Chapitre XIV : Conflicted
Bon il se trouve que j'ai procédé à quelques arrangements sur les précédents chapitres, essentiel à mes yeux. Puisque cela concerne majoritairement des arrangements scénaristiques et que je comprends que vous n'ayez pas envie de tout relire, je vais résumer les changements :
-Maxen est désormais un SORCIER, cela ne change pas grand chose pour l'instant mais ca viendra. (une coquille glissée dans mes fiches de personnages que j'avais oublié de corriger, mea culpa 🙇*implore le pardon des lecteurs*) et j'insiste sur le côté anormalement banal de son apparence (ouah ça fait tellement méchant dit comme ça xD)
-Ian possède une nouvelle description plus détaillée que simplement "il a les yeux dorés et des cornes" (bon ok il y avait un peu plus mais pas tant que ça x) ), désormais c'est un démon de 1m90 avec des yeux dorés, des cheveux blancs coupés courts, la peau bronzée, des traits d'asiatique des steppes (->Mongol), très mince et des cornes torsadées couleur cuivre). C'est un peu plus précis maintenant hein !
-MaJ de la description d'Auxanne (des détails sur sa silhouette qui est décrite comme souple, musclée et dépourvue de courbes féminines, ainsi que sur son visage qui donne une impression globale d'innocence/douceur (lol xD) )
-Idem pour Faelan qui hérite d'un nez cassé et description du charisme des vampires (caractéristique héritée avec le vampirisme, commun avec les succubes/incubes (coucou Lucas MarcheuseBlanche <3), sert à attirer leurs proies (normal quand ta capacité à survivre dépend de ta capacité à séduire les gens)
-Nathan est aussi décrit plus précisément (Des yeux bleus, cheveux d'un noir profond, une peau parfaite, des traits parfaits, bref il ne paraît pas humain et son apparence trop calculée pour être le fruit d'un hasard génétique) afin d'éviter le côté trop "uniquement défini parce qu'il est mignon" (et éviter un syndrome mère-grand hein SwanFairy #privatejoke x) )
-Le nom de l'Adn magique est désormais Animus (racine latine plus proche de l'idée que j'en ai ^^)
-Nathan est désormais un des faes ajoutés par les deux cours (qui ont réussi à se mettre d'accord pour une fois x) ) pour rendre la délégation plus puissante (c'est un Amplificateur, il augmente les pouvoirs de façon démentielle) afin de lutter contre la vague de meurtre, mais ce n'est pas un dirigeant ça reste un péquenaud :p
-Explication des trois méthodes d'exécution communes à tous les immortels (en général ils en ont plus que 3 avec les faiblesses respectives à leurs races ex : les garous peuvent être tués par l'argent, les faes par le fer et les démons par l'acier angélique) qui sont : la décapitation, une blessure au coeur et brûler le corps (les vamps restent plus sensibles que la moyenne au feu ^^). Il existe néanmoins des sorts et poisons qui bloquent les capacités de régénération et peuvent donc être mortels.
Voilà c'est fait ! Donc après cette vague de MaJ de descriptions x), vous pouvez revenir au cours normal de l'histoire. Évidemment pour les nouveaux venus qui ont lu l'histoire avec changements ça vous a rajouté environ 500 mots à lire pour rien (sorry <3). Sinon j'hésite à concourir aux wattys avec cette histoire, j'aimerai avoir votre avis ^^ (en fait j'hésite entre celle là et la Traque, plus courte, mais déjà finie ). Aussi j'ai renommé tous les chapitres selon des titres de chanson et ferais de même à venir parce que je trouve ça sympa ^^ (après est ce que les titres ont un rapport avec le chapitre, c'est une autre question :3)
Bonne lecture ☺
Kelewana
______________
Bon. Visiblement j'étais incapable de me balader dans ce château sans me perdre. C'était fort regrettable. En cherchant le chemin vers la bibliothèque (Afin d'observer quelles étaient les livres lus par le démon), je me suis retrouvée dans l'équivalent des caves. Pour le coup, j'ai bien senti la différence avec le reste du palace.
Exit velours et lumières tamisées, bonjour pierres larges et ténèbres constantes. Cela me faisait amèrement regretter mes pouvoirs, tandis que j'avançais à l'aveuglette avec une vision nocturne déficiente alors que ma forme de Ténébreuse me permettait de scruter les ombres mieux qu'un aigle sa proie.
Alors que je tâtonnais en tentant d'apercevoir une forme, je trébuchai sur un obstacle étrange. N'évitant la chute que grâce à mes réflexes acquis par des années d'entraînement, une bordée de jurons colorées m'échappa et je dus écouter les complaintes lancinantes de mon tibia ayant courageusement absorbé l'impact. Mes petits doigts de pied lui rappelèrent qu'ils étaient les plus grands martyrs que ce corps ait jamais connu. Stoppant la dispute (Pour ne pas reconnaître que mes auriculaires avaient raison et vexer comme un poux mon tibia, j'en avais encore besoin), je m'accroupis afin d'observer la cause de mon problème d'équilibre.
Je commençai mon inspection en l'effleurant du bout des phalanges. Aussitôt une lumière bleue s'échappa et se propagea dans des rainures creusées dans la pierre à cet effet. Me protégeant les yeux afin d'éviter d'avoir la rétine plus brûlée qu'une chipolata dans un barbecue, je pus constater que les lignes lumineuses se répandaient de plus en plus, éclairant le couloir dans lequel je me cognai la tête depuis plus d'un quart d'heure et touchant ça et là d'autres pierres qui étendaient à leur tour cette épidémie luisante dans tout le sous-sol. Et bien. Au moins ça en jetait plus comme luminaire que mes vieux abats-jour Ikea. Faites toujours confiance aux mages pour trouver un moyen de se la péter pour des détails inutiles.
Me déplaçant de manière à mieux voir les glyphes courants le long de la pierre (Qui semblait être du basalte donc l'architecte avait finalement craqué après l'indigestion de marbres qu'était les étages supérieurs) je reconnus trois d'entre elles.
Je me tapotais la lèvre, faisant tourner l'assemblage hétéroclite de stupidité, grande gueule et tendances meurtrières qui me servait de cerveau. Où les avais-je bien vues ? Ce n'était pas dans un grimoire banal, c'était dans le Morellonomicron qui servait de référence aux magiciens les plus avancés. Mais pourquoi avais-je regardé ce bouquin ? Je ne savais rien sur la magie. Soudain la page m'apparut, aussi claire que si je l'avais sous les yeux. Je me frappais la tête. C'était des runes de téléportation ! Puisqu'elles étaient intégrées au bâtiment, je supposais que c'était une de ses demeures magiques construites pour se déplacer au gré des envies de son propriétaire. Une idée entraînant une autre, je compris comment Ian avait pu déplacer le château avec si peu de moyens. Tout le matériel était déjà sur place, il avait juste à se baisser pour s'en saisir. Bon ok, il fallait au moins avoir une petite dizaine de magiciens à vue de nez, mais ça restait plus facile que déplacer les gens un par un.
Par contre cela accentuait mon impression que quelque chose de louche se tramait déjà, avant même que les invités arrivent. À moins d'être un sombre abruti, on organisait pas une réunion super secrète avec autant de personnalités royales dans un bâtiment qui peut se balader entre les dimensions. Une simple question de bon sens. Donc il y avait un troisième niveau de complot après celui prévu pour se débarrasser de Luc et celui prévu par le bras droit du-dit Luc pour une raison inconnue, mais je ne voyais pas quelles étaient leurs motivations. Surtout que si je sentais le piège venir, Ian aussi. Pourtant celui que l'on surnommait le Stratège était tout de même venu. Pourquoi ? Le gain devait être plus important que le smartphone d'un adolescent (Surtout si il n'a pas effacé la conversation avec Cathy-PlanQ) pour qu'il risque sa vie, se ramène avec une légion démoniaque en terrain ennemi et utilise une part importante de magie pour lire des livres. Il me manquait toujours des informations mais le puzzle progressait. Au moins je savais pourquoi il récompensait la moindre info sur Maxen, c'était un os jeté aux invités pour qu'ils le rongent pendant qu'il mènera ses petites affaires tranquillement.
Commençant à remonter le couloir afin de revenir à ma chambre, je me souvins d'un détail plutôt frappant. Ian était constamment entouré de gardes du corps démoniaques comme il sied à un conseiller proche de l'Empereur, ce n'était pas le cas dans la bibliothèque. Aucun soldat ne patrouillait dans les rayonnages ou simplement gardait la porte. Comme si il leur avait fait faux bond. Mais pourquoi craindrait-il ses propres gardes ? Que savais-je sur lui qui pouvait justifier sa fuite ? Le bibliothécaire ne m'avait donné que quelques informations sur Ian. Juste que cela faisait une dizaine de mois qu'il arpentait l'univers à la recherche de quelque chose. Frustrée, je tapai dans le mur de mon poing gauche. Aïe, je m'étais fais mal en plus ! Serrant ma main douloureuse, je continuai de fouiller mon esprit, sentant que la réponse était là...mais je n'arrivais pas à la retrouver. Soudain un cri résonna dans les couloirs, me sortant de mes réflexions plus efficacement qu'un saut d'eau froide du lit.
Dégainant une de mes dagues et un de mes poignards, je me rapprochais furtivement de la source du bruit. Au détour d'un mur, une jeune femme était acculée par un assaillant visiblement masculin.
Ne pouvant distinguer leurs traits, je n'avais aucune idée de leurs identités. Je me mis donc en garde et me glissais derrière l'homme. Il avait bâillonné la femme et fouillait à présent dans son décolleté sans l'autorisation de sa propriétaire. Profitant de son manque d'intérêt évident pour ce qui l'entourait, j'avançais dans son dos. La malheureuse me vit et je lui intimai silencieusement de ne pas me regarder. Comprenant le message, elle arrêta de me fixer et recommença à se débattre, distrayant son agresseur. Ce dernier lui asséna une violente gifle qui la sonna. J'étais à moins d'un mètre derrière lui et dus me retenir de toutes mes forces pour ne pas bondir aussitôt. Choisissant plutôt la prudence, je progressai, dents serrées, centimètre par centimètre. Quand enfin je fus à portée je fis coulisser mon poignard sous sa gorge en un geste rapide. Mais puisque je jouais décidément de malchance, ce fut aussi le moment où il recula pour mieux arracher les vêtements de sa victime.
La lame ne fit qu'effleurer son cou, traçant une balafre superficielle et il profita de la poignée de dixièmes de secondes qu'il avait pour dégainer un glaive de sa taille. Et merde. Sachant que j'avais fait une erreur monumentale en ne le désarmant pas avant d'essayer de le stopper, je commençais à tourner autour de lui, guettant la moindre occasion pour lui bondir dessus. Il fit de même, profitant de sa portée supplémentaire pour tenter un coup vicieux sous mes côtes. Je fis une esquive en bondissant sur ma droite mais il enchaîna directement avec un coup circulaire. Son glaive me toucha et, sans être grave, la blessure était plus profonde que celle que je lui avais infligée. Ne m'attardant pas, je lui lançais mon poignard vers sa tête, le déconcentrant et me permis de m'avancer suffisamment pour le frapper à l'épaule de ma dague. Il grogna et répliqua d'une estocade vers mon ventre.
J'évitai le coup en me jetant vers l'arrière cependant il avait réussi à regagner la portée que j'avais acquise. Sortant un nouveau poignard de mon étui de cuisse, je décrivis à nouveau des cercles autour de lui. Cette fois-ci, il était plus patient et attendait ma prochaine tentative pour réagir. Puisque la situation risquait de s'éterniser, ce qui n'était pas un avantage vu que j'étais sous ma forme de mortelle contrairement à lui qui avait déjà commencer à régénérer, je sortis plusieurs poignards et en comptais désormais trois dans ma main droite.
Lançant le premier en visant son bras d'arme il contra aisément ma lame et se prépara à contrer une attaque contre son flanc exposé. À peine avais-je jeté mon arme que j'effectuais une roulade entre ses deux jambes. Tailladant ses cuisses de mes poignards restants et de ma dague, j'eus le temps de me relever et de lacérer son dos. Son rugissement de douleur résonna dans les couloirs vides. J'avais touché une artère fémorale, une blessure mortelle pour un humain. L'immortel n'en serait que ralentit. Profitant de l'avance et du supplément de vitesse que j'avais dangereusement acquis, je sautai et touchai le plus de chair possible. Coup après coup, il se faisait plus lent, ses ripostes plus molles. Avisant une ouverture dans sa garde au niveau du torse, je m'engouffrai toutes lames dehors pour l'attaque finale. À la place, je rencontrai son poing qui me fit voler à plusieurs mètres de lui.
Me relevant en grimaçant, je me mis à nouveau en garde et m'apprêtais à frapper de nouveau lorsqu'un éclat métallique capta mon regard. La fille. Elle était toujours là, spectatrice silencieuse et avait récupéré un de mes poignards dans la bataille. Utilisant à mon profit cette information, je fis un pas de côté sur ma gauche, de manière à positionner le dos de mon ennemi face à elle. Notre différence de portée faisait que je ne pouvais pas le faire reculer, cependant il était tout à fait dans mes cordes de ne pas le faire avancer.
Cherchant à me faire tomber ma garde, il alterna tentatives d'estoc et de taille. Il me fit perdre un poignard et me toucha à plusieurs reprises, à l'avant bras et à la hanche. Essayer de le contenir sans le faire bouger n'était pas aisé, néanmoins j'eus la satisfaction de le mordre au visage de ma lame après une botte vicieuse. Alors que j'allais céder et tenter une approche plus agressive, la jeune femme l'attaqua enfin. Elle plongea mon poignard entre deux vertèbres, me permettant de me jeter sur lui. Un violent coup du pommeau de ma dague l'assomma à moitié et je saisis un stylet dans ma manche. Le plantant juste à côté du cœur, je fis tourner la lame pour faire bonne mesure. Plaçant mon dernier poignard au dessus de sa gorge, je pus enfin voir son visage. Putain. Dire que je pensais que cette journée serait mieux que la précédente.
Le visage du roi des Faunes se fit moqueur sous ma lame.
-Alors ? Ça sent les emmerdes ?
Connard.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top