P...
J'ai toujours été fragile. Je l'ai su dès mes trois ans, lorsque j'ai pleuré vingt fois dans la même journée, pour vingt raisons différentes.
Mais le jour de mes quinze ans, j'ai compris que j'étais plus fragile que beaucoup de monde.
J'étais seule, parce que les autres me trouvaient trop ceci, ou pas assez cela. Mais je me sentais bien. Je n'avais pas besoin de la compagnie de la gente féminine, et la gente masculine non plus...
À part un.
Un magnifique et parfait garçon. Adorable en plus. J'en étais folle.
Je le regardais avec mes yeux globuleux, et il me souriait. Toujours. Tous les matins.
You're my little sunshine...
C'est ce sourire qui donnait un sens à ma vie. Ma vie ennuyeuse à mourir.
Je le regardais. Il souriait.
Mais, ce jour-là, il n'a pas fait que sourire. Il a approché. Son sourire s'est agrandi, et moi aussi j'ai souris. Parce qu'il venait. Parce qu'il beau à tomber. Parce qu'il était parfait. Parce que finalement la solitude c'était pas aussi génial que ça.
Je l'ai regardé s'approcher, et je sentais déjà les larmes aux coins de mes yeux. Mais je me suis retenue. Parce qu'il méritait mieux qu'une pleurnicheuse professionnelle.
Il est arrivé, et sa main a attrapé la mienne. J'ai sursauté, mais je ne l'ai pas retirée. Il a sourit encore un peu fort, et j'ai peur ce jour là qu'il casse ses muscles. Surtout ceux de ses joues.
J'ai ris et lui il a rit, avec un joli rire cristallin qui a empli ma journée. De soleil. De bonheur.
You're my sunshine...
Je l'ai regardé. Il était redevenu sérieux.
"Il faut que je te dise quelque chose..."
J'ai ouvert la bouche, mais il a posé sa main dessus. J'ai rougi, et il a retiré sa main.
"Je te connais depuis un an... Mais... Mais je sais que ça ne change rien le temps. C'est les sentiments qui comptent. Et tu vois s'il y a pas de sentiments même si on se connaissait depuis longtemps... Parce que je veux dire... C'est vrai que parfois..."
Il s'est arrêté. Il avait les joues rouges. J'ai souris parce qu'il était trop mignon.
"Okay... Je voulais dire que... Tu me plais. Je veux dire, tu me plais vraiment. Tu es belle. Tu es magnifiquement belle. Tu as un sourire tellement... Désarmant. Et là tu vois tu souris et je me rappelle même plus du début de ma phrase...."
Il s'est arrêté. Comme ça. J'ai même pas réussi à parler.
J'ai juste réussi à faire ce que je sais faire le mieux.
J'ai pleuré.
Et après... Je suis tombée en pâmoison.
Pâmoison.
Merci à Xanti_ pour sa nouvelle participation !!! (Je le trouve vraiment moyen, mais j'espère que ça t'a plu).
Des idées pour le Q ?
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