Chapitre 8 (ou celui que tout le monde attendait)

Joyeux noël ! J'ai pas de cadeaux à vous offrir à part celui d'un chapitre. 😅 pas grave, je sais que vous l'appréciez (j'espère). Pour la musique, vous connaissez la chanson, mettez là en route quand le mot magique apparaîtra^^.

                    

J'ai eu du mal pour sortir ce chapitre mais maintenant il est là !! Youpi !

Pensée Karma

Pensée cerveau de Karma (autres personnalité)

Rappel :

L'ex-rouquin fit volte-face et chercha encore une fois la source de la voix derrière l'environnement sombre et forestier.

Pas dans les arbres abruti ! Plus bas !

Confus, l'adolescent baissa son regard pour tomber sur son reflet. Quoi de plus normal direz-vous, mais cela relève du domaine du surnaturel en voyant son reflet de son ancien lui avec les vêtements qu'il portait quand il allait à Kunugigaoka, les bras croisés, le regard dur et les cheveux de feu.

C'est pas trop tôt ! J'ai failli attendre.

Maintenant c'était officiel, Karma Akabane était schizophrène.

Maintenant :

Karma resta bloqué sur son reflet souriant pendant dix bonnes secondes avant de se frotter les paupières sous le roulement d'yeux de son alter ego. C'était impossible ce qui lui arrivait, impossible. Mais il avait beau regarder autour de lui pour voir une différence entre le monde réel et celui dans lequel il vient de rentrer il y a une minute à peine, rien n'avait changé.

Le sourire provocateur du rouquin lui confirma qu'il était bien dans la réalité. Soupirant, il se rassit sur le bord de la fontaine et regard d'un œil morne son autre soi. Celui-ci, contrairement à lui était tout souriant, comme un enfant qui avait fait une farce. Sauf que cette farce n'avait rien de drôle... Quoique...

Non, se reprit-il, il n'y a rien de drôle a découvrir sa schizophrénie.

Il se doutait déjà qu'il avait quelques problèmes de personnalité, il avait assez entendu ses camarades de classe dire qu'il était effrayant quand il passait en mode démoniaque. Pourtant, pour Karma, rien ne changeait, il ne faisait que dévoiler une de ses nombreuses facettes de personnalité. Tout comme Nagisa, un faible agneau en apparence mais on découvre un véritable serpent dès qu'il faut tuer quelque chose, surtout le poulpe. Ou encore avec ce prof, on découvre que c'est un pervers, ça choque au départ mais au final ça ne dérange pas plus que ça. Mais pour lui...

Les gens mettaient en avant ce que Karma avait décidé de leur montrer et ils en parlaient comme si c'était une tare. D'accord, ses facettes étaient plus prononcés que la plupart des personnes, mais à ce que ça devienne de la bipolarité ou de la schizophrénie... Beaucoup de ses professeurs et anciens camarades de Kunugigaoka parlaient de sa violence, sauf la classe E... Personne ne l'avait vraiment jugé.

Tu en es sûr ?

Karma toisa son doppelgänger d'un air froid ; oui il en était sûr, il leurs avait fait un peu peur au départ mais il y avait eu de l'amélioration. 

Les gens sont des hypocrites ; n'oublie pas ce que tu as appris.

Allons bon, maintenant son autre lui commençait à faire des leçons de morales. Si c'était pas le monde à l'envers... Ou tout simplement la pire chose qui pouvait arriver en ce moment.

Crois-moi ce ne sera pas la pire.

« Rho tais-toi. »

Il avait parler à voix haute, il en avait assez d'entendre cette ombre qui faisait des remarques à chaque pensées qu'il avait.

Je te collerais aux basques pendant un bon moment si tu veux mon avis.

Excédé, Karma partit dans un débat avec son autre soi-même pour trouver une raison de le faire taire.

Plus loin, des promeneurs nocturnes, des touristes sûrement puisqu'ils ont l'air de chercher leurs chemin, qui passaient par ce parc tout simple et discret tombèrent sur le jeune en train de faire un soliloque.

Notre rouquin ne remarqua cependant pas l'arrivée impromptue de ces spectateurs. Levant les bras au ciel en signe de désespoir face à son lui diabolique, il commença à crier sur lui d'une force insoupçonnée. Celui-ci, ne le lâchait pas de son regard d'or et souriait tranquillement. Comme si il avait accompli une mission ou que quelqu'un venait le rejoindre dans sa peine. L'ex-rouquin, loin de se douter de la malice présent dans ce geste, continuait son sermon digne d'un prêtre mais fut interrompu par une voix qu'il ne connaissait que trop bien.

Enfin Karma-kun, tu sais très bien que faire ça n'est pas bien. Je te l'ai répété des centaines de fois déjà.

Karma (le vrai) releva brusquement la tête de l'image et chercha des yeux le propriétaire de ce doux son.

Toujours pas, le poisson rouge, en bas on a dit.

Et sous les yeux ronds du dit poisson rouge apparut Nagisa. Oui, son cerveau venait de faire apparaître Nagisa Shiota, son premier ami et son premier...

Ses pensées furent coupés par une action peu commune. Une action toute simple mais qui, pour une raison qui lui était inconnue, l'avait fait tilter. Son autre lui et l'autre Nagisa étaient enlacés de façon bien discrète mais restait voyant. 

Un sentiment inconnu s'empara de lui ; brûlant son estomac, aveuglant son esprit logique et l'emplissant d'une rage sourde. Sans s'en rendre compte, il avait asséné un violent coup de poing à son autre lui. Le coup tomba littéralement dans l'eau et les vaguelettes créées perturbèrent l'image des deux adolescents, les faisant disparaître petit à petit.

Ne cherchant pas à savoir si son cerveau continuait à lui jouer des tours, Karma se détourna de la fontaine. Ivre de colère, il s'enfuit aussitôt de cet endroit qu'il décréta comme maudit.

Les larmes aux yeux, il passa devant les marcheurs nocturnes sans les voir. Il ne remarqua pas le flash discret provenant du portable de la plantureuse femme blonde, ni le sourire diaboliquement grand de l'autre homme.

{Insertion musique}

D'un pas rapide, il traversa le parc pour atterrir en pleine rue encore bourdonnante de monde. Il fit le chemin pour retourner à son appartement sans vraiment s'en apercevoir. C'était devenu mécanique, machinal, il s'était déjà habitué à sa vie à Kyoto. Il passa rapidement les rues et traversa les routes presque vides. Il entra dans l'immeuble, passa le palier, monta les quelques étages qui le séparaient du rez de chaussé et tourna la clé dans la serrure de son studio. Il ouvrit la porte sans se douter de ce qu'il l'attendait derrière...

Soudain, dans un réflexe surnaturel, il se jeta sur le côté et s'allongea sur le sol du couloir tout en sortant son pistolet. Il avait esquivé de peu de magnifiques jets de balles de mitraillette. Pendant la salve interminable, il jeta son sac sur le côté et l'ouvrit en grand, ouvrant par la même occasion une poche secrète renfermant une dizaine de chargeur et une dague dans son étui. 

Il expira tranquillement et visa l'encadrement de la porte, attendant le premier malheureux qui sortirait pour voir l'état du corps. Depuis peu, les attaques se multipliaient et ce n'était pas pour lui déplaire car la violence des combats lui permettait d'évacuer sa frustration liée au lycée.

Une tête apparut et Karma tira. Une fois, deux fois, trois fois. L'opposant tomba lourdement au sol après les balles qu'il avait reçu respectivement dans le mollet, le ventre et l'épaule. En général, ces trois points les mettaient K.O.. Sans attendre, il mit un genou à terre et se décala légèrement, juste assez pour voir ce qu'il se passait à l'intérieur sans qu'on ne le voit.

Les mercenaires se regardaient entre eux, ne sachant visiblement que faire du blessé ou de la façon dont il faut réagir face à une cible récalcitrante. C'était donc des amateurs. Karma prit silencieusement un chargeur et le posa à ses côtés, prêt à prendre la place de celui qui serait bientôt vide.

Son revolver lui permettait de tirer douze fois. Il utilisait généralement trois balles par mercenaires. Il y avait donc quatre personnes par chargeur (Auteure :C'est bien Karma tu sais compter XD). Connaître le nombre de balles utilisés était important car il lui permettait de gagner cinq secondes de rechargement. Ces cinq secondes pouvaient jouer sur sa vie, et s'il perdait, c'était un game over assuré.

Posément, il visa les mêmes cibles que les précédentes et tira. Il en fit tomber deux autres à terre dans un râle de douleur. Il esquiva de peu une autre salve de balle et garda son rechargeur à portée de main. Il avait utilisé sept balles pour les deux mercenaires qui étaient dans sa ligne de mire. Il lui en restait deux. Soupirant, il sortit au autre revolver d'on ne sait où et le chargea. Retirant le cran de sécurité, il attendit une accalmie pour faire une chose un peu dangereuse, il fallait l'avouer.

Il monta sur la rampe d'escalier et prit un léger élan et sauta. Il visa le trou rectangulaire que la porte lui offrait. La tête à l'envers il commença a tirer pendant sa roue sans mains. (NDA : Pensez à la scène de Matrix où Neo attaque le building et fais une roue tout en tirant sur les gardes). Il en toucha deux autres et commença à vider ses chargeurs. Le cliquetis régulier commençait à lui donner un affreux mal de tête et il fronça les sourcil pour mieux se concentrer. Il atterrit de l'autre côté de son premier point de visée. Sans attendre, il sortit deux autres chargeurs de ses poches et fit tomber par terre dans un tintement les vides. Machinalement, il remonta de l'annulaire les lunettes qui ont failli tomber pendant l'action. Retirant de nouveau les crans de sécurité, il souffla une nouvelle fois.

Il allait faire une autre action suicidaire mais il était quasiment de réussir son coup. Pendant son attaque renversée, il avait pu compter les derniers adversaires qui restaient. Trois étaient à terre en comptant celui du pallier, et trois étaient debout et en pleine forme. Il en avait fait tomber quatre sur six et maintenant, il n'en restait qu'un. Le sourire suspendu aux lèvres, il se leva lentement et s'apprêtait à sauter dans l'appartement tout en hurlant, mais son plan fut interrompu par le dernier opposant qui sortait en courant. Ébahi, Karma ne put tirer que dans la cuisse du lâche et celui-ci tomba dans les escaliers, et, fit un magnifique roulé-boulé pour finir sur le sol, complètement sonné.

Estomaqué par la scène burlesque qui s'est produit devant ses yeux, il rentra dans son studio en poussant du pied le premier vaincu. Épuisé par le combat, il s'avachit dans son fauteuil fétiche et appela un nettoyeur recommandé par Izaya. 

Son cousin était génial, en plus de lui avoir donné plein de conseils pour éviter de se faire prendre, il lui avait donné des adresses utiles, les nettoyeurs en l'occurrence, où les employés possèdent le véritable sens du secret professionnel. Karma se doutait que c'était dû au travail complexe et rempli de pièges de son cousin. Il se disait informateur neutre mais les yakuzas zonant à Shinjuku et Ikebukuro restaient ses principaux clients, ainsi, les ennemis étaient nombreux pour le jeune homme, sans compter Shizuo.

Après l'appel, Karma pouffa puis éclata d'un grand rire suite à la conversation comique qu'il avait eu avec le secrétaire. Il avait d'abord répondu à l'appel d'un ton neutre en décrochant. C'est au moment de la demande du nom et de l'adresse que le plus drôle arriva ; le secrétaire fut surpris d'apprendre qu'on demandait leurs services dans le quartier de Karma depuis peu mais quand il dit le nom Akahana, il devint tout de suite plus paniqué et, après avoir bredouillé quelques mots il lui annonça qu'il lui enverrait l'équipe habituelle. Récemment, Karma était devenu un client vedette, il ne tuait jamais et ratait rarement ses cibles. Les fréquentes attaques et par conséquent, les fréquents appels ne l'avait rendu que plus populaire auprès de la compagnie.

Jetant un regard dans le grand miroir, il remonta les lunettes qui avaient encore glissé de son nez et se recoiffa un peu. Il s'arrêta en voyant une chose qui ne lui plaisait guère ; un sourire diabolique accompagné d'une chevelure feu et d'iris d'or liquide. Karma s'apprêtait à le rabrouer pour être toujours là quand son doppelgänger l'arrêta :

Y a pas à dire... Je te préfère comme ça plus qu'autre chose.

Karma fronça des sourcils, exigeant silencieusement des explications et, heureusement pour sa santé mentale, la réponse fut apporté... 

Te voir aussi... Sauvage... meurtrier... sanglant... C'est un spectacle exquis que tu m'as offert là, j'ai hâte de revoir un...

... mais elle ne lui convenait pas. D'une balle, il brisa le miroir qui se fissura de part en part, laissant apparaître pour une partie ses nouveaux cheveux et de l'autre son ancien visage.

Il laissa tomber sa tête en arrière en soupirant de lassitude ; il ne voulait pas de ce passé tâché de sang, il ne voulait pas que son avenir soit parsemé de cadavres ; il voulait devenir un véritable bureaucrate pour tirer toute les ficelles de la politique dans l'ombre. Un peu comme son cousin mais en plus légal.

Un bruit provenant de l'entrée le sortit de ses pensées noires et il aperçu les employés demandé. Habillés de combinaisons bleus marines, ils lui souriaient et commencèrent à lui faire la conversation tout en travaillant, l'un d'eux avait déjà récupéré celui au rez de chaussé et commençait de nettoyer le sol. Les autres ramassaient les cinq autres en sifflotant et en félicitant Karma pour ses tirs.

L'adolescent pouvait reconnaître chacun d'eux ; Kido le chef, Kiriwa le farceur, Aragan le muet, Kunikida la vétérante, et... Karma fronça les sourcils, il ne reconnaissait pas l'un des employés. Il était jeune, un air mature, les cheveux noirs-comme la plupart des japonais- et sa casquette lui cachait la partie supérieure de son visage. Karma demanda alors l'identité du nouveau venu. Kido lui répondit :

« Ah lui! C'est le petit nouveau, il s'appelle Igosai. Je suis sûr que vous vous entendrez à merveille. »

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Et coupé! alors ? qu'en dites vous? j'espère que ce cadeau de noël vous plaira! Pour info, aucun des personnage ne m'appartient, sauf l'Agence et les mercenaires, encore désolé pour les fautes, n'hésitez pas à laisser des commentaires et à aimer, et JOYEUX NOËL!!

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