Chapitre 1
Salut les gens!! Le chapitre 1 sort enfin !! Je redisclaime : Assassination classroom et Kuroko no basket ne m'appartiennent pas. Lisez jusqu'au bout il y a un message surprise qui vous est adressé !
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Tut... Tut... Tut...
Karma se retourna dans son lit. Il n'avait pas du tout mais alors pas du tout envie de se lever.
Tut! Tut! Tut!
Il se retourna encore une fois et mi-temps son oreiller sur la tête. Ce bruit persistant commençait à l'agacer.
TUT! TUT! TUT!
BAM!!!
Et un réveil à l'autre bout de la pièce, un !
Le noiraud ouvrit péniblement les yeux. Sa soirée l'avait épuisé et la perspective d'affronter les regards sur lui à Teiko en tant que nouveau ne lui plaisait pas trop.
Mais il pouvait le faire : il avait inventé un passé qui tenait debout, il s'était forgé une nouvelle personnalité.
Les chasseurs de prime cherchaient un rouquin ayant un caractère diabolique qui adorait la bagarre, intelligent et dans une quinzaine d'années.
Il leur donnerai l'intelligence et l'âge mais pas les autres parties de la description, ils pouvaient aller se faire voir.
La seule chose qui pourrait lui redonner son côté bagarreur c'est que l'on s'attaque à lui. Le reste, il se retiendra. Comme c'est la dernière année il ne s'attachera à personne.
Une demi-heure plus tard, en uniforme et lavé, il sortit de son appartement pour se rendre au collège. Son petit déjeuner fut léger mais ce serait assez pour la journée qui l'attendait. Pas de sport à l'horizon ; une fois par semaine obligatoire et le reste se faisait en club. C'est un peu déstabilisant par rapport à la dose quotidienne qu'il avait pour aller tuer son poulprof correctement. Ses abdominaux allait en prendre un coup. Il fit quelques mouvements de bras et grimaça.
D'habitude il n'est pas un adepte de l'uniforme mais, en bon petit collégien intello, il se forcera.
Sa cravate lui serrait trop le cou et la veste grise lui limitait énormément ses mouvements. En bref, il ressemblait à un pingouin. Si un membre du collège de Kunugigaoka le voyait, il serait sûrement mort de rire. Surtout si il connaissait son caractère de rebelle.
Sur le chemin, il répéta plusieurs fois son sourire innocent et son regard naïf. Il le savait, les enfants pourris gâtés de son nouveau collège ne savent rien du monde. Il allait devoir devenir une feuille dans cette forêt. Ses talents de manipulation et de comédie n'étaient pas mauvais puisqu'il avait déjà réussi à berner un monstre et toute sa classe.
En arrivant sur des avenues plus étroites, il entendit un bruit sourd suivi d'un rire. Il continua son chemin mais, au tournant qui menait plus rapidement à l'établissement scolaire, il vu la source de ce bruit. Des voyous de seconde zone contre un gamin faible. Cette situation était tout simplement...
"...Pathétique."
Les assaillants se tournèrent vers lui. Oups, apparemment il l'avait dit à voix haute. Ses mauvaises habitudes reprenaient le dessus, il va falloir corriger cela.
Mais là, il avait cinq gorilles aussi intelligents que des sacs sur les bras. Il tenta de résoudre la situation pacifiquement. Il était un élève naïf et innocent après tout.
Soudain, ils s'arrêtèrent. Et se mirent à trembler. Puis à s'enfuir en hurlant. Il ne put que comprendre quelques mots :
"Karma....yeux d'or!!"
Ah. Il allait devoir changer cela aussi. Des lunettes sont à prévoir. Le regard est avant tout concentré sur les lunettes et pas sur les yeux quand quelqu'un en porte.
Heureusement qu'il avait prévu le coup. Une paire de lunettes rectangulaires étaient dans son sac.
Mais là, il avait une victime à aider. Allez, air inquiet et innocent...
"Ça va aller? Ils t'ont bien amoché ! Tu as mal quelque part ?"
Beurk, tellement d'hypocrisie dans cette simple phrase.
" Je vais bien, ils m'ont juste poussé et tu es arrivé, merci pour tout."
Le gamin avait des cheveux bleus....clair. Si ils étaient plus long, il l'aurait confondu avec Nagisa.
Il tenta de se faire faussement gêné:
"Non, tu sais, je n'y pour -
- Tu devrais arrêter de faire semblant tu sais."
Cette fois, Karma fut réellement surpris et son regard se fit instantanément plus dur, avant de reprendre un air doux.
" Je ne vois pas de quoi tu parles."
Les billes aussi claires que les cheveux le fixèrent et, un battement de cils plus tard, il disparut.
Le noiraud le chercha quelques instants des yeux, avant de hausser les épaules et de sortir les lunettes de la poche avant de son sac.
Il continua sa marche et arriva au grillage une dizaine de minutes plus tard.
Le bâtiment en lui-même était normal ; des murs en béton blanc, un portail, des lieux réservés au sport et une cour où était planté quelques cerisiers. Bref, un collège d'une banalité affligeante.
Le portail étant ouvert, il déduit que le proviseur était présent.
Il continua sa route en traversant l'immense cour, la découvrant avant qu'elle ne soit infesté de monde. Il était venu une heure en avance pour en finir rapidement avec la paperasserie inutile.
Il s'arrêta quand il entendit des bruits de crissements de chaussures sur un plancher accompagné d'un boum irrégulier d'un ballon. Curieux, il se dirigea vers la source du bruit et arriva devant la porte d'un bâtiment posté à l'écart de l'école.
Doucement, il ouvrit la porte sans bruit et la laissa entrouverte pour voir ce qu'il se passait.... Et la referma précipitamment quelques secondes plus tard sans que quelqu'un ne l'entende. Ses réflexes d'assassin étaient restés puisqu'il avait amorti le bruit de la porte avec son pied. Ce n'était pas plus mal.
Il partit aussi vite qu'il était venu et une dizaine de minutes plus tard, il arriva dans le bureau du directeur en se repassant ce qu'il venait de voir dans la tête.
Des collégiens aux cheveux arc-en-ciel jouant au basket-ball.
Il se demanda si il n'avait pas consommé une substance hallucinogène, droguante ou bu un alcool fort par mégarde pour voir des chevelures aussi étranges. (NDA : tu peux parler toi et tes cheveux rouges ! Karma : ex-cheveux rouges...)
Pour le reste, il n'y avait rien d'étonnant ; il savait que Teiko était réputé pour son club de basket alors il fallait bien avoir un travail constant derrière pour être aussi reconnu nationalement.
Il soupira et remonta nerveusement ses lunettes ; il commençait déjà à s'y habituer. Il toqua à la porte en chêne du directeur.
L'entretien fut très long et légèrement stressant; le proviseur était étonnement jeune et dégageait une sorte de soif de sang qui lui disait vaguement quelque chose.
Quand il fut ressorti, trois quarts d'heure plus tard, un peu soulagé et bizarrement fatigué, il se souvint. Ce n'était pas une soif de sang mais une soif de victoire qu'avait cet homme. Cette même soif qu'il avait rencontré bien des fois auparavant et qui se retrouvait chez les élèves de la classe A de Kunugigaoka.
Un frisson lui échappa, il n'aurait peut-être pas dû venir ici finalement. Le dirlo était le genre d'homme à n'avoir aucun scrupule si on ne lui servait à rien
Depuis le temps, il commençait à reconnaître ce genre de crapule.
Il parti en direction des toilettes, n'ayant pas vu sa tête après avoir mit les lunettes. Elles étaient propres et plutôt grande, le contraire même de son ancien collège. Il jeta un œil à son reflet et pendant quelques instants, se demanda qui était de l'autre côté du miroir. Avant de se souvenir que le miroir avait pour principe de réfléchir ce qu'il y avait en face de lui. Et il se contempla : ses cheveux jais lui collaient au visage; ses yeux d'or étaient cachés pas le verre légèrement teinté de ses lunettes et sa peau, blême, exprimait sans mal sa fatigue. La lumière blafarde l'éclairant, il avait l'air un fantôme mal luné.
Il regarda sa montre; 7h50, il entendait déjà les rires et les discussions des élèves.
Inspirant un grand coup et se remettant correctement sa veste, il sortit des WC pour aller travailler.
Ses pas le menèrent instinctivement à sa nouvelle classe. Tant mieux, au moins il n'aurait pas à demander son chemin. Il ne voulait pas avoir honte en arrivant en retard.
Houla je vous arrête tout de suite; le Karma habituel et flegmatique ne se soucierait pas de son possible retard mais Karma Akahana si.
Il allait devoir prendra son mal en patience et finir l'année ainsi. Cela ne lui plaisait pas mais il n'avait pas le choix.
Il attendit sur le pas de la porte et prit un air nerveux quand des élèves passaient dans le couloir. Ils ne faisaient absolument pas attention à lui mais il fallait mieux prévenir que guérir comme on dit.
La cloche sonna et l'ancien rouquin était tenté de faire demi tour pour aller sécher. Il avait justement remarqué un pan du toit qui ferait parfaitement l'affaire pour se prélasser des heures durant sous le soleil.
Les élèves rentrèrent en classe et un adulte l'accosta. Ils parlèrent quelques minutes et le professeur entra dans ma classe quelques secondes plus tard après lui avoir fait un signe de tête. Il le décoda sans grande peine: " Tu attends le signal"
Son entraînement lui avait vraiment servi finalement.
Il hocha doucement la tête, signalant qu'il avait compris.
Il écouta à la porte : les bruits étouffé des élèves papotant puis le fameux : "Levez-vous, saluez!"
Il entendrait presque les cliquetis des armes à feu pointé sur le prof, le bruit des balles tombant sur le sol et le rire caractéristique de Koro-sensei.
Mais aucun de ses sons ne furent là et pour la première fois, Karma ressenti un manque. Il posa sa main sur sa cuisse pour sentir la forme du couteau qu'il planquait habituellement là. Mais il n'était pas dans sa poche de pantalon. Pas plus que son revolver n'était dans sa veste. Sa gorge se serra; cette fois-ci, il était vraiment seul.
Le professeur fit l'appel, aucun n'était absent. L'attente commençait à être insupportable pour Karma. Il était seul, sans aucun repère et ce fut encore plus vrai quand l'adulte l'appela.
Avalant sa salive, il prit son courage à deux mains et ouvrit la porte.
Tel un robot, il marcha sur l'estrade et se prépara à prendre sa voix blasé avant de se souvenir de son rôle. Et sur le coup, il se trouva assez pathétique.
" Euh... Bonjour... Je suis Akahana Karma et j'espère que nous nous entendrons bien ensemble..."
Il avait essayé de reprendre la voix de Nagisa en la rendant encore plus timide. Le prof le regardait d'un air compatissant et il vit un peu de pitié dans les yeux de quelques personnes de sa classe.
Il haussa intérieurement un sourcil; aurait il fait quelque chose de mal? Pourtant il avait joué son rôle à la perfection et il était sûr que personne ne doutait de son 'caractère'. Il en déduisit que cela venait de ses mots.
Il analysa chacune de ses paroles mais ne trouva rien de dérangeant ou avec un sous entendu. Alors pourquoi ?
Son regard fut soudain attiré par une chevelure flamboyante....
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Et voilà ! Ce chapitre est Ter-Mi-Né!! J'espère qu'il vous aura plus etcétéra etcétéra etcétéra.
Maintenant passons aux choses sérieuses ! Avec qui Karma se retrouvera en classe ? C'est à VOUS de le décider ! Alors commentez, envoyer des MP mais parlez!!
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