Aujourd'hui, le thème du texte était le suicide. Donc attention, si ce thème vous touche, je vous déconseille de lire ce texte.

Et si vous avez le choix entre mourir ou parler, sachez que mes dm sont ouverts. Sachez que vous valez le coup qu'on se batte pour vous et sachez que vous trouverez toujours quelqu'un sur qui vous pourrez vous appuyer. Vous êtes magnifiques, vous êtes légitimes, vous n'êtes pas inutiles et surtout, rappelez-vous que vous êtes aimé•e•s.

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Je fais quelques pas et observe la ville vivre en contrebas.

Les silhouettes s'activent, les voitures courent, les feux clignotent. Tout fonctionnent et tournent à merveille, même alors que mon univers s'est écroulé.

Les gens avaient tort. Ils avaient tous tort : le manque ne s'en va pas, la douleur ne diminue pas, le temps ne guérit rien.

Toutes ces belles paroles qui voguent dans l'air ne sont que de vulgaires mensonges qui tentent de rassurer les esprits sains. Ils veulent simplement se convaincre que la vie vaut la peine d'être vécue, que les incendies qui ravagent nos coeurs ne sont qu'éphémères et qu'on trouvera toujours une étincelle pour essayer de faire revivre la flamme qui illumine notre âme.

Parce que c'est plus simple comme ça, parce que c'est moins effrayant, parce que ça donne une raison de se battre et d'accepter les déchirures qu'on nous envoie à la figure.

Mais la vérité c'est que la vie n'est qu'un tas de blessures qui s'empilent et qui ne guérissent pas à chaque fois.

Ce n'est qu'une feuille qui se consume et qui détruit le peu de bonheur qu'on est capable d'emmagasiné et qu'on arrive jamais à garder.

J'ouvre les bras et ferme les yeux, la mort me salue et je souris un peu. Toute cette souffrance qui érafle mes entrailles va cesser et je vais enfin m'envoler. Je vais rencontrer les étoiles et me laisser envelopper par la Lune.

Mon corps se balance vers l'avant et je sens l'air fouetter mon visage. L'oxygène traverse une dernière fois mes poumons, avant que mon corps ne gifle le béton.

Je peux enfin m'évader.