Chapitre 1

Cachée dans une mansarde obscure, je suis assise devant à petit écritoire en bois de chêne, face à moi une bougie allumée éclairant mon visage et un carnet ouvert. Une sacoche est accrochée à un coin du petit bureau.  Ma main gauche tient un stylo et ma droite est toute prête à se saisir le pistolet posé sur le meuble. Tout mes sens sont t'en éveil, je jette un coup d'œil derrière moi au moindre bruit. Je tente de rester calme, je dois écrire, il le faut. Notre Espèce doit savoir la vérité, alors je pose en tremblant la mine de mon stylo sur la page encore vierge. Je me lance et commence à remplir mon carnet par ses mots : 

"Nous, les Hommes sommes que des ignorants, nous tentons toujours d'être supérieurs et de rivaliser les dieux. Nous avons réussi à éradiqué toutes les maladies et à faire muter notre ADN pour que la mort disparaisse. Dans cette conquête pour améliorer notre condition, mais ces innovations scientifiques nous sont fatales. Notre espèce continue encore et toujours à procréer mais elle a cessé de mourir. Déjà avant nous n'avons pas assez pour tous nous nourris mais maintenant notre espèce en a besoin de toujours plus. La science a encore fait des miracles mais elle produit beaucoup trop de gaz polluant et déjà que l'oxygène était déjà une denrée rare. Il est devenu manquant et si nous avions continué comme cela nous ne serions plus sur Terre, notre ère serait finie comme les dinosaures avec leur météorite et leurs méga volcans et tutti quanti (eux ne l'ont pas causé leur propre fin, c'est le hasard qui les a exterminé) nous serions tous asphyxiés à cause de l'anéantissement de l'oxygène (je  dis que normalement personne n'est aussi suicidaire que nous). Mais nous avons continué à copuler sans vouloir voir les conséquences, a respiré, a mangé et a boire sans se soucier des conséquences de nos activités. Enfin quand notre espèce a dépassé la barre symbolique des 991 milliards d'êtres humains, les grandes instances de se monde ont  enfin décidé de reagire en créant une organisation qui aurait pour but d'empêcher la surpopulation et donc notre destruction. Cette unité d'élite avait pour mission de prendre la place de la mort, c'est ainsi que naquit la Nouvelle Mort. Je suis une de ses Éternels, une tueuse d'élite. "

Un grincement me fais sursauter, j'attends quelques secondes pour reprendre ma dangereuse activité. Je  m'y remets le cœur battant la chamade, la sueur coulant sur mon front et les mains moites. 

"Je vais devoir vous raconter mon histoire pour que vous compreniez bien la révélation que je viens de vous faire. Ce récit commence d'après moi sur un pont de béton enjambant un cours d'eau marécageux et pollué, j'y étais penchée à exister sur si oui ou non j'allais m'y jeter (j'ai écrit avant que notre espèce ne meurt plus de cause naturelle à part si nous  sommes des êtres suicidaires ). Je voulais m'ôter la vie à cause de l'ennui et de la banalité liée à ma condition. J'ai souvent regretté de ne pas avoir sauté ou d'avoir eu cette idée. Je me souviens de ma famille, de la simplicité dans laquelle nous vivions, ma mère était et est toujours une ouvrière dans une grande usine agro-alimentaire. Mon père travaillait et est encore dans l'architecture, il imaginait de nouvelles habitations pour Nous, qui ne cessions d'augmenter en nombre. Ma grande sœur faisait des études de commerce pour devenir très probablement vendeuse. Et mes deux petits frères rêvaient de conquérir le monde et l'espace, et de devenir les maîtres de l'Univers. "

La flamme de la bougie s'agite quelques instant, assez pour me faire sursauter, mon cœur veut sortir de ma poitrine et je sens mes jambes se tendre prête à s'échapper en cas de danger. Je dois continuer mais mon stylo glisse de ma main et tombe sur le sol en produisant à mon oreille un affreux vacarme. Je me baisse pour le ramasser et avant de le récupérer, je colle ma tête sur le plancher pour écouter le silence qui me réconforte et me rappelle à mon but. Je saisis le plus délicatement possible le stylo et me remets à écrire. 

"Je voulais qu'une chose, l'aventure, la vraie pas celle écrite dans les livres. J'espérais briser mon quotidien "triste "et "banal ", je regrette cette vie là. Je voyais mon reflet dans les ondes trouble  et je me demandais si j'allais y sauter. Je commençais à m'y pencher quand une main se posa sur mon épaule m'empêchant de suivre mon idée. Je l'entendit me rire dans mon oreille et je sentais son souffle chaud dans mon cou. Il commence d'un ton un peu boudeur et ennuyé avec un accent allemand : 

"Que faites-vous charmante demoiselle, penchée vers les eaux dangereuses, j'espère que vous ne vouliez point sauter ? " J'ai eu je m'en souviens un petit rire nerveux et je lui ai informé : "non, j'admire mon reflet voyez vous et lâchez moi s'il vous plaît. "Il me sourit et reprit : 

"Rodolphe, je me prénomme Rodolphe, vous me plaisez bien, qu'elle est votre prénom ?

(Ce n'est pas mon prénom car si par hasard, je m'en sortais vivante, mais j'en  doute, pour dire que je ne suis pas l'écrivaine de se texte) Je me nomme Kia, qui êtes-vous Rodolphe ?

Moi, personne que diable, au revoir et attendez, voici ma carte de visite si vous avez besoin d'un travail, il y en aura un pour vous mademoiselle. 

Merci monsieur Rodolphe. 

Pas monsieur Rodolphe, Rodolphe tout simplement. "

Je sens mes cheveux s'hérissée en entendant un gargouillement, je prie mon arme et me retourne, personne. Un nouveau borborygmes se fait entendre dont je comprends enfin la provenance, mon ventre. Je me saisis de ma sacoche et sors un repas. Je le mange rapidement et quand j'ai fini je m'écroule d'épuisement. 

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Bonjour chers abonnés, je sais que je finis rarement mes histoires, je les arrête car je n'ai pas de retour donc aucune envie de continuer.  Et j'écris de moins en moins sur Wattpad pour la même raison. 

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