3 thème : Ecrire une lettre
Chère Amélie,
je me souviens de ce jour où nous nous sommes rencontrés, en maternelle.
J'étais sur la balançoire jaune. Tu sais, notre chère balançoire jaune...
Tu es arrivé, et tu m'as demandé si je voulais bien que tu viennes sur mes genoux. Puis, tu m'as souris... Tes cheveux en batailles ondulant au vent et ton sourire étincelant m'avaient séduit...
J'avais acceptés. Et ton sourire en était devenue que plus éblouissant.
Je me souviens aussi de tous nos fous rires. Comme la fois où tu m'a montrer comment imiter Superman, parce que tu trouvais que je le faisais mal, avec la cape et tout... Au final, tu t'étais enroulé le pied dans celle-ci, et tu étais tombée, face contre terre !
Nous avions tellement ri...
Puis les jours ont passés...
Ainsi que les semaines...
Puis les mois...
Et les années...
Nous sommes arrivé en CP, le cœur léger à l'idée de se retrouver...
Et à la fin du CM2, liés comme jamais.
Un jour pendant les vacances, alors que tu étais en Italie et que j'attendais que tu rentres avec impatience, tu m'as appelé.
Tu pleurais.
Et tu m'as annoncé que tu déménageais et n'irais pas dans le même collège que moi.
Parce que tes parents avaient préféré t'éloignés, pour que tu puisses exercer le génie dont tu faisais preuve dans de meilleures conditions qu'avec moi, et mes bêtises de gamins.
Maintenant nous sommes adultes, et je n'ai plus aucunes nouvelle de toi.
Toutes ces années sans ton sourire bienveillant m'ont parus être des siècles... Voir des millénaires.
Tu me manques Amélie.
Plus que tout.
Mais pas un message, pas une lettre.
Pas de nouvelles.
Quand je pense que je n'ais même pas eus le temps de te dire combien je t'aimais, toi et ta douceur surnaturelle...
Tu me manque Amélie.
Mais je ne t'enverrais pas cette lettre, même si je sais parfaitement où tu habites maintenant.
Tout simplement parce que je ne veux pas perdre au défis idiot que nous a lancé Samuel, quand nous avions 11 ans et que nous avions accepté en rigolant, ne se rendant pas compte que nous étions en train de faire la plus grosse erreur de notre vie.
"Le premier qui contacte l'autre, a perdu."
Et tu sais que j'ai horreur de perdre... Tout comme toi.
Amicalement et avec beaucoup d'amour,
Mathieu.
♥ Fin de la troisième nouvelle (ne me tuez pas...) ♥
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