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Je rentrai dans mon petit logis comme une personne normale, souriante, heureuse. Ah si
seulement. Tout en jetant le seul vêtement qui m'a sauvé de la pluie battante; je m'abandonnai à mon canapé. Il n'a jamais été aussi confortable si j'en crois mes souvenirs. Ma conscience, malgré moi, me tira de mon doux rêve en me montrant le monticule de papier étalé sur mon bureau. Je levai les yeux au ciel tout en enfonçant ma tête dans l'un des oreillers et poussant un long soupir. Après dix bonnes minutes de repos, mon corps décide enfin de me répondre pour aller vers mon pupitre et commencer à travailler: triage d'écrit et dissertation sont malheureusement au programme. Les études n'ont jamais vraiment joué en m'a faveur et mon transfert d'établissement n'a pas simplifier la tache. Après mettre débarrasser de la paperasse, je ne pus m'empêcher de m'étirer sur ma chaise. Je pris un instant pour observer mon appartement; il était accès banals mais tout de même spacieux. Comme tous les soirs, je vis une note ainsi qu'une tasse de café soigneusement posé sur la petite table du salon. Je ne vois presque jamais ma colocataire car nos horaires sont décalés; elle a donc pris l'habitude de me laisser un mot accompagner d'une tasse pour s'excuser de ses absences répéter. Au fond, je pense qu'elle a un caractère bien tremper pour faire se genre de chose. Après mon humble inspection je me ruai sur mon ordinateur, comme à mon habitude je ne pus retenir un petit rire étouffer. Pourquoi, pourquoi, pourquoi? Cette question restait sans réponse, encore une fois? Je sentis que mon corps frissonnait et les sueurs froides ne tardèrent pas à rejoindre cette torture psychologique. Tous ses mots, tous ses coups, toutes ses larmes. Je fermai mon ordinateur et levai la tête pour ne pas pleurer; je suis prise au piège. C'est la tête baisser que je rejoignis ma chambre, je pris le premier livre que je vis et me mis à plat ventre sur mon lit. Après dix bonnes minutes de lecture je sentis que Morphe était près pour me recevoir, je posai donc l'écrit et m'envolai vers mes rêves.

*

Je revis grâce à l'infime partie du soleil qui titillais mes yeux. Pendant que je frottais ses
derniers, je me levai doucement comme pour me persuader de me réveiller. Tout en faisant
ce petit rituel, j'attrapai mon téléphone que j'avais préalablement poser sur ma table de
chevet pour m'informer de l'heure. 7h14. Après cette information mon corps décida de me répondre et se lever. Vêtus seulement un t-shirt noir des plus basique et d'un short de la
même couleur, je déambulai à travers mon logis. Comme à mon habitude, je restai plantée
au moins cinq minutes devant la chambre de ma colocataire. Par chance j'entendis un long
et lourd soupir émanant de cette pièce. Je n'avais jamais entendu sa voix auparavant. Elle était moins féminine que je ne l'aurais cru, mais cela ne veut rien dire si je me base
uniquement sur un simple soupir. Je marchai vers la cuisine pour me préparer un petit-déjeuner digne de ce nom. Quelques minutes plus tard, j'atteignis le salon munit des quelques gaufres que je venais de saupoudre de sucre vanillé. Je les engloutis à vitesse grand V tout en les accompagnants d'un jus d'orange pour me donner la force nécessaire pour aller à la fac. En même temps de débarrasser mon assiette ainsi que mon verre, je songeai à la tenue dont j'allai me vêtir. J'avais décider d'opter pour un ensemble plutôt ordinaire : un t-shirt clair avec un pull écourté rougeoyant assorti apparenté à un jean sombre et des baskets incolores. Par suite de cette courte réflexion, je me dirigeai vers la salle de bain pour y effectuer une toilette de chat. Quand j'eus fini d'achever cette action; je me vêtis et parti.

Tout en adoptant le chemin habituel, je pris le temps d'étudier les alentours. Le soleil qui
peinait déjà à montrer le bout de son nez, demeurait surplomber par les traînées d'immeubles qui me dominaient. En parlant de ces mêmes bâtiments je pourrais les décrire
comme: abondants et assez amples, puissants et majestueux ou encore infini et grandioses. Je progressa jusqu'à mon arrêt de bus tout en évitant d'envisager la journée dans laquelle j'allais chuter. Mon car arrivé, je n'attend pas d'être assise avant de pénétré dans mon univers, la musique. C'est bien le seul repère que j'ai fasse à ce monde sans pitié.

Il ne fallut pas plus de 15 minutes pour que le bus gagna la fac; cette grande bâtisse que j'aimais tant contempler il y a peu de temps. Des arbres étaient parsemer au tour du bâtiment, l'édifice était en L et possédait un hall vitrer ainsi que la bibliothèque la plus grande de la ville. Sinon à par ces quelques petits points cette fac était tout ce qu'il y a de plus normal, couleur blanche et forme commune à d'autres. Après se n'est que la façade de cette bâtisse qui crée chez moi beaucoup d'angoisse et de peur. Je déglutis avant de m'avancer vers ce cauchemar quotidien.

A peine suis-je rentrer dans le hall que les regards fusent; des regards, des mots, des gestes. Je le sais, peu importe que mon âme crie à l'aide personne ne répondra à mon alerte. Je m'empressai de rejoindre ma classe tout en ravalant les quelques larmes que j'avais laisser transparaître. Arrivant au niveau de ma salle, je pénétra et m'assis tout au fond de la classe. ''Casse-toi!'' ''!Salope!'' ''t'aurais même pas du naître!!!'' ''Suicide-toiii!!''. Je pouvais clairement lire les insultes graver au compas sur mon pupitre. Même si cela me faisait mal mais j'étais tout de même rassurer qu'il ne me sois pas arriver quelque chose de pire. Au fur à mesure, les élèves s'installent et le cours pu débuter. Rien extraordinaire, si on épargne les regards en coins et les moqueries incessante de certains de mes camarades.
J'entendis ce même bruit sourd et strident qui me guidait vers la sorti; cette même sonnerie que j'entends depuis bientôt un mois. Me dirigent vers la sortie du bâtiment, je marchais dans l'un de leurs couloirs qui paraissaient sans fin et m'apprêtais à descendre les escaliers quand je me suis faite bousculer. Le garçon a pouffé de rire en voyant que j'ai manquer de tomber; pas plus d'une minute après il était avec ses amis et se foutaient de moi. Je serra les dents et adopta une marche rapide pour rentrer le plus rapidement possible chez moi. Mais dans ma course je fus stopper. Oh non... . Devant moi ce tenait une personne que je voudrais effacer de ma mémoire, effacer de ma vie. Elle m'avais choisi, pour être détester et haï de tous. Elle avais de longs cheveux brun monter en queue de cheval, des yeux de même couleur, toujours à la mode, toujours maquillé, c'était le profil parfait de la fille populaire. Elle avais et a le pouvoir sur moi. Je ne peux rien faire. Je pouvais déjà sentir mes muscles se contracter; je tremble, ma respiration est saccadé, je sent des sueurs froides parcourir mon dos. Après quelques secondes de silence elle décida de le briser:

-Tu pensais vraiment sortir comme si de rien était?

Elle s'était poster de sorte que je ne puisse pas sortir et puis je n'avais clairement pas le contrôle des évènements. Avec ses mains poster sur ses hanches et son faux sourire cela indiquait clairement qu'elle me narguait.

-Non... je comptais venir te voir cette après-midi.

-Je m'en fiche tu vas me le donner, suis-moi.

Elle s'éloignait de la porte pour emprunter l'une des allée du rez-de-chaussée. Je ne pu m'empêcher de concevoir une échappatoire; je me voyais courir, m'échapper de cette endroit tant pis si ma vie est détruite de tout fessons je ne vois pas se qui pourrais m'arriver de pire maintenant. En m'imaginant la suite des évènements, je me suis tout de suite résigné à cette possibilité et me suis mis à la suivre.

Pendant qu'elle me guidait à l'endroit habituel, je me suis sentit comme vide. Toutes émotions, touts sens avais comme, fuit mon corps. Seule mon âme marchait je ne ressentais pas le sol. Mais cet état est très bref. Une fois arrivé dans les toilettes, elle se tourna vers moi:

-Aller, donne moi le fric.

Je pris mon sac, le posa et d'une main tremblante en sorti un billet de dix euros. Elle rigola.

-A mais tu n'as compris je crois. C'est trente euros.

-Mais... tu m'avais dis par message, s'il te plaît accepte les je te rapporterais plus la prochaine fois si tu veux..., dis-je d'une voix tremblante.

-Oui, pourquoi pas.

Elle m'arracha le billet des mains.

-La prochaine fois tu as intérêts à m'en rapporter cinquante sinon, je n'hésiterait pas une seule seconde pour tout publié, énonce-t-elle avec une froideur déconcertante.

-Oui...

Je baissa la tête et commença à m'accroupir pour ramasser mon sac et partir lorsqu'elle l'envoya valser jusqu'au bout des toilettes. Je me redressa tout en me demandant pourquoi a-t-elle fait ça. A peine, me suis-je relever qu'elle commença à me ruée de coups. Je ne pouvais absolument pas me défendre, je n'en avais pas la force. Après, s'être suffisamment attaqué à mon visage elle me tortura le ventre en m'assénant des coups de pieds qui me coupait la respiration à chaque chocs. Je pleurais à chaud de larmes et j'avais terriblement mal. Je ne pensais plus qu'a une seule chose. Mourir. Elle rigolait.

-Pourquoi?! lui criais-je en chialant.

-Pourquoi? Mais c'est toi qui est trop naïve.

-T'es qu'une pute, une conne voila se que tu es; et dans ce bahut ça choquera personne puisque tout le monde le sait. Puis pense à toutes ces personnes qui vont se branler sur tes photos une fois que sa se retrouvera sur les réseaux. Les mecs sont tellement en rûte qu'ils se touchent sur le moindre bouts de seins qu'ils voient. Je t'enivrais presque avec le nombre de like et de commentaire... mais avoir ton corps, encore crevé. Bon aller, je te laisse te coupé en paix, t'as plus que ça à faire. Commence par les bras...

Elle claqua la porte. Je pleurais, chialais, couinais peu importe le mot employé, rien de pourrais décrire mes actions. Je me haïssais; pas de lame, pas de coupures; pas de coupures, pas de mort... pourtant c'était la seule chose d'on j'ai envie. Cette fille qui me harcèle de puis bientôt quatre ans, cette même fille dont j'ai peur de prononcé son nom. Je tenta de me relever mais eu de violant vertiges qui me ramenais au sol. Je rampais jusqu'à une toilette et dégueula le plus que je pu. Une fois avoir fini, je m'adossa et me remis à pleurer.

Après une bonne heure, je me leva, repris mes affaires qui s'est éparpiller dans toute la pièce et partit. Outrepasser ce bâtiment fut une libération. Je pris le premier bus qui me ramènera mon chez moi. Les minutes étaient des heures. Bien entendu je n'allais pas me reposer se rentrant mais faire une connerie. Une parti de moi me criait que se n'était pas la solution, mais malheureusement j'en suis presque devenue dépendante.
Passer la porte, je me précipita dans la salle de bain. Mon visage était monstrueusement friper, pas étonnant vu la quantité de larme que j'ai versé, aussi, il était devenu violet et rouge à certains endroits. J'étais tellement détruite, j'en est oublié de cligner des yeux. Après avoir passer mon visage au peigne fin, je décida de prendre une doche pour me changer les idées. En me déshabillant je découvris toutes les marques qu'elle m'avait laisser. J'avais terriblement mal, jusqu'à me demander comme j'allais faire pour de laver.
Quand j'ai enfin fini de me dévêtir, j'entrai dans la douche et pris une douche tellement froide qu'en sortant ma peau était comme, anesthésié. Au moins je ne ressentais plus aucune douleur. Je décida de me poser dans mon canapé avec mon fidèle plaide. Je sentais le sommeil m'emporter lorsque je remarqua, qu'un post-it avais été poser sur la petite table devant moi. Avec tout le mal du monde je me redressa et le lit:''Salut louloute :3 tu pourra faire les courses? j'aurais pas le temps...''. Même si je suis exténué je suis serais éternellement reconnaissante envers elle. C'est grâce à elle que j'ai un toit, un appartement auquel je tiens. Je décida de me lever avec le peu de force qu'il me reste et alla chercher mon manteau. En me parant, j'ai eu l'idée de lui prendre son mai préférée; du thon a l'huile de tournesol. Elle n'avais pas souvent l'occasion d'en manger vu qu'elle travaillait souvent de nuit et comme le seul supermarché qui en vend est à trois arrêt de métro, elle n'a pas vraiment le temps d'aller en chercher. Après avoir pris soin de prendre mes clés et mon porte feuilles, je partis.

Une bonne trentaine de minutes plus tard je sorti de la gare et traversait la route, qui menait au supermarché. Je pris bien sois de faire les courses comme ma coloc m'avais demander et pris le mai en question et alla directement a la caisse, je ne voulais qu'une chose, que cette journée prenne fin. En faisant le chemin, je me rendis conte que j'avais oublier de me couper. Tant mieux... . C'est un très mauvaise habitude qui c'était installer au file du temps. Je m'apprêta a m'asseoir sur l'un des nombreux sièges disponibles, quand je vis un portable laisser là; abandonné par son propriétaire. Après avoir passer quelques minutes a voir si personne ne venait le récupérer; je décida de le prendre et je me fis la promesse d'aller dans un bureau de police avant de rentrer. Aussi fatiguer que je sois. A peine ai-je pris le téléphone que celui-ci se mis a vibrer dans ma main. ''Maman''. Je décrocha et rapprocha le portable de mon oreille:

-Bonjour madame, désolé de répondre à la place de votre fils ou fille mais, j'ai trouvé se portable dans le métro je voulais le rapporter à la police mais, vous voulez plutôt que je vous le rapporte?

Un silence a suivie mes paroles.

-Bonjour, répondis une voix d'homme, désolé en faite j'ai laisser mon téléphone ici pour que quelqu'un le trouve.

-Mais qui êtes-vous? Et pourquoi voulez vous que quelqu'un le trouve? Écouter, je ne veux pas être mêler à une histoire...

J'ai peur. Je ne sais pas qui j'ai au téléphone; ses intentions; à quoi il ressemble.

-Pardon, je ne voulais pas te faire peur juste, je devais transmettre quelque chose à une personne au hasard; je suis pas très sociable donc...

-Mais... vous êtes qui?! Qu'est ce que vous raconter? Vous êtes fou?

-Tu sais quoi? Va te faire Ilu&é#!

-Quoi? Allô, allô!

Il a raccroché.

[Coucou, alors j'ai commencé à écrire ce livre il y a un an mais je n'aime pas du tout qu'on le dise d'une traite car après je trouve que l'histoire va trop vite. En tout cas j'espère que ce premier chapitre vous aura plus ((ce qui représente 3 années de travail)). Bisous]

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