Genre : histoire d'horreur.

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Un sourire sadique s'étira sur les lèvres de mon assaillant...

Je sursautai de mon lit, le cauchemar était tellement réaliste. Son visage était peu éclairé, ses deux globules rouges me fixaient, son sourire de psychopathe me donnait de la chair de poule.

À présent, je grelottais, prise par de soudains soubresauts.

Ça faisait un mois que je vis dans l'Enfer, mais personne ne s'est Indigné de me sauver.

Je secouais ma tête, ne voulant asperger d'autres pensées négatives. Je suis sûre que mes parents m'ont cherché, ils ont trouvé la maison où je me situe pour pouvoir faire une belle attaque.

Je regardais les barreaux tout neufs fixées par mon reteneur, la fenêtre était déjà petite et ne me laissais aucune échappatoire vu les quelques barreaux qui donnait l'impression que je suis en prison, en fait, je le suis, en quelque sorte.

Le ciel affichait 6:00 du matin, il devrait sûrement arriver d'une minute à une autre, et mes pensées se réalisèrent :

"Bonjour Audrey, j'espère que tu as bien dormi. Prends ça, tu doit reprendre un peu de force."

Il me lança presque le plateau au visage, je le regardais avec peur et haine.
Il avait une taille élancée, ses cheveux noirs comme la nuit brillaient même avec une faible présence de la lumière. Ses yeux, quant à eux, était d'un rouge orangé, traduisant son enthousiasme et réunis. 

Il esquissa un sourire au coin et sorti de ma prison en fermant la porte grinçante à double-clé.

J'étais seule, personne ne pouvait m'aider, je ne pouvais faire confiance qu'à moi-même, vu que personne ne pouvait m'aider.

Une question me revint à la tête, pourquoi c'est moi qui doit subir son martyre, ses colères et ses angoisses ? Pourquoi je suis choisie ? Qu'est ce que j'avais fait de mal pour mériter une telle punition ? Pourquoi les ados de mon âge vont au lycée alors que moi, je suis coincée ici ? Pourquoi je ne peux pas vivre comme tout le monde ? Pourquoi ?
"Parce que tu n'es pas comme tout le monde, me souffla ma conscience."

Je grattais mon poignet, là où se trouve LA chose anormale, LA chose qui me fait distinguer des autres : LA marque des ténèbres, dit-on. On m'a dit que je suis née avec le tatouage du feu et du vent, ce qui me fit mériter quelques surnoms comme "sorcière", "fille du démon" ou parfois encore "Satan lui-même".

Depuis toute petite, on m'a évitée, harcelée à des occasions, et je me suis renfermée sur moi-même.

Je n'avais jamais fait de mal à une mouche, alors pourquoi tous ces regards haineux ? Pourquoi tous ces mots blessants ? Pourquoi toutes ces bousculades ? Qu'est ce qu'une jeune innocente femme comme moi aurait pu faire dans sa vie pour que tout le monde la déteste, la hais, l'évite comme une peste ?

Un soupir sortit d'entre mes lèvres, beaucoup de questions tournaient autour de moi mais aucune réponse ne me parut en évidence. Aucune.

Je me levais malgré mon corps endolori et affaibli pour faire mon rituel du matin et manger ce que m'a donné Brian , l'offenseur dont j'ai enfin connu le nom.

 
         Pdv Brian:
Je ne comprenais pas pourquoi je ne ressentais aucune joie de lui avoir fait subir toutes sortes d'atrocités. J'aime bien voir les coupables se tordre de douleur, ceux dont la justice n'a pu régler leurs comptes. Mais je n'ai jamais intensifié les tortures sur quelqu'un avant Audrey, elle était si.. mystérieuse.

Je la torturais de tous mes efforts, mais bizarrement, sa peur ne m'apportais aucune joie. À cause d'elle, j'ai dû passer des nuits blanches pour me casser la tête et trouver à chaque fois des solutions originales, si ce que je trouvais étaient des solutions...

Cette fille me mettait hors de moi, elle était, et elle l'est encore, la source de mes problèmes.

    Pdv Audrey :
Je sirotais tranquillement mon verre d'eau tiède mélangée à d'ingrédients indescriptibles quand le vertige s'empara de moi. Je fus propulsée vers l'arrière par une force invisible... Je fus prise d'un mauvais pressentiment.

Je tremblais de tout mon corps, se doutant des péripéties qui vont se succéder. Et le pressentiment se réalisa..

La porte claqua pour laisser place à un Brian furieux. Ses yeux scintillaient d'une lumière rouge-sang. Si les regards auraient pu lancer des éclairs, j'aurais été morte en une fraction de seconde.

Il se précipita vers moi puis me prit par le col de mon vêtement. J'étais paralysée de peur, incapable d'esquisser un quelconque geste. Il entrouvrit sa bouche pour me laisser admirer sa denture complète et ses canines blanches bien pointues.

Comment ne l'ai-je pas deviné plus tôt ? C'était un monstre, un vampire en plus.
Je ne croyais pas aux mythes, aux légendes, aux histoires que content les grand-mères, mais je ne saurais décrire ce qu'il est vraiment.

Je m'affolais, comprenant enfin ce qui se passait, mais restera tellement son emprise sur moi que toutes mes tentatives de fuite furent vaines. D'un coup sec, il dégagea mes cheveux blonds, dévoilant ainsi la douce vulnérable peau de mon cou. Il approcha petit à petit son visage de mon cou puis y implanta ses crocs sous mon cri effrayé.

  "On annonce, avec profonde tristesse, la mort de Audrey Greyson. La femme portée disparue pendant plus d'un mois."

                              À suivre...

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