C'est mon petit doigt qui me l'a dit. Auriculaires

Je ne vais pas vous écrire un long texte ni un poème ici. Non ! Je vais vous écrire quelques unes de ces histoires qui se racontent en une seule phrase et qui disent tout à la fois un implicite immense que seul le lecteur peut imaginer. J'appelle cette forme d'expression des auriculaires, parce qu'ils sont à la fois courts et qu'ils murmurent leur histoire à notre petit doigt 😉
Les auriculaires ci-dessous sont sans rapport les uns avec les autres. Il s'agit donc de plusieurs histoires. Mais il n'est pas interdit de les imaginer comme une suite.

AURICULAIRES :

1/ Avez-vous vu la lune cette nuit ? Hier pourtant...

2/ Et puis un jour, elle n'est plus revenue.

3/ C'était beau comme le jour et sublime comme un ciel d'étoiles.

4/ Ce coquelicot si émouvant, j'aurais tant voulu le cueillir ; mais un coquelicot qu'on cueille se fane dès sa tige rompue.

5/ Le ciel de nos villes ne connaît pas d'étoile. Il est orange, mais n'en connaît pas la saveur.

6/ Mon violon se plaint, mais quand mon tambour s'étonne, mon piano dénote.

7/  C'était au bord d'un petit ruisseau...

8/ Pourquoi dire tant des mots quand le silence parle si fort ?

9/ Parfois, je rêve d'espace, parfois simplement d'ici.

10/ Mes chaussures sont si usées que leur cuir se déchire, mais avec tant de souvenirs...

11/ Je suis à l'orée de cet instant.

12/ Il y a des jours de soleil dont je ne connais que la nuit.

Voilà. Il vous reste à imaginer l'avant, l'après, le contexte. Vous êtes libres. Mais soyez sûr que cela parlera de ce que votre cœur veut vous révéler.

Je vous embrasse comme le soleil veut embrasser vos cieux des beaux jours.

Léo