Rivalité ?

Quelques jours ont passés alors que je vivais toujours avec les deux squelettes. Quelques longs mois étaient passés avant que l'auteure ne bouge son cul pour écrire la suite. Mais dans les deux cas, il fallait bien que quelques chose bouge, que ça change, que ça avance. Lentement mais sûrement.
Je ne me souviens plus très bien de quand est-ce que c'est arrivé. Je parle de ma confrontation avec Sans. Il ne semble toujours pas m'accepter, comme moi je n'accepte toujours pas ces monstres... alors au fond, pourquoi est-ce que ça me dérangerait ?
Aha... parce qu'il m'a menacée, si je restais trop collée à Frisk, qu'il me ramènerait dans ma timeline. Normalement, j'aurais été heureuse d'y être renvoyée, mais je crois que je commense à me plaire ici, en quelque sorte. C'est toujours compliqué, que ce soit d'accepter la présence des autres, d'essayer de les supporter ou même d'avoir toute cette affection qui, selon moi, n'est que facette. Selon moi, Sans est le seul honnête ici. Le seul qui ose me montrer ses réels sentiments. Le seul qui me hait au plus haut point.
Mais j'avais commencer à apprécier la présence de cette humaine, Frisk... enfin je crois. Sauf que maintenant, je ne peux plus traîner avec elle sans risquer de ne plus jamais la revoir.
Oh, c'est vrai que je vous parle d'événements que vous n'avez pas encore lus. Voyons, voyons, qu'est-ce que vous attendez pour les lire ?


* * *


Finalement, une fois arrivée dans le village, j'ai lâché la main de la brune, je ne voulais pas qu'on nous voie et qu'on s'imagine tout un tas d'idioties sur nous deux. La plus petite avait l'air déçue, je ne sais réellement pourquoi, alors je me suis contentée de simplement ignorer ce détail. Et puis, je ne pense pas être bien placée pour m'inquiéter pour elle.
Frisk s'est tournée vers moi, masquant sa précédente émotion avec un sourire adorable. E-Enfin, j'imagine que son but était d'être adorable à ce moment-là...

« Je me suis bien amusée avec toi aujourd'hui... merci ! » m'annonça-t-elle joyeusement.
« Je n'ai rien fait pour, pourtant. » J'ai haussé un sourcil, ne comprenant pas.
« Non mais tu étais là, et ça suffit à me rendre heureuse. Chaque fois que tu acceptes de passer du temps avec moi, je considère que c'est un pas en plus vers moi... non, vers nous tous, en fait ! Alors, merci Chara. »
« Eh bien... de rien de te supporter. »

L'adolescente fronça les sourcils, prenant un air faussement énervé avant de me faire une petite tape amicale sur l'épaule. Elle perdit instantanément son rôle de fille énervée et se mit à rire. En la voyant ainsi, je souris doucement, contaminée par sa bonne humeur que je rejetais si facilement avant.
Finalement, nous sommes rentrées rapidement après ça, n'ajoutant pas un mot, ni elle, ni moi..
Frisk est montée dans sa chambre presque immédiatement. Elle avait l'air joyeuse alors pas de raison de s'en faire. Quant à moi, je me suis installée dans un des canapés, à moitié affalée dessus. Alors que j'allais fermer les yeux pour me reposer, je sentis une main se poser sur mon épaule. Une main, disons, squelettique. Je m'attendais à voir Papyrus lorsque j'ai ouvert mes yeux. Mais non, c'était Sans, et il n'avait pas l'air des plus amusé. Il semblait même... énervé. Lorsque nos regards se sont croisés, il a saisi mon bras et m'a relevée du canapé, m'entraînant ensuite un peu plus loin. Je le regardais, sans comprendre. Sans savoir ce qui m'attendait. Sans mon couteau, sans arme, je ne pouvais pas être aussi efficace pour me défendre. Mais lui, dans sa propre maison, ne pouvais faire trop appel à ses pouvoirs, risquant sinon de tout détruire. Et Sans et Papyrus ont probablement toujours quelques soucis d'argent, puisque le plus âgé continue de multiplier les jobs.

« Qu'est-ce que tu me veux ? » ais-je grogné.

Il cogna son poing contre le mur où je m'appuyais. Est-ce que j'avais demander quelque chose de mauvais ? J'ai bien le droit de savoir ce qu'il se passe tout de même.

« Qu'est-ce que je veux ? Que tu laisses Frisk tranquille ! » me répondit-il sévèrement.

Je ne comprenais pas. Tout d'abord, si je traîne avec elle, c'est entre autre parce que sinon je m'ennuie. Ensuite, c'est elle qui me colle tout le temps ! Et quand je me mets à l'ignorer, elle devient tellement chiante... c'est exaspérant.

« Quoi ? Mais c'est elle qui veut tant passer du temps avec moi ! Je ne lui ai rien demandé ! »
« Eh bien à cause de toi, elle agit bizarrement en ce moment ! Elle n'arrête pas de s'inquiéter pour toi et à vouloir ton bien alors que toi, tu ne fais aucun effort. Tu es toxique pour elle ! »

Toxique.

« Je rêverais de l'être en ce moment pour que tu crèves empoisonné. »
« Wo-oh, tout doux, une seule victime à la fois, tu veux, gamin ? » lâcha-t-til d'un ton sarcastique.

J'ai serré les poings, ne sachant même pas pourquoi tout ça m'énervait autant. Je voulais juste être tranquille dans mon coin, et même ça, c'est trop demandé. Au final, j'avais raison de préférer la solitude, je n'ai pas ma place au milieu des autres. Monstres ou humains, je suis toxique, n'est-ce pas ?

« Et qu'est-ce que ça peut me faire que je sois toxique pour elle, hein ? »
« Probablement rien, vu le monstre- pardon, je me suis encore trompé de race. Je voulais dire, vu l'horrible personne que tu es. » Encore une fois, sarcastique.
« C'est vrai, je me suis même plusieurs fois demandé à quoi ressemblerait son si doux visage une fois qu'elle découvrirait ce qu'est la torture ! C'est vrai que c'est mon plus grand rêve, je n'ai que ça à faire. » ais-je répondu en roulant des yeux, exaspérée.
« Écoute gamin. » Il sembla encore plus énervé qu'au début. « Si j'te vois encore tourner autour de Frisk, je te renvoie dans ta timeline, que ça te fasse plaisir ou non. J'en ai rien à foutre. Frisk mérite d'être heureuse, toi, non. »

J'ai froncé les sourcils et, alors que j'allais lui répondre, une voix nous interrompit.

« Sans ! Les humains ! Devinez qui a fait vos spaghettis préférés ! » cria Papyrus dans toute la maison pour être sûr que chacun d'entre nous l'entende.

J'ai détourné le regard, ignorant Sans, et je me suis éloignée pour rejoindre le squelette à écharpe dans la cuisine. Frisk ne tarda pas à arriver, mais Sans ne se décida visiblement pas à venir. Lorsque Frisk lui a demandé pourquoi il ne venait pas, il a simplement répondu qu'il n'avait pas faim, et que de toute façon il n'avait pas d'estomac. Moi, je pensais plutôt que c'était parce que c'est un idiot qui ne veut pas s'approcher de moi, parce que je suis toxique. Tant mieux, remarque. Je n'aurai pas à supporter sa vue pendant ce repas.

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