Douce brise Marine

Je m'étais assise sur une falaise, les yeux plongés dans les vagues, le coeur battant à chaque fois que la mer venait s'écraser sur les rochers en contrebas, les effluves salées et la brise Marine paraissaient des senteurs exquises à mon nez.

Les mains caressants distraitement l'herbe verte, j'écoutais la mélodie douce à mon oreille qu'étaient le bruit des vagues et du vents s'entremelant dans une symphonie calme.

Je fermais les paupière, laissant tout mon corps se réchauffer sous ce beau soleil d'été.

La solitude dans laquelle je m'étais retrouvée n'était pas si pesante, tout autour de moi respirait la vie, la renaissance.

Du bout des doigts, je cueillis une fleur, paquerette aux pétales blancs, ressemblant à s'y méprendre à ma robe.

Je retirais une pétale et la laissa s'envoler du bout des doigts, celle-ci virevoleta dans les airs.

Une fois la pauvre fleur nue, je la jetais par dessus la falaise, elle tomba mollement dans l'eau et fut violemment rejetée contre les falaises abruptes par les vagues.

Autours de ma tête, mes cheveux s'emmelaient à chaque bourrasque, j'essayais vainement de les attraper entre mes doigts.

Ceux-ci, indomptables et fins fillaient entre mes mains sans que je puisse les retenir, comme l'eau coulant entre les rocher.

Un bruit, soudain, me fis me retourner, m'arrachant à la contemplation de cet endroit demeurant entre ciel et terre.

Un homme me regardait, la bouche grande ouverte et les pupilles agrandies reflétant le reflet d'une magnifique jeune femme, les cheveux roux vollants autours d'elle comme des flammes, les jambes tombant dans le précipice....entre la vie et la mort.

Je n'attendais que quelques secondes, un sourire timide se forma sur la bouche de la jeune fille, et je sautais.

La chute n'était pas très longue, les rochers s'écartèrent, comme pour m'éviter, mon corps entra en contact avec l'eau, et il semblait que la mer me tint dans ses bras, comme si elle retrouvait son enfant.

Puis, d'un coup de nageoire, je me rétablis, et sans un coup d'oeil pour la surface, je rejoignis le royaume des Atlantes, au fin fond de l'océan.

FIN

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