Poème d'une dominatrice (Poème #3)

À force de fesser, j'ai mal à la paume,

Bienvenue dans mon royaume.

Ici, je suis l'ultime, celle que tout le monde respecte, la reine,

Prends garde à toi si tu choisis de rentrer dans mon arène.

Que tu sois un homme, une femme ou même autre-chose,

Je ne t'épargnerai pas cette nuit-là, ni toi, ni ma promesse.

Si tu es romantique, je te piquerai avec une épine de rose,

Si tu es un soumis habitué, tends-moi directement les fesses.

Je te ferai subir uniquement si tu aimes et désires recevoir,

Si tu es venu ici, j'en déduis que supérieure tu veux me voir.

Je ferai émerger en toi de nouveaux fantasmes inouïs,

Je t'aiderai à explorer tes nuances et tes désirs enfouis.

Dis-moi juste combien de temps environ tu veux que ça dure,

Et en cette durée précise je te ferai prendre goût à la torture.

Ô, je te convertirai à la douleur seulement si tu le veux bien,

Et je prendrai mon pied en te faisant tout autant prendre le tien.

N'aies donc crainte, toute petite créature faible et fragile,

Je prendrai soin de toi grâce à mes techniques subtiles.

Je te montrerai tout l'amour que mes coups peuvent traduire,

Je te montrerai à quel point un torturé peut toujours jouir.

Dès le premier coup, j'irai ouvrir la porte de tes fantasmes,

Et au dernier, tu seras déjà allé toquer à celle de l'orgasme.

À force de fesser, j'ai mal à la paume,

Bienvenue dans mon royaume.


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