Rencontre Albaras/Aqualia :

Disclaimer : Etant écrivaine d'un univers très vaste, j'ai inventé ma propre mythologie. La Mythologie Sterennéenne. Vous en avez un petit aperçu dans "L'Espoir des Anges", mon histoire principal sur Wattpad. Cette mythologie m'appartient et bien évidemment j'ai les preuves de ce que j'avance. Je pense avoir fait mon maximum pour comprendre l'histoire ici sans connaître ma mythologie par coeur. Bien sûr moi je la connais, donc mon opinion est biaisée. Si vous trouvez que quelque chose n'est pas assez clair, n'hésitez pas à me le dire en commentaire ou MP. Je m'arrangerais pour modifier le truc pour que ce soit clair pour tout le monde.

Merci à vous ! Bonne lecture !

(Je vais réorganiser les chapitres de cette histoire Wattpad pour que les nouvelles soient rangées dans l'ordre chronologique. Dans toutes les nouvelles, Aqualia est là mais elle n'a pas forcément le même âge. Donc voilà !)

***********************************************************************************************

          Albaras observait le monde de ses yeux noirs de jais, la fenêtre grande ouverte. Il savait que les humains qui passaient voyaient le Manoir, mais pas lui, le grand homme mât de peau avec les cheveux courts et rouges. Il était à peine 8h dans cette belle ville de France, que les humains étaient déjà en train de se presser, se bousculant, criant au téléphone ou sur les autres parce qu'ils n'avancent pas assez vite. Les klaxons des voitures résonnaient déjà dans toute la ville, il soupira.
- Ah ! Ce que j'aime Paris ! Lança-t-il en avant son café.
          Il continua d'obserser et, d'un seul coup, il remarqua une jeune fille. Elle avait de longs cheveux violets et les yeux de la même couleur. Elle ne devait pas avoir plus de dix ans, elle n'aurait pas dut être toute seule. Il ne la connaissait pas. Mais elle le voyait. C'est lui qu'elle regardait, attentivement, pour essayer de voir si ses yeux étaient noirs ou marron.
- Seb' ! Lança-t-il sans quitter la fillette des yeux. Il y a une petite fille devant la porte, fais là entrer et propose-lui à boire. Un chocolat chaud fera l'affaire.
- Bien !
          Sebastian, un homme d'une trentaine d'années aux courts cheveux blonds et aux yeux bleus, sortit de la salle à manger et descendit les escaliers jusqu'au grand hall afin d'ouvrir la double porte de bois dans l'entrée. Il dépassa le seuil de l'entrée et regarda la petite fille aux longs cheveux violets.
- Bonjour, je suis Sebastian, majordome de monsieur Albaras. Il vous invite à entrer, acceptez-vous ?
- Pourquoi il veut que je rentre ? Rétorqua la jeune fille.
- Pour discuter, il est rare que des gens le voient lorsqu'il n'est pas dehors, sourit le majordome. Il vous offre à boire également, un chocolat chaud si cela vous convient. Vous êtes seule ?
- Oui, je suis seule. Et je veux bien venir.
          Sebastian pivota sur ses jambes pour laisser la petite fille entrer.
- Quel est votre nom jeune demoiselle ? Que je puisse vous nommer au Seigneur Albaras.
- Aqualia, Aqualia Fostier.
- Très bien Aqualia, je vais vous installer dans le salon de thé et aller prévenir mon maître que vous avez accepté son invitation, cela vous va ?
- Arrêtez de me vouvoyez et ce sera bon pour moi, Sebastian.
- Très bien, sourit Sebastian. Allons-y.
          Sebastian fit monter la jeune fille par les escaliers et la guida à travers le couloir en face de l'entrée. Ils entrèrent dans une des portes à droite dans le couloir. Contrairement à ce que les apparences laissaient croire, la pièce était énorme, mais plus que ça, l'extérieur se trouvait dedans. De l'herbe verte parsemé de fleurs blanches, jaunes et bleues, des arbustes un peu partout avec des oiseaux chantant dessus, une petite table en bois blanc avec quatre chaises de la même facture avec un service à thé et des fleurs en pot. Aqualia put voir deux grands arbres au fond, avec des fruits qu'elle ne connaissait pas. Sebastian lui tira une des chaises et prit l'une des trois théières pour verser son contenu dans une des tasses en porcelaine. Il repassa la porte dans l'autre sens pendant que la jeune fille attandait. Il monta la deuxième série d'escaliers et entra dans une grande chambre. Un lit trois places défait, un grand tapis partant du lit pour aller jusqu'à la fenêtre. L'homme aux cheveux courts rouges et aux yeux noirs posa sa tasse de café sur le rebord de la fenêtre et se tourna vers le blond.
- Elle a accepté, assura Sebastian, elle t'attend dans le salon de thé. Elle n'a pas eu l'air surprise que tu l'invites, et elle ne m'a rien demandé sur le Palais.
- Je suis certaine qu'il y a quelque chose de magique en elle, de divin même. Et je vais trouver ce que c'est.
- Comment tu vas faire ?
- Oh mon cœur, sourit Albaras en relevant le visage de son majordome en tenant son menton. Je vais juste lui demander, c'est une petite fille de dix ans, je suis sûr qu'elle adore parler.
- Arrête de m'appeler comme ça s'il te plaît, c'est pas cool, souffla Sebastian.
- Pourquoi ? Je te signal que tu n'es pas juste mon majordome, si ? On sort presque tous les soirs au resto, au ciné, on couche ensemble et tu es juste mon majordome ?
- Pas pour moi non ! Mais c'est juste un jeu pour toi, quand je ne serais plus là tu me remplaceras comme tu l'as fait avant, mais ce n'est pas le moment de parler de ça, elle t'attend.
     Sebastian entreprit de quitter la chambre quand Albaras lui attrapa la manche pour le retourner vers lui. Il l'embrassa en le serrant contre lui.
- Je ne veux pas que tu penses ça Sebastian, c'est faux d'accord ? Tu sais combien de temps il m'a fallut pour trouver quelqu'un à qui je voulais m'attacher ? Des centaines d'années d'accord ? Je n'ai pas eu de vraies relations depuis des centaines d'années. Bien sûr que j'ai eu des relations d'un soir, je suis créé à l'image des hommes, mais je n'ai pas l'intention de te remplacer.
- Mais je suis mortel, tu finiras par m'oublier, dans des centaines d'années peut-être mais tu le feras, souffla Sebastian.
- C'est pour ça que je t'ai proposé d'être un apprenti, si tu es un de mes apprenti je peux te rendre immortel, mais je veux que tu sois prêt pour ça, et tu n'as pas réfléchi.
- Je... je ne sais pas ce que ça implique d'être immortel...
- Moi je sais ! Lança Aqualia, adossé à l'encadrement de la porte.
- Aqualia ? S'étonna Sebastian. Comment tu nous as trouvé ? Le Manoir est immense.
- J'ai juste utilisé mes pouvoirs, sourit Aqualia. Et comme je suis une petite fille de dix ans et que j'adore parler, si nous en discutions autour d'une tasse de chocolat chaud ?
- Je te l'avais dis qu'elle était bizarre cette petite, sourit Albaras. On te suit Aqualia, tu connais le chemin ?
          Les trois personnes se rendirent de nouveau dans la pièce/jardin qui servait de salon de thé et s'assirent autour de la table. Sebastian servit du chocolat chaud à la petite fille et du thé à Albaras et à lui-même. Aqualia regardait avec attention les deux arbres au fond du jardin.
- Donc, Aqualia, je me présente, je suis Albaras, fils de Onarchie, Dieu d...
- Dieu du Chaos, je sais, sourit Aqualia. Vous êtes un Animé des Pêchés, je me trompe ?
- Effectivement, je suis la Colère, continua Albaras en cachant sa surprise. Tu es une apprentie ?
- Non, sourit la petite fille en balançant ses jambes, pas au sens propre. Vous connaissiez Sterenn ? La Déesse des Anges ?
- Je ne l'ai pas connu non, on m'en a dit beaucoup de bien, continua Albaras. Mais je connais son fils Edomiël.
- Edomiël a eut une mission, confiée par sa mère, Sterenn. Il devait choisir quelqu'un avec des critères que lui-seul connait et lui offrir un pouvoir ou une capacité par jour. C'est moi qu'il a choisi quand j'avais trois ans, depuis, chaque nuit, il vient me voir en rêve et me demande quel pouvoir je veux. C'est pour ça que je t'ai vu, je vois ce qui est caché aux yeux des autres.
- Je comprends, sourit Sebastian. C'est pour ça que le nom de Fostier me disait quelque chose, ta maman s'appelait Sterenn aussi, je me trompe ?
- C'est bien ça, déglutit la jeune fille. Dans ma famille nous avons tous plus ou moins des pouvoirs.
- Ouais, confirma Albaras. La famille Fostier, je me souviens. Mais pourquoi tu es là ? Enfin je veux dire, le Manoir impressionne toujours les gens, mais pourquoi tu me regardais ?
          Aqualia se tourna de nouveau vers les deux arbres et soupira avant de sourire. Elle but ce qui restait de sa tasse de chocolat et posa ses mains sur ses genoux.
- Je ne sais pas, j'ai comme... entendu une voix m'appeler, ça m'arrive souvent.
- Aucune de tes capacités ne correspond à ça ? S'étonna Sebastian. Comme la même qui t'a permis de voir Albaras ?
- Je l'entendais déjà avant d'avoir cette capacité, je l'entends depuis aussi longtemps que je m'en souviens. En fait avec mon grand-frère, on pense que c'est ma mère. Elle me donne des indications sur ce qui... pourrait m'aider ? Ou m'intéresser ? Je n'ai pas besoin de savoir ce que c'est tant que ça ne me fait pas de mal, n'est-ce pas ?
- Sans doute, sourit Albaras en regardant les arbres à son tour. Tu sais ce que c'est ?
- Non, répliqua Aqualia du tac au tac. Pourtant j'ai appris énormément de manuel botanique par cœur, même ceux qui ne viennent pas de la Terre, la Mythologie d'où tu viens aussi, d'ailleurs je croyais que personne ne travaillait pour toi.
- Sebastian à commencé à travailler ici parce qu'il s'est fait virer de son appartement, apparemment il causait beaucoup de troubles la nuit. Il était à la rue avec un diplôme d'hôtellerie, alors je lui ai proposé de travailler ici en attendant de trouver un travail.
- Et finalement je ne suis jamais parti, sourit Sebastian. Ces arbres sont un cadeau de l'Animé qui représente la Miséricorde, ils ne viennent pas de la Terre mais du jardin personnel de Endernia, le Dieu de la Nature.
- Je me disais bien que c'était divin ces trucs, mais ce ne sont pas les deux mêmes, si ? Lança Aqualia.
- Tu es très perspicace, avoua Albaras. Tu ressembles beaucoup à ma sœur la plus petite, la Curiosité, elle aussi elle analyse tout ce qu'elle voit. On va faire un jeu, ça te dis ?
- Ouais ! S'émerveilla la petite fille.
- Je te dis ce que sont les fruits de ces deux arbres, si tu arrives à me dire pourquoi Sebastian s'est fait viré, en lui posant juste trois questions, tu joues ?
- Bien-sûr ! Sebastian, tu habitais dans un immeuble, tu pourrais me le décrire et me dire où tu étais dedans ?
- Euh... oui, sourit Sebastian, amusé. C'était un immeuble de trois étages avec deux appartements au rez-de-chaussée et trois dans les trois étages. Il était face à la route et était très mal isolé, on entendait tous les bruits de la route et du bar de l'autre côté de la route. J'habitais dans l'appartement face à la route du rez-de-chaussée.
- Donc tu ne faisais pas de bruit pour les voisins de dessous, mais ce n'est pas une question. D'ailleurs vous étiez deux dans l'appartement, tu m'as dit "on", sourit Aqualia.
- Certes, acquiesça le majordome. Ta deuxième question ?
- Comment tu te sentais après avoir été viré de l'immeuble ?
- Je m'en souviens pas très bien, j'étais drogué après mais, je me sentais trahi.
- Tu sais jouer combien d'instrument de musique ?
- Je te demande pardon ?
- Ben tu dors avec Albaras non ? Dans la chambre il y a un piano, un violon et une guitare, mais vu comme ils sont posés, ce ne sont pas les siens, combien d'instrument sais-tu utiliser ?
- Je... je ne sais pas, au moins une quinzaine, souffla Sebastian.
- Tu as des questions bizarres, sourit Albaras.
- Peut-être mais j'ai trouvé, sourit Aqualia. Tu lui as dit tout à l'heure que tu voulais faire de lui un apprenti, donc il a des pouvoirs. Ils vivaient avec un colocataire, je ne pense pas qu'il sortait avec, sinon ils auraient quitté l'immeuble à deux. En fait c'était un très bon ami, voire son meilleur ami, parce qu'il lui avait parlé de ses pouvoirs et c'est pour ça qu'ils étaient au rez-de-chaussée. C'est cet ami qui a commencé à vouloir le virer de l'immeuble et je pense qu'il a fait signer une pétition à leurs voisins, d'où le sentiment de trahison. Mais vous étiez meilleurs amis, donc pourquoi t'aurai-t-il viré, si ce n'était pas à cause de tes pouvoirs ? Et tu devais sacrément l'embêter avec, donc je pense que tu faisais du bruit. J'ai raison ?
- Oui, à quelques détails prêt, en fait c'était mon demi-frère, plus petit, ajouta Sebastian. Mais pourquoi les instruments ?
- Tu n'en possédais pas à la base, c'est Albaras qui te les a offert, ils n'ont que quelques années tout au plus, continua Aqualia. Et s'il te les a offert, c'était pour que tu te réconcilie avec tes pouvoirs. Donc tes pouvoirs impliquent de la musique, ce qui correspond au fait que tu faisais trop de bruit pour ton frère. Ce qui me fait dire que tu dois avoir le pouvoir qu'on appelle Veilleuse. Tu matérialises des instruments quand tu dors et tu en joues. Pas que quand tu dors d'ailleurs, mais avant que tu ne saches t'en servir, c'était quand tu dormais. Alors ?
- Je suis impressionné, avoua Albaras. Tu connais les romans de Arthur Conan Doyle ?
          La jeune fille secoua la tête. Albaras leva le bras pour que sa main soit au niveau de son visage. Une lumière rouge traversa le creux de sa paume et un livre apparu. Une couverture moitié rouge et moitié blanche.
- C'est la première histoire de Sherlock Holmes, tu as entendu parler de lui ?
- C'était un détective, c'est ça ?
- C'était un génie, ajouta l'Animé. Je te donne ce livre, tu le liras quand tu voudras.
- Merci ! Sourit Aqualia en attrapant le petit livre.
- Et, concernant les fruits, sourit Albaras en se levant pour aller vers les arbres. Les arbres et les fruits n'ont pas de noms, mais on appelle celui de gauche Le Guérisseur, car ses fruits ont la capacité de guérir n'importe quelle maladie, mais pas forcément humaine.
          Il attrapa l'un des fruits et le tourna vers Aqualia, qui s'était levée pour le suivre. Il força un peu sur ses doigts et le fruit s'ouvrit en deux. Aqualia put voir quelques graines tomber de l'intérieur.
- Tu peux le donner sous forme de jus aux animaux en le distillant dans de l'eau comme du sirop, les humains peuvent manger la chaire sans enlever la peau. Et si un arbres ou une plante a mal, comme un cactus qui se flétrirait, tu peux enterrer quelques graines à côté, et arroser. Le jour suivant, la plante reprendra ses formes, ses couleurs, son odeur pour certaines. N'importe qui ou n'importe quoi peut être guéri par les fruit du Guérisseur.
          Sebastian, un panier à la main, commença à cueillir les fruit du Guérisseur. Albaras expliqua à Aqualia que les fruits poussaient en une seule nuit lorsqu'on cueillait ceux déjà présents sur l'arbre. Il s'approcha de l'arbre de droite et attrapa l'un des fruits.
- Cet arbre est un peu différent, sourit-il. On l'appelle le Professeur. Tu as quelques connaissances de la Bible ? Chrétienne je veux dire.
- Je l'ai lu, sourit Aqualia. En entier, de la Genèse au Nouveau Testament, pour un devoir d'école !
- Un devoir d'école ? S'étonna Sebastian. Si jeune ? Tu as bien dix ans, non ?
- Si ! Mais il fallait raconter l'histoire d'un personnage important de la Bible. Et comme je savais que tout le monde allait prendre Jésus, Joseph ou Moïse, alors j'ai lu la Bible pour savoir qui prendre.
- Et tu as pris qui ? Questionna le majordome.
- J'ai choisi Abel et Caïn, je les aime beaucoup ! Sourit Aqualia. Et donc, quel rapport avec la Bible ?
- Les fruits du Professeur permettent d'avoir une prise de conscience. Je ne sais pas trop comment l'expliquer, mais si une personne a des problèmes avec sa mère et qu'elle mange la chaire du fruit du Professeur, elle saura exactement quoi faire pour résoudre les problèmes. C'est une sorte de Fruit de la Connaissance, comme dans la Bible, mais pour un problème bien particulier, tu comprends ?
- Oui mais... si par exemple la personne veut faire du mal à d'autres personnes, tu sais ? Si c'est une maladie de la tête qui l'oblige à faire ça, est-ce que l'un des deux fruits peut l'aider ?
- Aqualia, sourit Albaras. Pour quelqu'un qui est malade et qui fait du mal aux autres à cause de la maladie, le fruit du Guérisseur fera effet comme pour une maladie normale. Mais si la personne n'est pas malade dans sa tête et que c'est juste une envie qu'elle a de faire du mal aux autres, le fruit du Professeur pourrait l'aider. L'aider à se rendre compte que ce n'est pas bien. Mais si c'est vraiment ce qu'elle veut, les fruits ne pourront pas l'aider. Tu comprends ?
- Oui, souffla la petite fille. Ça veut dire qu'on ne peut pas aider tout le monde ?
- Si, sourit Sebastian en se baissant pour être à la hauteur de la jeune fille. On peut aider tout le monde, mais pas que avec la magie. Certaines personnes ont besoin de parler et d'être écoutés, et d'autres personnes ont vécu des choses horribles dans leur enfance ou plus tard et ces choses leur font beaucoup de mal, alors ils essayent de sortir de cette souffrance. Tu sais, tout le monde n'a pas envie d'être aider, et pour ces gens là, on ne peut rien faire. Tu comprends ?
- Oui, déglutit Aqualia. Je comprends. Mais ça ne me plaît pas du tout.
- Ça se comprend, sourit Albaras en prenant deux des fruits que Sebastian avait ramassé, un de chaque arbre. Je vais te donner ces deux fruits. Ils se conservent éternellement, au frigo ou pas, et tu pourras les utiliser comme bon te semble. Même une fois coupé ou ouvert en deux, ils se conservent tout seul.
- Il y a quelqu'un qui peut venir te chercher ? Ou tu dois rentrer toute seule ? Questionna Sebastian.
- Non, Xavier m'attend devant le Manoir. C'est mon grand-frère. Mais je n'ai pas fait ce que je voulais faire en arrivant !
- C'est à dire ?
- Aider Sebastian, sourit Aqualia. Parce qu'il ne sait pas ce que ça fait d'être immortel. Alors je vais te donner l'immortalité pour un an, j'ai le pouvoir de faire ça. A la fin de cette année, je reviendrais et tu me diras si tu veux le rester. Tu le resteras si tu le souhaites.
- Mais tu pourras revenir quand-même avant si tu veux, sourit Albaras. C'est très intéressant de discuter avec toi. Je parlerais de toi à Edomiël.
- D'accord ! Je suis contente d'être venue ! Je reviendrais bientôt !
- Tu seras la bienvenue, sourit Albaras.
          Les deux hommes accompagnèrent la petite fille devant la porte d'entrée. Celle-ci s'ouvrit, laissant la vu sur une rue avec un banc, sur lequel était assit un garçon aux courts cheveux rouges. Avant de le rejoindre, Aqualia se tourna vers Sebastian et leva sa main gauche vers lui. Un halo violet entoura l'homme tandis que les yeux d'Aqualia devenait plus clairs. Tout redevint normal quelques secondes plus tard. La petite fille sourit en serrant le sac où se trouvaient les cadeaux d'Albaras et partit en courant pour rejoindre son frère. Celui-ci se leva alors qu'elle lui racontait ce qu'elle avait vécu. Albaras et Sebastian les regardèrent s'éloigner et le majordome ferma les grandes portes. Les deux hommes entrèrent dans une des salles du premier étage, une grande salle à manger. Une longue table en bois rectangulaire recouverte d'une nappe rouge sang, avec plusieurs chandeliers allumés, de l'argenterie parfaitement mise en place, des chaises en bois avec du velours rouges et un immense lustre de bougies. Albaras s'assit à la place du bout. Sebastian entra dans une pièce de derrière et ressortit avec deux plateaux au bout d'une dizaine de minutes. Il déposa des assiettes pleines de nourriture devant Albaras et à la place d'à côté. Il s'assit à cette place et commença à manger.
- C'était une expérience tout à fait... nouvelle, souffla Albaras. Comment tu te sens ?
- Tout à fait normal, sourit Sebastian. Je verrais bien avec le temps. Cette petite fille était très spéciale je trouve, pas uniquement parce qu'elle a des pouvoirs. Juste, spéciale.
- C'est pas faux mon... Seb', mais elle a l'air bien plus mature que les autres enfants de son âge quand même.
- Mon cœur c'est très bien comme surnom, sourit Sebastian. Je suis immortel pendant un an, autant faire comme si j'allai l'être pour toujours.
          Albaras sourit et se leva pour se rapprocher de son majordome. Il l'embrassa, d'abord doucement, puis l'embrassa langoureusement en se collant à lui, si bien qu'il le fit tomber de sa chaise.
- Si je comprends bien, on ne mange pas ? Sourit Sebastian, couché au sol.
- C'est toi que je vais manger, sourit Albaras en l'embrassant de nouveau.
          Au-dessus de la table à manger, une forme spectrale ressemblant à un violon apparut et commença à jouer, sans que personne ne le touche, une mélodie joyeuse et assez vive.

          De l'autre côté de la ville, Aqualia et son frère rentraient dans un petit immeuble, une boîte sous le bras du garçon. En arrivant dans leur appartement, ils ouvrirent la boîte, découvrant un piano noir. Ils le branchèrent et Aqualia commença à jouer, lentement, une mélodie joyeuse et assez vive.

12/12/19 : 17:32:45

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top