Marqué de force
- Merci. Bonne nuit à toi aussi, Channie.
Suite à ces mots, je me laissa emporter dans les bras de Morphée.
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Je suis recroquevillée sur le lit, mes doigts serrant les couvertures d'un geste d'impuissance et rageur.
Deux semaines.
Cela fait deux foutus semaines que je suis coincée dans un endroit dont je ne sais rien sur le lieu. J'en peux plus, ma louve couine la plupart des journées et me martèle le crâne de griffures. Nous n'aimons pas être enfermer et nous voulons plus que tout la présence de notre âme sœur auprès de nous.
Affaiblis, lamentable sont les seuls mots qui me viennent en tête lorsque je vois dans quel état je suis à présent.
Zico vient tout les jours me donner la nourriture et me regarde avec soit de la moquerie, soit de la peine selon les moments.
J'ai l'impression d'être folle sans ma moitié. Il est mon repère et j'ai l'impression de l'avoir perdu depuis trop longtemps.
Des larmes coulent le long de mes joues, je ne fais aucun bruit, je n'ai aucune envie de donner à Zico ce qu'il veut.
- Bang Chan ... chuchotais-je d'une voix empli de tristesse. Où es-tu? S'il-te-plaît ... réponds-moi ... Ne te sens pas coupable de mon état et parle-moi ... Je t'en prie ...
Notre lien s'affaiblis et je sais qu'il ne veut pas me faire du mal mais en faisant cela, il me fait plus de mal qu'autre chose.
- Je t'en prie ... Channie ...
Mes larmes redoublèrent d'intensité alors que je me recroquevillés encore plus que tout à l'heure.
Au bout de quelques minutes, quelqu'un entra dans la pièce. Je n'y fis pas attention, concentrée à essayer de parler avec mon âme sœur, assise contre la tête de lit. Je ne sais même pas si Bang Chan m'entends et cela ne me rassure pas du tout.
Je sais que c'est Zico et à mon plus grand regret, je sus qu'il n'allait pas partir aussi vite que les jours qui ont précédés.
- Bonjour Mina.
Je ne lui répondis pas, fixant un point là où ne se trouvait pas Zico.
- Je t'ai apporté de quoi te nourrir.
- Je n'ai pas faim. dis-je en essayant de paraître forte.
- Tu ne mange quasiment plus.
- A qui la faute ... ricanais-je de mauvaise humeur.
- Tu devrais te calmer Mina.
Je le regarda rageusement.
- Ce n'est pas toi qui me donnera d'ordre surtout celui-là en plus que c'est à cause de toi que je suis dans cet état lamentable!
Il fût surpris au début, mais il se repris vite en affichant un sourire en coin.
- On dirait que la louve se rebelle. J'aime ça.
- Va te faire voir. crachais-je d'une voix glaciale.
- Cela te va bien ce caractère. continue-t-il.
Je ne lui répondit pas, préférant l'ignorer.
Je l'entendit se rapprocher de moi en passant à côté du lit. Je n'y fis pas attention en regardant droit devant moi.
Peu de temps après, un souffle vient caresser mon cou ce qui me fit sursauter. Je venais de remarquer qu'il était plus proche que tout à l'heure, je voulais me décaler mais il me tient la hanche pour que je ne puisse pas m'éloigner de lui.
- Lâche-moi!
- On dirait que ma petite louve a retrouver la parole. ricana-t-il avec un sourire.
Il faut que je m'éloigne le plus rapidement et le plus loin possible de lui. J'essaye de le pousser en utilisant ma force de loup mais je suis plus faible que je ne l'imaginais.
Il soupire.
- Je te l'avais dit que tu t'affaiblirais plus vite.
- Je m'en fiche.
- N'essaye pas de rester forte Mina. Je sais ce que tu ressens en ce moment.
- Non, tu ne sais pas.
- Je le vois.
- En m'espionnant par le biais de tes caméras. Qu'elle bonne idée.
- Au moins je sais que tu essayes de contacter ta moitié mais tu n'y arrives pas. Tout cela te rend triste et tu as besoin d'entendre sa voix, d'avoir son contact.
- Tu ne sais pas ce que je pense.
- C'est vrai, pas pour l'instant.
- Jamais.
- Mais, vois-tu Mina, je ne te demande pas ton avis.
- Tu avais dit que tu le ferais lorsque je te demanderais ton contact.
- C'est vrai, je l'ai dit mais, tu vois, j'ai remarqué que malgré ton statut, tu as une volonté de fer et je sais que tu ne me demanderas jamais ce que j'attends de toi.
- Perspicace. ricanais-je.
- Tu peux te moquer de moi mais je pense que bientôt, tu ne risque plus de rire.
Son sourire me fait peur. Je sais qu'il manigance quelque chose et j'ai peur de ce qu'il a l'intention de faire.
- J'aime voir ce soupçon de peur dans ton regard même si tu essaie de le cacher.
- Tu peux toujours rêver pour que je te fasse voir ce que tu veux.
- On va voir si tu penseras de la même manière plus tard.
- Mon avis ne changera jamais;
- C'est ce qu'on va voir. dit-il en s'approchant encore plus près de moi.
Prise de panique, je lui donna un coup de pied bien placé et sorti du lit.
Il grogna.
- Tu vas le regretter Mina.
Son regard me fit bien comprendre qu'il ne rigole pas du tout.
Il descendit du lit et s'approcha de moi avec une démarche d'un prédateur auprès de sa proie.
Oh mince! Il faut absolument que je sorte d'ici.
Je me dirigea rapidement vers la porte et mon plus grand bonheur, elle est ouverte. Je l'ouvris et courra hors de la pièce. J'entendis Zico jurer et me courir après.
Au bout d'un moment, je n'entendis plus de pas mais je je continua de sortir avant que le reste des membres ne viennent l'aider.
Je vis la sortie. Un sourire vient étendre mes lèvres.
Je vais être enfin libre.
Alors que je pensais cela, je sentis une force et sans que je m'en rende compte, je me retrouvais projeter contre le mur. Un hoquet de surprise et un couinement de douleur m'échappa dût à la violence avec laquelle je me suis retrouver contre le mur.
Les yeux entrouvert, un léger filet de sang sortait de mes lèvres légèrement entrouverte. Je voyais Zico s'approcher de moi, il me faisait peur. Je voulait tenter un mouvement de fuite mais la seule chose que j'ai pu faire, c'est de pousser un couinement de douleur, ma tête me faisait mal.
- J'ai crû que tu avais compris que tu ne pouvais rien faire contre moi. Tu ne peux m'échapper Mina, il faut que tu le comprenne.
- L-Laisse-moi ... s'il-te-plaît ...
Des larmes commençaient à embuer ma vue. Je le voyais sourire en me voyant dans cet état de faiblesse en sachant que je ne pouvais m'échapper vu la force qu'il avait mit pour me propulser contre le mur.
Il s'agenouilla devant moi et approcha son visage du mien. Il lécha le sang qui coulait de ma lèvre, son geste me fit réprimer un frison de dégoût ce qui n'a pas l'air d'apprécier puisqu'il prit mon visage pour le pencher sur le côté d'un mouvement brusque pour qu'il ait accès à mon cou.
Je mis une de mes mains là où il y a la marque d'âme sœur en ayant compris ce qu'il avait l'intention de faire. Il prit presque délicatement ma main et il approcha son visage vers mon cou, ses yeux étaient rivés sur ma marque.
- Z-Zico ... arrête ...
- Non. dit-il d'une voix rave et rauque.
Le ton de sa voix fit réagir mon corps qui ne demandait que d'être en contact avec un autre.
Je le vis sourire.
- On dirait que ma louve à dû mal à contrôler ses pulsions. dit-il avec avec un ton moqueur.
Mes deux mains se mirent sur son torse pour essayer de le repousser mais à la place, il se rapprocha encore plus de moi. Je sentis son souffle sur ma zone sensible, il commença à lécher délicatement ma marque, je mis une de mes mains sur ma bouche m'empêchant de pousser un soupire d'aise.
Je le senti rigoler à ma réaction.
- Tes réactions sont marrantes Mina et tu sais quoi, je prendrais bien plaisir à te marquer plus profondément pour que tu comprennes bien que tu m'appartiens.
J'enlève ma main de sur ma bouche.
- J-Je ne t'appartiens ... pas ...
Il sourit juste à ma réponse et retourna vers mon cou. Je sentais ses canines effleurer ma peau jusqu'à ce qu'il ce décide de les enfoncer profondément dans ma chaire à l'endroit exact de ma marque, je mis mes mains sur ses épaules essayant de le repousser mais sa force était beaucoup plus supérieur à la mienne. Son marquage n'est pas agréable. A la place de ressentir du plaisir, je ressentais de la douleur. J'essayais par tout les moyens que j'avais pour qu'il arrête mais je n'arrivais qu'à le faire grogner.
Au bout d'un moment qui me semblait être une éternité, il retira ses canines et lécha les traces de morsure pour apaiser la douleur.
Mon corps ne me répondait plus, la fatigue commençait à prendre possession de mon esprit qui s'embrumer. Je ne pouvais y résister et je m'évanouis, toujours dans les bras de Zico.
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