Nouvelle #1 : Première fois (Elmah et Sylvain)
Putain, putain de merde. Je peux pas rester ici. Enfin, je veux dire, il fait trop chaud, ici. J'étouffe. Malgré tout, on sent quand-même une ambiance agréable ici, quelque-chose de chaud, quelque-chose de rassurant, quelque-chose d'affriolant, de réellement excitant, même si on s'étouffe avec la chaleur. Et cette sensation de chaud ne va sans doute pas disparaître comme ça, puisqu'elle est toujours là à côté de moi, avec son regard noir café scintillant et menaçant dans lequel s'est glissé un éclat de malice sadique, avec ses longs cheveux noirs qu'elle balance parfois dans l'air. Je sens même le bout des mèches qui vient effleurer mon visage. Si elle peut déjà me fouetter rien qu'avec ses cheveux, j'imagine même pas la suite. Elle est là, depuis tout-à-l'heure, alors que je suis debout au centre de la pièce, immobile, elle me tourne autour. Je ferme les yeux comme si un bandeau était déjà passé devant ceux-ci. En fait, je me simule déjà la sensation d'être attaché avec les yeux bandés. Je me prépare à ce qui pourrait m'arriver par la suite. Je suis là, debout, j'étouffe de chaud avec ma chemise gris clair et mon jean noir. Elle, dans son T-shirt à bretelles passant par tous les tons de gris, du plus foncé au plus clair et dans son mini-short noir effet cuir, se penche de nouveau à mon oreille, et me murmure d'un air autoritaire que je lui connais bien :
- Déshabille-toi maintenant, Sylvain.
Lentement, j'approche mes mains du premier bouton de ma chemise, et commence à exécuter ses ordres. Oh oui, Maîtresse Elmah, vos désirs sont des ordres... Elle est vraiment très belle avec cette coiffure-là. Plus belle qu'avec sa frange châtain à la Anastasia Steele, plus qu'avec sa couleur naturelle, le blond, avec des mèches roses dans les cheveux à la Britney Spears. Elle est belle, avec ses longs cheveux noirs, son front dégagé qui centre ses yeux menaçants qui n'en restent pas moins mortellement attirants. Son visage impassible impressionnant, cache sans doute des tonnes de sentiments plus ou moins profonds et des cinquantaines de secrets. Avec ces cheveux au moins aussi sombres que ses yeux sublimes... C'est comme ça que je l'ai rencontrée.
Cette fille a un charme. Dès que votre regard croise le sien, vous vous retrouvez ensorcelé(e). Vous la suivez mais elle vous fuit, elle vous suis mais vous la fuyez. Elle vous fait un peu peur, au fond, même si vous ne vous l'avouez pas, pas tout-de-suite en tout cas. Moi ça fait bien longtemps que je me suis résigné à me dire qu'elle me faisait peur, mais je sais qu'elle m'aime. Jamais elle ne sera tant perverse que ce qu'elle veut parfois bien se donner l'air avec moi. Jamais elle ne me fera de chantage malsain dans un autre contexte que dans un jeu, jamais elle n'exercera la moindre pression psychologique sur moi, jamais elle ne me forcera à faire quelque-chose dont je n'ai pas envie. Je sais qu'elle est honnête et réaliste, et sait rester maître de ses émotions. Elle est vraiment très forte. Déjà qu'elle reste toujours maîtresse d'elle-même, elle n'a jamais de mal à devenir maîtresse des autres. C'est une leader honnête et charismatique, mais aussi sensible et perdue, flemmarde et désordonnée, organisée et calée, hypocrite et manipulatrice... Elle sait s'adapter à toutes les situations. Je connais toutes ses nuances, ou du moins, j'aimerais pouvoir toutes les connaître. Et je suis sûr qu'elle en a beaucoup plus que cinquante ; Christian peut toujours aller se rhabiller. Elle a beau dire qu'il est maintenant l'un de ses modèles, je pense que le mieux serait que ce soit elle qui puisse être un modèle pour lui. Elle est plus honnête, elle se contrôle mieux que lui. C'est une personne bien meilleure. Mais elle a quand-même la même aura que lui, c'est dingue.
Mon slip est le dernier de mes vêtements qui se trouve jeté un peu plus loin sur le sol. Enfin, presque le dernier... Alors qu'il vient à peine de se poser par-dessus le reste de la pile d'habits, la petite culotte noire d'Elmah se jette sur le tas à son tour. Je me retrouve mis à nu devant cette magnifique fille. Même à moi qui la connaît si bien désormais, moi qui suis son petit-ami depuis presque un an, elle reste incroyablement mystérieuse. Elle doit cacher de nombreuses choses encore, de nombreux états d'esprit, des choses qu'elle continuera de me dévoiler petit à petit. Peut-être bien que le jour où je serai persuadé d'avoir tout découvert d'elle, elle s'inventera de nouvelles nuances et continuera de me surprendre.
En attendant, je me suis mis à genoux comme elle me l'avait demandé – ordonné, mais je ne sais toujours pas ce qu'elle va me faire. Par déduction logique, je m'attends à un coup de cravache dans le dos ou quelque-chose comme ça. Peut-être un coup de ceinture ? Depuis que sa mère l'a autorisée d'emprunter une de ses ceintures pour resserrer un peu ses shorts, elle n'arrête pas de me fouetter les cuisses avec. La première fois, elle m'a donné un coup dans l'intérieur de la cuisse gauche avec la boucle, parce que je voulais savoir si ça faisait si mal que ça. J'ai eu mal pendant une semaine et demie après, et au bout de trois jours, une énorme marque bleue s'est formée sur l'endroit en question. Et puis elle n'a pas arrêté de recommencer, parce que j'y avais pris goût. Plusieurs fois, après un coup avec la boucle, je pouvais repérer deux minuscules points rouges près de l'endroit frappé. À chaque fois, je me mettais à hurler :
- Oh mon Dieu, ça y est t'as réussi, t'es trop forte ! T'as réussi à me faire saigner !
Même si l amoindre goutte de sang n'est jamais sortie.
Aujourd'hui, vais-je donc avoir encore droit à cette agréable sensation de fouettement ? Je la sens toujours aller et venir, s'affairer si je puis dire, derrière moi, soit elle prépare vraiment quelque-chose, soit elle se laisse désirer et attend le bon moment pour me prendre par derrière.
Tout doucement, j'ai comme l'impression qu'elle pose ses genoux à terre, juste derrière moi. Il y a un truc qui me passe autour de la tête et soudain, je ne vois plus rien. Bien sûr, suis-je bête. C'est un bandeau. Je m'y attendais, à ça. Mais même si c'est devenu une routine, j'aime toujours autant cette petit surprise prévisible.
Moins d'une minute après que mes yeux même ouverts aient été plongé dans le noir – même mon œil en bon état ne voit plus rien, je sens une sensation de picotement surprenante dans le haut de mon dos, qui ressemble à celle procurée par une morsure. Évidemment, c'est une morsure. Elle attaque ma chair avec ses petites quenottes, ses petites quenottes transformées en canines de tigre à dents de sabre. Étrangement, juste après avoir suçoté la peau qu'elle avait récupéré entre ses dents pendant plusieurs nouvelles secondes, elle change radicalement de méthode, et se met à m'embrasser. Elle descend tout le long de mon dos, et passe petit à petit ses bras sous les miens, pour finalement m'aider à me relever.
Nous sommes dans sa chambre, il y a un lit juste en face.
Alors elle me retourne, et me pousse légèrement. Pour lui faire croire qu'elle a une force phénoménale, je me laisse tomber contre son matelas, sur le dos. Je ne vois toujours rien, mais je la sens monter sur moi. Elle se saisit de mes joues, et me fait ce commentaire peu rassurant sur un ton qui me donne la chair de poule, la chair de poule d'excitation.
- Si tu ne fais pas ce que je te dis, Sylvain, je te transformerai en chair à pâté. Mais c'est quand-même bon la chair à pâté, ne t'inquiètes pas. Mais tant que tu fais ce que je te demande, je me retiendrai de te dévorer tout cru même si tu es vraiment à croquer.
Je souris. Je lui réponds d'un ton de soumis, exactement celui qu'elle avait envie d'entendre. Oh oui, Maîtresse Elmah, vos désirs sont des ordres... Je vous promets de me laisser manger cru et nu si j'osais vous désobéir... Il y a quelque-chose de rassurant dans sa voix. Elle va me faire du bien, elle va prendre soin de moi comme elle sait si bien le faire.
Apparemment, elle veut jouer à l'infirmière. Je sens quelque-chose de froid, de très froid, contre mon torse, qui passe sur ma clavicule. Elle a beau m'affirmer que c'est un stéthoscope, j'ai parfaitement compris que c'était un glaçon. Elle le passe sur mes abdos, elle décrit un cercle autour du téton gauche. Et elle laisse un peu fondre la glace ici. Quelques secondes encore avant que le glaçon contre mon torse chaud ne se transforme complètement en eau liquide. Elle lèche l'endroit où il a terminé de fondre pour récupérer ce qu'il reste d'eau. Elle pose ensuite son oreille contre mon torse, et déclare de sa voix douce et rassurante :
- C'est bien, ton cœur bat très bien. Il bat vite, mais ça c'est normal, c'est parce qu'il est en état d'émoustillement complet.
- Ça vous allez le prendre en compte sur ma fiche médicale, docteur ? Je demande.
- Bien sûr. Maintenant, si tu veux bien que je teste tes réflexes...
Elle va faire le truc que les docteurs font avec leur espèce de petit marteau. Vous savez, quand ils vous tapent sur les genoux avec pour tester vos réflexes. Sur le droit puis sur le gauche, elle me donne un petit coup avec un objet que je reconnais être son micro. D'ailleurs, je pense bien que celui-ci est allumé, puisqu'elle me demande :
- Simule-moi un orgasme.
Je devine que le micro est juste devant mes lèvres, alors je me mets à murmurer toute une série de gémissements. Je sens une main passer dans mes cheveux, accompagnée d'un « c'est bien » affectueux. Moi qui étais jusqu'alors assis, voilà qu'elle appuie contre mon torse avec sa main pour m'intimer de m'allonger. Mais je ne cède pas. J'ai bien envie de voir ce qu'elle pourrait me faire si jamais je ne faisais pas ce qu'elle me disait.
Au bout de quelques nouveaux instants de résistance, je sens un nouveau picotement de morsure sur ma clavicule. Ses quenottes de tigre à dents de sabre se resserrent de plus en plus sur ma peau, je hurle, et je me décide enfin à m'allonger. Elle mord vraiment très fort.
Désormais, j'ignore ce qu'elle voudrait encore faire de moi. Voilà qu'elle me demande de lui tendre mes poignets. Ah, celle-là, je la connais par cœur... Je sens du tissu se nouer autour des mes mains, qui se resserre et les bloquent une bonne fois pour toutes. J'ai reconnu la matière ; je savais bien qu'elle allait utiliser une cravate. Elle pousse mes bras derrière moi, et les cale contre les barreaux du lit. Il lui semble rester suffisamment de cravate pour tout attacher jusqu'au bout, alors elle ne se prive pas de le faire.
Je ne la vois pas, mais elle est vraiment très belle. Ses mouvements sont beaux, lents et réfléchis. Elle est sûre de ce qu'elle fait, elle sait parfaitement ce qu'elle veut, comme d'habitude. Ainsi, je peux placer ma totale confiance entre ses mains, me dévouer complètement sans risquer de me lasser ou d'être déçu. Mon moment préféré est arrivé : tandis que mes bras attaché lui laissent carte blanche pour m'effleurer le torse de ses lèvres, je me détends et oublie enfin toutes les petites emmerdes de mon quotidien. J'oublie complètement que demain, j'ai la deuxième épreuve du brevet. J'oublie complètement que certains de mes amis sont dans la pièce juste à côté. J'oublie complètement que mes deux papas se sont mariés il n'y a pas si longtemps que ça. J'oublie complètement que tout-à-l'heure, on a mangé des spaghettis bolognaise et que c'était délicieux. J'oublie complètement mes craintes et mes peurs, autant que j'oublie aussi complètement mes joies et mes bonheurs. Il n'y a plus qu'elle. J'oublie complètement que si d'autres gens me voyais, ils me jugeraient sûrement très mal. J'oublie complètement que je pourrais me faire traiter de tapette ou de fragile si on venait à apprendre que je me laissais dominer par ma copine. Je m'en fous que les gens me jugent, parce que j'aime me laisser dominer par ma copine. J'oublie complètement que je suis encore jeune et inexpérimenté. J'oublie complètement que je suis à peine pubert. J'oublie complètement que je n'ai même pas encore quinze ans. Il n'y a plus qu'elle. Elle, et elle seule, que je n'oublie pas. Ma belle Elmah, ma Ball Breaker préférée, la meilleure petite-amie de tous les temps.
Il y a quelque-chose de l'ordre de la torture dans ce que nous sommes entrain de faire. Attaché, désemparé, je lui donne mon corps et mon âme, je lui offre mon être entier, je lui cède totalement le contrôle, et je lâche prise. J'oublie aussi mon passé, et mon avenir. Je ne peux plus que profiter de l'instant présent, tandis que les secondes qui s'écoulent semblent durer des années, tandis que le temps a semblé s'être arrêté. Mais j'aime cette torture très douce et très sensuelle.
Et maintenant, je sens ses longs ongles vernis en noir venir s'agripper à ma peau et la griffer tout en descendant le long des côtés de mon dos. Puis c'est de nouveau sa bouche qui se pose sur mon torse, et ses dents qui ne tardent pas à enserrer ma peau entre elles. Puis qui lâchent tout, et l'ensemble de sa bouche qui remonte caresser la mienne à moi, lécher mes lèvres à moi, faire l'amour avec ma bouche à moi. Lorsqu'elle cesse de m'embrasser, c'est pour me questionner :
- Comment est-ce que tu te sens ?
- Je me sens... En harmonie, je réponds immédiatement et sans la moindre hésitation, je me sens complètement libéré. J'adore me sentir comme ça. C'est comme si... Comme si je méditais et que j'arrivais à faire s'échapper mon esprit. Comme si des ailes d'ange poussaient dans mon dos et me permettaient de m'élever vers le ciel. J'ai l'impression d'être un oiseau libre et heureux, d'être un ballon qui vole serein dans le vent, j'ai l'impression d'être monté au ciel. Je crois que tu m'as emmené au Paradis.
- Tu l'as toi, la clé du Paradis. Je te demanderai bientôt de bien vouloir l'utiliser.
J'ai très bien compris ce sous-entendu coquin. J'esquisse un nouveau rictus excité, tandis que je sens Elmah détacher la cravate de mes poignets. Je ne sais pas ce qu'elle en fait après cela, elle l'a très certainement jetée ailleurs. Désormais, elle me demande de me tourner de l'autre côté, et de me mettre à quatre pattes. Mais vos désirs sont des ordres, Maîtresse Elmah... On dirait bien que mon examen chez le docteur est terminé. Maintenant à quatre pattes sur son lit, je sens le bas de son ventre venir se frotter contre mes fesses, et c'est sans surprise que je sens également sa main venir les claquer un grand coup. ZLAM ! Je ne sais pas quelle bêtise j'ai pu faire pour mériter une telle fessée.
Elmah a l'air soudain beaucoup plus énervée, et me demande sévèrement :
- Ce bandeau que tu t'es mis sur les yeux, Sylvain, tu l'as volé ? C'est très vilain !
Bien sûr, c'est elle-même qui l'a acheté en toute légalité et qui me l'a passé autour des yeux, mais je décide de me laisser prendre à son petit jeu.
- Oui, mais Elmah, s'il-te-plaît, je suis désolé, je ne savais pas que c'était si grave, et je recommencerai plus, c'est promis !
- Oh, je ne sais pas si je ferais bien de te croire, en entendant tu mérites bien ça, petit sot !
ZLAM ! Encore une fessée, plus grande encore que la précédente.
La porte est verrouillée, et même Sylsia ne pourra pas rentrer dans la chambre (oui parce que Sylsia c'est la meilleure amie d'Elmah qui squatte tout le temps chez elle, elle est super sympa mais elle adore s'incruster dans notre vie privée, je sais pas pourquoi... Sa curiosité l'emporte bien trop loin). L'espace est confiné. Aucun de nous n'est claustrophobe, il n'y a que du contraire ; nous nous sentons même très à l'aise dans cette petite chambre. C'est pourquoi Elmah décide que c'est le moment de « passer aux choses sérieuses ». Enfin.
Après m'avoir fessé une dernière fois, elle me demande de bien vouloir me retourner de nouveau sur le dos, et de m'allonger. Je le fais sans discuter. On y est presque Sylvain, ton zizi va pouvoir s'exciter dans quelque-chose. Elmah m'a laissé tout seul sur le lit, elle m'a juste lancé de ne pas bouger avant que je la devine s'éloigner.
Lorsqu'elle revient, elle m'annonce qu'elle a quelque-chose entre les mains, qu'elle va devoir me passer autour du pénis. Elle me demande de bien vouloir rester calme, et de ne pas m'inquiéter. Effectivement, je sens ses mains glisser quelque-chose autour de ma... Péninsule. Je sens le latex ; bien sûr c'est une capote. Comme ça on sera bien protégés. J'ose juste espérer qu'elle l'a mise correctement. Ça va, tu peux quand-même lui faire confiance, vu comment elle s'y est bien prise avec toi depuis le début... Je me dis. Je m'habitue rapidement à la sensation, je me détends de nouveau, et je suis de nouveau à l'écoute de ses consignes.
Elle me demande de garder les jambes closes. Elle m'affirme qu'elle va s'occuper de tout. Je lui fais confiance, je ne panique pas. Je l'aime, je la laisse faire. Je sens ses cuisses écartées venir se poser contre les miennes. Elle m'affirme encore une fois qu'elle s'occupe de tout avant que je ne la sente saisir mon sexe. Je ne sais pas, je ne vois pas précisément ce qu'elle est en train de faire. Je ne peux que le deviner. Elle doit être en train de le tripoter comme un jouet, elle doit essayer de se le mettre dedans. Effectivement, je me sens rentrer dans quelque-chose. Je ne sais pas comment définir ça, je ne vois pas, mais c'est... Je ne peux pas me référer qu'à ma vue. Je ne sais pas à quoi ça ressemble en chair et en os, mais c'est un peu... Je ne sais pas, c'est un peu gluant, mais d'un gluant pas désagréable. C'est presque moelleux. C'est de la chair humaine. C'est un vagin de fille, un vrai vagin de fille. Je n'arrive toujours pas à croire qu'elle soit vraiment entrain de me dépuceler, là.
Je commence à bouger un peu en bas, à faire des mouvements, tout en continuant de me laisser guider par sa main avec lequel elle tient toujours fermement le bout de ma... Péninsule, et par les mouvements qu'elle fait elle-même, qui se synchronisent rapidement avec les miens. Je la laisse faire presque tout. Après tout, je l'aime, je lui fais confiance, je lui ai cédé le contrôle, et puis de toutes évidences elle est bien plus expérimentée que moi. Et oui, contrairement à moi Elmah a déjà fait l'amour de nombreuses fois avec son ancien petit-copain... Même si elle me rappelle à chaque fois que c'est moi le meilleur des deux. Mais bon, comme je lui fais confiance, je la crois. J'ai de quoi je pense, la façon dont il l'a larguée a très certainement dû casser tout le reste de leur histoire, et pourrir les souvenirs qu'elle s'était fait de lui.
Moi je ne serai jamais comme ça. Si jamais un jour je ne suis plus amoureux d'elle, j'irai en discuter calmement avec elle, en face, et surtout, je ne me serai pas déjà mis avec une autre fille ou un autre garçon entre-temps, moi. J'espère que ce jour n'arrivera jamais, ou du moins qu'il n'arrivera pas de si-tôt. En attendant, je ne suis plus censé pensé ni à mon passé, ni à mon avenir. Je suis censé avoir tout oublié, ne ressentir plus que le moment présent.
Je reviens dans le présent. Je suis en train de faire l'amour, en Andromaque, avec Elmah, pour la première fois, au bout de dix mois, approximativement, de fréquentation amoureuse. Elle et moi, ça a été le coup de foudre dès le début. Je me sens détendu. Je sens toujours cette chair entourer ma péninsule, je sens toujours mes mouvements et ceux d'Elmah guider notre acte.
Au bout de plusieurs longues minutes, j'ai senti mon pénis durcir, pourtant je n'ai à aucun moment senti la moindre pulsion au niveau du gland due à une réelle éjaculation. Lorsque nous avons décidé de nous arrêter et que j'ai confié cela à Elmah lorsqu'elle m'avait demandé comment j'avais trouvé cela, elle m'a embrassé le front après m'avoir enlevé mon bandeau des yeux, et m'a affirmé que pour les filles comme pour les garçons, il n'était pas fréquent – et même pas possible, d'avoir un véritable orgasme dès la première fois. Mais je me souviens aussi qu'elle m'a affirmé que j'avais quand-même bien réussi mon « boulot », puisqu'elle, elle en avait eu un vrai, d'orgasme. C'est sûr, puisqu'elle a déjà pas mal d'expérience. Elle m'a aussi promis que plus on recommencerait, mieux je connaîtrai mon corps, et plus j'aurai de chance d'en avoir un vrai, un jour.
Ce après quoi elle m'a serré très fort dans ses bras, et je me suis endormi. Je me rappelle avoir vécu et revécu notre acte des centaines de fois dans mes rêves, cette nuit-là.
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