tu n'as pas le droit de le refuser.
- Sérieusement, tu me vois avec une tête de quelqu'un qu'on peut appeler " bébé "? Tu pourrais m'appeler " le thor de mon cœur " ou encore " mon bel étalon ".
Nous éclatons de rire mais je stoppe le mien pour que seul son rire résonne dans la pièce.
- Je te fais la promesse qu'à partir d'aujourd'hui, je ferai tout ce qui est en mon pouvoir pour que chaque jour qui passe soit rempli de tes rires.
Je porte une de ses mains à ma bouche et embrasse chacun de ses doigts comme pour sceller cette promesse.
- Toi aussi tu as un rire magnifique Dy et tu ne peux pas savoir à quel point t'entendre rire me comble de joie. Est-ce que tu sais au moins l'effet qu'a ton sourire sur toutes les femmes?
Si elle savait...
Je hausse simplement les épaules avant de répondre.
- Peut-être mais c'est l'effet qu'il te fait à toi qui m'importe.
- Dans ce cas, laisse-moi te dire qu'à chaque fois que tu souris ainsi, creusant ces magnifiques fossettes, mon cœur bat plus que de raison. Je tombe un peu plus amoureuse de toi à chacun de tes sourires. Et Dieu a exaucé mes prières en accordant ce même sourire aux jumeaux.
Elle se cale ensuite confortablement contre moi et ce n'est que quelques minutes plus tard que je comprend qu'elle s'est endormie. Je nous couvre et me perds dans l'observation de cette sublime créature.
C'est la femme que j'aime, la mère de mes enfants.
Cette dernière pensée me rappelle le fait que je n'ai utilisé aucune protection et sans m'en rendre compte, ma main se retrouve sur son ventre. Jamais je n'ai oublié de me protéger auparavant à part cette nuit où nous avons conçu les jumeaux bien sûr, c'est à croire qu'elle est la seule qui me fait perdre toute logique et j'aime ça.
Je sais qu'il va falloir qu'on aborde le sujet de son mec mais je refuse d'y penser quand certains éléments me font tiquer.
Comment celà est-il possible?
La légèrement crispation de Cassie quand je me suis introduit en elle, je connais suffisamment le corps féminin pour reconnaître une femme qui n'a pas couché avec un homme depuis un bon bout de temps.
" Tu es mon seul et unique amour", est-ce que par cette phrase elle essayait de me dire que je suis également son seul et unique amant?
J'aurais ma réponse demain matin.
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