Chapitre 9

Bonne année et bonne santé!!

Il y a un moment, une amie et moi, en bonne lycéenne, étions en cours d'Anglais. Le livre entre nous deux, une carte du monde que nous étudions, nous parlions en anglais. Elle me montre alors un pays tout en me disant "there are sheeps here". N'ayant pas compris le mot "sheep" je lui demande ce qu'elle a dit en anglais et elle me répond "they say Bêêê tout le temps." Pour une raison inconnue, j'étais morte de rire.

Quoi? C'est pas ce que vous vouliez lire? Aaaah j'ai compris! Vous attendez le chapitre 9. Ca explique tout! Mmm... Est-ce que vous le méritez? Je pense que... *vois les regard assassins des lecteurs* ok j'ai compris il est là, pas taper, pas taper. *s'enfuit*

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Avant :

Il était jeune, un air mature, les cheveux noirs-comme la plupart des japonais- et sa casquette lui cachait la partie supérieure de son visage. Karma demanda alors l'identité du nouveau venu. Kido lui répondit :

« Ah lui! C'est le petit nouveau, il s'appelle Igosai. Je suis sûr que vous vous entendrez à merveille. »

Maintenant :

Karma observa le nouveau avec un air mi-figue mi-raisin. Igosai, sérieusement ? Le destin avait décidé de s'acharner sur lui ? Il suffisait d'échanger deux lettres pour avoir le nom de son ancien délégué. Igosai le salua avec un air timide et Karma répondit à son salut en maugréant.

Le jeune homme semblait surpris par l'attitude de son employeur mais avant qu'il ne puisse lui poser des questions, il interrompu par son chef pour lui dire que tout était prêt et qu'ils n'attendaient plus que lui. Igosai s'apprêtait à sortir quand il se stoppa, entendant la conversation de l'adolescent et de Kido.

« Sérieusement Karma ? Tu ne peux pas être plus social ?

- Hum... Fut la seule réponse de son interlocuteur qui comptait l'argent

- Aller gamin, tu vas pas faire ton timide ! Après tout ce que tu nous as montré en moins d'un mois, tu vas pas me faire croire que Karma, la grande cible intouchable, a la trouille de parler avec quelqu'un qui a peu près son âge ?

- Il faudrait que vous me fassiez une carte de fidélité, avec tout l'argent que je vous donne, j'ai bien le droit à un crédit Kido-san. Lui répondit l'adolescent en tendant une liasse de billet

- Ne m'ignores pas ! Répliqua Kido tout en prenant l'argent et le mettant dans sa poche sans le recompter. Bon, à la prochaine !

- C'est ça, j'espère que vous ne reviendrez pas. »

Le papa poule se détourna en riant et sortit de l'appartement, emportant Igosai avec lui. Celui-ci lui demanda pourquoi il était aussi familier avec le client. Le sourire caractéristique de l'homme disparut brusquement, remplaçant un air sombre.

« Tu sais gamin... Commença-t-il en sortant de l'immeuble. Akahana doit bien avoir l'âge de mon fils aîné, et, quand je l'ai rencontré pour la première fois, j'ai tout de suite compris qu'il avait été seul depuis un moment. Comme moi quand j'avais perdu mon père. Il entra dans la camionnette aux couleurs de l'organisation suivit de son employé avant de reprendre. Je n'ai jamais vu ses parents à la maison et il n'en parle jamais. J'me dis qu'il doit se sentir bien solitaire pour ne pas avoir de père avec qui raconter sa vie. Alors, tu vois, j'essaye d'endosser ce rôle, même si c'est pas pour longtemps, comme si Kami-sama avait voulu que je sois sur sa route pour accomplir cette tâche.

- Vous êtes trop sentimental Kido-san. Annonça Kunikida après avoir prit une bouffée de tabac. C'est juste une cible pour les mercenaires, sûrement un membre proche de la famille d'un politicien ou un fils héritier d'une grande fortune.

- Il n'empêche que le gamin il en a dans le froc pour pouvoir tenir depuis un mois face à ce genre d'attaque ! Dit Kiriwa en chantonnant. Moi, à sa place, je me serais laissé faire depuis longtemps ! J'ai pas raison Aragan ?

- ... Le dit Aragan frappa Kiriwa sur la tête avant de remettre les deux mains sur le volant et de continuer à conduire

- Mais comment il a connu votre organisation ? Je veux dire, on vous connais seulement de bouche à oreille.

- Comme tu l'as dit le bleu, par le bouche à oreille. Répondit la doyenne du groupe en finissant sa cigarette. D'après ce que j'ai compris, c'est Izaya Orihara qui lui en a parlé.

- Izaya Orihara ? Reprit le dit bleu

- Tu le connais pas gamin ? C'est le meilleur informateur de Shinjuku et Ikebukuro. De ce que je sais, son influence s'étend sur tout Tokyo, on s'arrache ses informations de premier ordre. L'informa Kiriwa

- Et il a réussi à avoir notre numéro juste en lui téléphonant ?

- Non, le contrat que nous avons passé avec Orihara certifie qu'il ne vendra ou donnera jamais notre numéro pour raisons professionnelles. Affirma la fumeuse

- Donc l'informateur à briser le contrat ?

- Tu es bien curieux ce soir mon garçon. S'étonna Kido qui avait commencé à fumer lui aussi. Mais non, il ne l'aurait pas briser pour une somme d'argent, même consécutive, Orihara a besoin de nos services. Non je pense plutôt qu'ils sont liés, par le sang, sûrement.

- Depuis quand vous émettez des hypothèses qui vont à contre-sens de vos propres théories chef ? C'est... Un bruit de verre brisé se fit entendre dans toute la camionnette. Renversant ! Finit le farceur en montrant une application de bruitage sur son téléphone. »

Toujours au volant, Aragan frappa une deuxième fois son partenaire assis sur le siège passager. Kunikida soupira mais un sourire flottait légèrement sur ses lèvres tandis que Kido se frappait la tête de la paume de la main. Igosai, quant à lui, ricana légèrement face à tout ça.

L'ambiance détendue qui régnait dans la camionnette fut interrompu quand Aragan freina brusquement, projetant tout le monde vers l'avant. Tout le monde se releva en maugréant, jamais ils ne s'habitueraient aux arrêts brusque de leurs conducteur attitré. Le dit conducteur, air blasé collé à vie sur son visage, s'alluma une cigarette et montra un immeuble avec le dit objet.

Son camarade décida de faire l'interprète :

« Le carrosse de monsieur est arrivé à son château. »

Une fois de plus, Aragan le frappa avant d'inspirer une bouffée de la composition toxique. Il déverrouilla les portières arrières et Igosai s'en alla sous les au revoir et à bientôt.

-0-

Une semaine plus tard, le petit groupe reprit le chemin fait auparavant et qui commençait à devenir familier. Pour une fois, c'était la doyenne, Kunikida, qui conduisait. Kido était au téléphone, en train de discuter avec quelqu'un ; Kiriwa ronflait sur la banquette et Aragan pianotait à tout vitesse sur un ordinateur portable.

Cette ambiance, paraissant paisible, l'était beaucoup moins. Un groupe de mercenaires les avaient contactés, disant qu'ils avaient besoin d'aide pour retirer les corps de leurs adversaires qui étaient sur la même cible. Cette cible étant Akahana. Du coup, l'humeur était sombre ; tout le monde avait réussi a avoir quelques atomes crochus avec lui, même Igosai.

Le chef de la petite troupe raccrocha, une colère rare régnait en lui. La tension resta constante malgré le léger changement ; il n'y avait plus un bruit.

Soudain, le seul bruit restant s'effaça, remplacé par une légère exclamation. Tout les regards se posèrent sur Aragan, qui montra l'écran de son ordinateur. Il avait hacker les caméras du quartier et on pouvait voir la rue du jeune client en temps réel.

Ce qu'il virent fut un véritable champ de bataille ; des corps jonchaient les rues, des hommes et des femmes couraient dans tous les sens en essayant de tirer sur une cible invisible et pour rajouter à la scène, des coups de feu étaient audibles.

Tous sursautèrent quand un bruit continu se fit entendre ; ils étaient entrés dans le quartier.

Quand ils arrivèrent sur la scène, il furent surpris que les policiers ne soient pas encore intervenus malgré le tapage. Tout n'était qu'un capharnaüm de cris et d'armes à feu. Et eux, arrivaient tranquillement, comme une fleur, sans se faire remarquer, et attendaient la fin des combats.

Les agents se précipitèrent près du pare-brise et des vitres pour voir l'origine de tout ce chantier. Et quelle ne fut pas leurs surprise quand ils s'aperçurent que le noyau de tout ce remue ménage, n'était autre que Akahana lui même. Mais leurs réactions furent plus... démonstrative.

Certains, comme Kido et Kunikida se figèrent d'effroi ; Kiriwa perdit toutes ses couleurs, Aragan eut un mouvement de recul et Igosai, le bleu, laissa échapper un hoquet de peur mêlé à une certaine surprise.

En effet, Akahana portait bien son nom. Il était couvert d'un liquide rouge, du sang, qui devait être le sien et celui des agresseurs. Comme une fleur, il semblait... épanoui ; souriant avec un mélange subtil de sadisme et de froideur, ses cheveux, teintés de rouge, faisaient ressortir sa peau pâle et ses yeux dorés. Armé de seulement un couteau et un pistolet, il avançait parmi ses victimes sans se préoccuper de leurs lente agonie.

Un ange... Non, un démon ; c'était un démon au visage d'ange qui avait fait ce massacre. Quelque chose provenant de son être était hors de ce monde, hors de portée du commun des mortels. Il n'avait plus rien du gamin sarcastique, mystérieux et reculé que les membres de l'agence connaissait, il était sous sa véritable forme, celle d'un démon se délectant du sang de ses victimes. Une fleur mortelle ; une rose, magnifique en apparence mais cachant des épines piquantes comme une aiguille.

Marchant avec légèreté et piétinant les cadavres, Karma semblait proférer le jugement dernier ; à chacun des ses pas en avant, les mercenaires reculaient, à chaque fois qu'il ouvrait la bouche pour dire quelque chose, ils tiraient. Ils étaient effrayés et Karma profitait de cela pour les mettre au tapis.

Le combat dura encore un bon quart d'heure ; le jeune homme ne faiblissait sous aucun assaut et évitait les balles d'une manière presque surnaturelle.

Ce fut quand il ne resta plus que trois mercenaires que Kido décida d'intervenir. Pendant tout le combat, il avait rongé son frein, serraient les poings et les dents quand Karma mettait à terre les mercenaires ou calmait son sadisme de bien étrange manières, il fermaient les yeux quand les balles arrivaient sur le corps étonnamment tonique de l'adolescent. Mais ce fut la goutte de trop quand il vu son visage ; son regard était vitreux mais son sourire, lui ne cessait de grandir.

Sans prévenir qui que ce soit, le chef de la bande sortit de la camionnette et s'approcha à grand pas de son protégé pour le stopper dans sa folie meurtrière. Celui-ci le voyait venir, un air perplexe collé au visage avant de soudain devenir inquiet et pressé.

Kido tomba à terre.

Karma s'agenouilla à côté de lui et le regarda, cherchant quelque chose, n'importe quoi indiquant son état de santé. Il voulut prendre son pouls, vérifier qu'il respirait bien quand il fut arrêté par une balle qui frôla ses doigts et passa à un millimètre du front de Kido. Un éraflure s'installa petit à petit sur le front de la personne ayant voulu sauver Karma. Cette marque qui apparaissait, faisait paradoxalement disparaître les dernières barrières de volonté du rouquin.

Dans un cri de rage, il récupéra son couteau posé à côté du corps et s'élança sur les survivants.

Le premier n'eut pas le temps de réagir, il était au sol en laissant échapper un gargouillis de ses lèvres. Sa gorge était tranchée en deux. Il était mort dans la seconde.

Le second, lui, tenta de ralentir la course du démon incontrôlable en lui tirant dessus. Le rouquin évita toutes les balles et donna un coup dans le ventre de l'opposant avant de lui fracasser le crâne contre le sol. Le liquide sanguin s'échappa de son crâne et il mourut dans l'inconscience.

Le dernier se prépara au combat ; il sortit une dague et se débarrassa rapidement des choses gênantes avant d'entamer le combat avec la mort. Une suite de coup fut échangé, tantôt aux poings et aux pieds, tantôt avec leurs armes blanches. Leurs peaux rougirent sous l'effort permanent, leurs souffles s'accélérèrent et des marques furent posés, ça et là, sur le visage et les bras. Karma, pour prendre le dessus, utilisa une technique basique mais redoutable ; pendant que leurs mains étaient bloqués, il donna un coup de genou dans les parties sensibles de son adversaire. Suite au coup en traître, l'homme se baissa légèrement, assez pour que Karma y voit une ouverture et lui donne un autre coup de genou, cette fois dans les dents. Relevé de force, le mercenaire ne put que subir le dernier coup, fatal, de Karma. Le démon fit tournoyer son poignard et, d'un coup, trancha de bas en haut et en longueur le corps sans défense. Le dernier mercenaire tomba, raide avant même d'avoir touché le goudron maintenant écarlate.

{Insertion musique}

Quand il fut sûr que personne n'était encore debout, Karma rejoignit le corps de Kido. Il se posta debout, derrière les membres de l'agence, et observait le tout avec une impassibilité répugnante. Aragan tentait de faire tenir en vie le chef du groupe avant de secouer la tête ; il était partit. Kunikida se releva et sortit son téléphone pour appeler l'agence. Karma, réagissant pour la première fois depuis un moment, prit la place d'Aragan. Il recommença les mouvements mais d'une façon plus poussé, plus puissante. Tout en tentant de le sortir du mutisme, Karma murmura des mots quasi indiscernable.

« Réveilles-toi c'est un ordre. Putain, j'en ai assez vu tomber à cause de moi, tu vas pas faire comme les autres hein ? T'es différent Kido... »

Pendant de longues minutes, personne ne bougea-sauf Karma qui répétait sa litanie pour se donner du courage-attendant un signe, quelque chose, n'importe quoi, indiquant que leurs patron et ami était en vie. Tous espéraient que ce ne soit qu'un cauchemar, ou une blague douteuse, ce nounours ne pouvait pas mourir, pas comme ça.

Une main se posa sur l'épaule de Karma ; Kiriwa tenta de l'arrêter mais le rouquin ne lui jeta pas un regard. Il ne voulait pas y croire ; pas lui, pas ce géant au cœur tendre, pas ce grizzli en peluche, il ne pouvait pas mourir. Mais rien ne faisait penser au rouquin qu'il y avait une chance. Kido ne réagissait à rien, restait silencieux, le visage tranquille. Paisible.

Peu à peu, l'espoir disparut ; les appuis furent moins puissant, moins fréquent. Soudain, Karma s'arrêta et posa sa tête sur la poitrine de son protecteur. Les larmes se mirent à couler sans qu'il ne puisse rien y faire, son corps fut parcouru de soubresauts irréguliers. Il avait la mort à l'âme. Se sentait coupable de la mort injustifiée de cet homme. Il ne méritait pas ça. Il devait vivre encore longtemps, chérir sa famille, rire avec ses collègues. C'est Karma qui aurait du mourir, pas lui.

« Plus les personnes sont grandes, plus elles laissent un vide conséquent en disparaissant. Parla pour la première fois le silencieux.

-...

-...

-...

-...

- Ah bon ? Qui est mort ? »

Lentement, tout le monde observa avec des yeux ronds cette voix grave, chaude et tellement caractéristique. Karma, releva la tête avec espoir, les yeux rougis et les joues humides de larmes. Sous lui se tenait Kido, le mourant, qui avait l'air d'avoir une pêche incroyable. Sans prévenir, tout le monde se jeta sur lui pour voir s'ils n'étaient pas victime d'une hallucination collective. Mais non, leurs ami était bel et bien en vie.

Le sourire aux lèvres, Kunikida rappela l'agence pour leurs annoncer la nouvelle ; Kiriwa chantait à tue-tête, Aragan sortit une cigarette ; Igosai sauta de joie et chanta en même temps que Kiriwa tandis que Karma pleurait à chaude larme dans les bras réconfortant de Kido.

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Et ouais! je suis une sadique! nya hahahaa!

Bref, les persos ne m'appartiennent pas, aimez, commentez, proposez des suite à cela (y en a jamais assez pour notre rouquin préféré) désolé pour les fautes (dites le moi, je tenterai de les corriger) et encore bonne année!

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