Nouvelle #2 : The teacher is always right (Elmah et Sylvain) (4/5)
Elle se pencha à mon oreille et murmura à l'intérieur, de telle sorte à ce que je ne sache plus si elle me parlait encore ou non de devoirs :
« T'es vraiment trop mignon avec ton petit boxer rose ! J'aurais dû te ligoter avec du ruban, je t'aurais emballé délicatement comme un cadeau de Noël.
– Oh oui, et ensuite vous m'auriez déballé et servi sur un plateau en me garnissant de crème chantilly...
– Très bonne idée ! Il reste une bombe de crème chantilly à la cuisi... euh, dans la salle des profs, je vais la chercher. Attends-moi ici, mon as de cœur. »
Je fus également très heureux de constater que son nouveau personnage ne lui avait pas fait oublier l'adorable petit surnom qu'elle m'avait trouvé au début de notre relation. J'éclatai de rire quand je la sentis me jeter sa chemise au visage – de manière à m'enlever la vue, sans doute – avant qu'elle ne sorte de la chambre – enfin, de la salle de classe, plutôt.
Madame Walles mit quelques minutes qui me semblèrent durer des siècles avant de revenir dans la chambre. Moi qui ne voyais toujours rien, j'espérai qu'elle était revenue bien équipée. Je sentis un corps d'autorité se replacer au-dessus de moi, et une seconde plus tard celui-ci retira de mes yeux la chemise blanche pour la jeter de nouveau parmi les autres vêtements. Je pus déduire qu'au moins le soutien-gorge de ma petite-amie avait rejoint le tas lorsque je l'aperçus seins nus devant moi. Apparemment, elle portait effectivement encore sa culotte, et je poussai un nouveau rire attendri en la voyant saisir sur ses genoux un fil de ruban rouge.
Elle me questionna d'ailleurs :
« Je t'ai pris du rouge, ça te va ou tu as envie d'être emballé d'une autre couleur ?
– Non, ça me va très bien. Après tout, l'as de cœur est rouge. Le sang est rouge. Mon cahier d'anglais est rouge. Le moulin est rouge. »
Elle lâcha un éclat de rire qui vint ravir mes tympans et commença à entourer mon corps avec le ruban – un peu n'importe-comment. Cependant, je constatai qu'il lui restait deux autres parties coupées de ce fil de papier : je la vis se servir de l'une pour m'attacher les chevilles, et de l'autre pour relier une fois pour toutes la cravate qui retenait mes poignets à l'une des barres de son lit.
Après avoir finalement retiré le dernier de ses habits, elle fit glisser mon « adorable petit boxer rose », ainsi le qualifiait-elle, le long de mes jambes, et le laissa bloqué au niveau de mes chevilles, toujours reliées entre elles par le ruban rouge.
« Tu n'es pas trop serré ?
– Non, absolument pas. De toute façon je sais que je peux vous faire confiance, avec le temps vous savez bien jusqu'où il faut serrer.
– C'est vrai, c'est vrai, tu as raison. Puis je pourrai te remettre ton petit boxer rose quand je voudrais, et je pourrai te l'enlever de nouveau selon mes envies. Je te rappelle que j'ai toute l'autorité sur toi... Et si tu n'écoutes pas ce que je te dis, reprit-elle avec un clin d'œil, je serai en droit de te donner une punition. »
Bon sang. Elle avait raison. Rien n'avait encore vraiment commencé. Nous passâmes quelques longues minutes de plus sur des caresses et des baisers très doux, mais il demeurait vrai que dans le fond, j'étais entré dans cette salle de classe avec la conviction que j'allais me faire corriger comme une mauvaise copie. Il n'allait pas falloir tarder à retourner sur des choses un peu plus brutales. Je savais qu'Elmah dans son rôle de prof serait capable de se montrer encore plus responsable que dans tous ses autres rôles – déjà qu'elle était naturellement hyper responsable... Mon dieu. Je venais encore de l'appeler par son vrai prénom alors que j'étais censé depuis longtemps ne plus y être autorisé. Décidément, je le voulais, mon châtiment.
Par ailleurs, alors que cela faisait un moment que nous n'en étions plus qu'à nous embrasser – comme je ne pouvais pas bouger de moi-même, elle me présentait les endroits sur lesquels elle souhaitait sentir mes lèvres –, je déclarai :
« Madame ? Depuis tout à l'heure je n'écoute plus ce que vous dites, je peux avoir ma punition, s'il-vous-plaît ? »
Là en plus je lui avais demandé poliment. J'allais recevoir, j'allais recevoir... mais j'étais venu pour ça, à la base.
« Tu veux que je te retourne et que je te flanque des coups de règles, c'est ça ? C'est comme tu voudras, en tout cas tu l'auras bien cherché. »
Elle ne disait pas encore cela sur un ton autoritaire. Elle parlait encore d'une voix douce pour me préparer et surtout commencer à se préparer elle-même à la transition.
Elle me détacha tranquillement et partit reposer le ruban et la cravate sur son bureau, à côté d'un objet que je repérai comme étant une bombe de crème chantilly – elle n'avait pas eu le temps de m'enrober avec, mais peu m'importait, ce n'était plus cela que je demandais, à présent. Je pus me mouvoir de nouveau et renfilai mon boxer. Madame Walles de son côté partit revêtir sa jupe et sa chemise sans avoir pris le temps d'également remettre en-dessous ses collants et ses sous-vêtements.
Tandis que je me rasseyais sur le matelas, elle qui était retournée à son bureau se tourna de nouveau vers moi et me demanda :
« Sylvain, je vais me remettre à être sévère, très sévère. Tu es bien prêt, c'est bon ?
– Parfaitement. Je suis prêt. Prêt pour la correction.
– Great, also... finit-elle par murmurer. »
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