Encore une fois.

Hey ! J'ai essayé de faire un chapitre un poiiil plus grand étant donné que le début est à peu près le même que ce qu'il s'est passé dans le précédent chapitre (logique ils ont repris la partie avant de toquer). Il y a quand même des différences mais ça reste globalement pareil !

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"Sérieusement ?" me suis-je contentée de répondre avant de poser ma main sur mon front pour me le masser, fronçant les sourcils.

Je dois absolument garder mon calme. Je ne suis pas maître de cette timeline. Alors oui, ça m'énerve énormément, au point où j'ai envie de me défouler sur Frisk, mais je me retiens. On est dehors quand même, devant chez Mettaton et Napstablook. Ils n'habitent pas reclus dans un coin, et il y a quelques monstres dans leurs jardins, comme Asgore que j'ai aperçu au loin un peu plus tôt ou Undyne qui est voisine des deux cousins et qui arrose les fleurs. Ils risqueraient de me voir m'en prendre à Frisk et, même si elle peut recharger sa partie, je préfère ne rien faire. Ce ne serait qu'une perte de temps de m'attaquer à elle dans cette timeline que je ne peux pas contrôler. Argh, rien que de me dire cette phrase m'énerve ! Je déteste ne pas pouvoir contrôler ce qu'il se passe, et j'ai perdu ce pouvoir à cause de cette petite brune et sa timeline qui n'en vaut pas la peine.
Asriel n'est même pas là. Tu parles d'une fin heureuse.

"Alors, on recommence ?" m'a souri l'humaine, ce qui m'énerve d'avantage.

Elle a à nouveau toqué à la porte, exactement le même nombre de fois que tout à l'heure. Et j'ai encore eu droit au même dialogue venant de l'autre côté de la porte. En même temps, ce n'est pas comme si nous avions changé grand chose depuis qu'elle a rechargé la partie.

"OOOHH ! De la visite ! ♡" s'est exclamé le robot comme la première fois.
"A-Attends... Je n'ai pas fini mon sandwich....." a de nouveau répondu Napstablook.
"Tu le finiras plus tard, darling !"

Cette fois par contre, Frisk n'a pas ri. Elle s'est contentée de garder son sourire tandis que la porte s'ouvre vers nous, laissant place à la grande silhouette de Mettaton

"Oh mon dieu !" s'est-il écrié avant de me reprendre dans ses bras. Cette fois je n'ai même pas essayé de me libérer, connaissant déjà l'issue de ce 'combat'. "Chara ! Ça fait tellement longtemps ! On a cru que tu étais morte, darling ! Qu'est-ce que tu nous as manquée ! ♡"

J'ai tenté d'esquisser un sourire mais ce fut un nouvel échec. Cependant, le robot semble toujours autant apprécier l'effort, et m'a ensuite relâchée, comme prévu. Décidemment, déjà qu'un câlin c'est de trop, alors deux d'affilé, non merci..
Cette fois, je n'y ai pas fait attention, mais c'est vrai que Napstablook est présent, à moitié caché derrière la porte. Il doit hésiter à parler. J'ai alors relevé la tête vers lui et l'ai fixé un instant, attendant ce qu'il voulait dire.

"Ça fait longtemps, oui.... j'imagine que tu m'as oublié..... Ch-Chara..." a-t-il dit d'une voix tremblante. Cette ligne de dialogue avait changé. Parce que cette fois je ne l'ai pas remarqué directement ? Possible, étant donné que je savais déjà qu il se cachait derrière la porte.

J'ai tellement envie d'à nouveau lui dire que non, je ne sais plus qui il est, juste pour revoir son expression déçue, mais je ne peux malheureusement plus le faire. Ça m'énerve tellement.
Sous le regard insistant de la brune, je me suis finalement décidée à répondre, le visage blasé. L'envie n'y est clairement pas, mais c'est normal, je suis forcée à faire quelque chose que je ne veux pas.

"Non, bien sûr que non. Comment aurais-je pu t'oublier Napstablook ?" ais-je alors lâché.

Le visage du petit fantôme a semblé s'illuminer l'espace d'un instant et, ce n'est peut-être que mon imagination, mais j'aurais juré voir quelques rougeurs sur ses joues, ou plutôt ce qui y ressemblait. Il ne doit vraiment pas avoir l'habitude que quelqu'un d'autre que Frisk soit gentil avec lui. Cette dernière semblait d'ailleurs satisfaite de mes paroles, bien que le fait que ça ne m'enchantait pas se voyait clairement sur mon visage.
Sans dire quoi que ce soit, Mettaton posa ses mains sur mes épaules et me guida à l'intérieur de sa maison. Ça m'a d'abord surprise, mais je n'ai rien dit, traînant des pieds. La brune n'était pas loin derrière moi, j'entendais ses pas. Elle ferma d'ailleurs la porte derrière nous, nous laissant donc à quatre dans leur petite maison.

"Alors Chara, que deviens-tu ?" demanda le robot en me lâchant, se dirigeant ensuite vers un fauteuil pour s'y installer tranquillement, croisant ses jambes.
"Rien." ais-je répondu le plus sérieusement du monde, mais le tas de ferrailles se mit à rire.
"Voyons darling, une enfant fabuleuse comme toi, tu as bien dû faire des choses extraordinaires pendant tout ce temps."

Oui. Je vous ai tous tués, et j'ai adoré ça. Mais je doute que tu aies envie d'entendre ça, chère star de l'Underground -Et désormais de la Surface ?-. Parce que si j'avais mon couteau, et que Frisk ne contrôlait pas entièrement cette timeline, je vous aurais tous déjà tués à nouveau. Ainsi, j'aurais la plus belle fin que je peux imaginer ! Moi, triomphante, et enfin seule, ayant transformé la population vivant auparavant sous terre en poussière.

"Elle cherchait Asriel." ais-je entendu.

J'ai rapidement tourné la tête vers celle qui a prononcé ces paroles. Sans surprise, c'est la petite humaine. J'ai reconnu sa voix, à force de la supporter tout le temps. Pourtant, ce qui me dérange autant, ce n'est pas qu'elle ait pris la parole, mais plutôt qu'elle parle d'Asriel en ma présence, et qu'elle m'invente une vie. Moi, chercher Asriel ? Oh arrête, il m'insupportait dans ma timeline alors pourquoi j'essaierais de le revoir ?

"A-Asriel ?" Mettaton semble dérangé par cette phrase lui aussi, mais pas pour les mêmes raisons. "Mais voyons, il est... enfin... tu sais bien."
"Mort." ais-je terminé sous le regard surpris du robot. "Mais je refusais de l'admettre avant il y a quelques jours."

Bien sûr que je mens. Mais je rentre dans le jeu de Frisk. Et puis, je ne peux pas dire que le prince de l'Underground se balade je ne sais où en tant que fleur qui ne ressent quasiment aucune émotion.

"Darling, ma pauvre..."

L'idole s'est relevée pour se rapprocher de moi, passant une main dans mes cheveux, chose qu'il n'avait d'ailleurs pas refaite quand la partie a été rechargée.
Il m'a souri d'un air compatissant avant de m'embrasser le front. Je n'ai qu'une seule envie, celle de l'étrangler, mais ce n'est que du métal et autres matériaux du genre. Entre nous deux, celui qui aurait le plus mal, c'est probablement moi.

"Heureusement," a continué la brune, "Elle a pu sortir de l'Underground quand la barrière a été brisée. Elle est sortie bien plus tard, par contre, parce qu'elle refusait d'admettre qu'Asriel n'était plus là."

Elle va vraiment loin, mais je ne dis rien. Peut-être ne peut-elle pas non plus dire qu'elle est venue me chercher dans une différente timeline. Ca ne m'étonnerait pas, parce qu'à part Sans et Alphys, je ne pense pas que d'autres monstres soient au courant de toutes ces histoires. Et je ne suis pas sûre qu'ils arrivent à comprendre tout ça. C'est hors de ce qu'ils peuvent imaginer de réel. C'est trop différent de ce qu'ils connaissent, de ce qu'ils vivent. Pour eux il n'y a qu'un seul présent, celui dans lequel ils sont.

"D-Dites...."

Mettaton, Frisk et moi nous sommes tournés vers Napstablook qui, les joues colorées, fixait nerveusement ailleurs.

"E-Est-ce que ça vous dirait de..... d'écouter un de mes morceaux...?"
"Blooky, je ne sais pas si...-"
"Avec plaisir, comme toujours !" a souri la jeune fille.

Comme si je n'avais que ça à faire. Qu'est-ce qui m'a pris de la suivre jusqu'ici ? Ca va juste être barbant. Je m'en fou moi d'écouter sa musique. Ça ne m'apporte rien.
Soupirant, j'ai fixé le petit fantôme allumer son ordinateur. Je ne sais pas depuis quand ses morceaux sont sur ordi, mais on va passer ce détail. Peut-être a-t-il juste décidé de changer pour un meilleur rendu ou je ne sais quoi d'autre. Peu importe, dans tous les cas, il a ouvert ses fichiers une fois l'écran montrant son accueil et a été dans le dossier musiques.

"J-J'espère que ça vous plaira.... j'essaie vraiment de m'améliorer....."
"Démarre ton truc." ais-je simplement dit d'un ton sec.

Il s'exécute rapidement, ayant probablement peur de la manière dont j'ai répondu, mais je m'en fou pas mal. C'est drôle de faire peur. Je veux juste partir vite alors passé ton morceau, merci, au revoir.
J'ai entendu la souris cliquer, et peu de temps après s'est lancé son remix.

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