Chapitre 8
Peu après sa reprise du Quidditch, Albus joua un match officiel: Gryffondor contre Poufsouffle. James, mais aussi Frederik et Louis jouaient pour Gryffondor. Luke, l'ami de James commentait le match comme à son habitude:
– Bonjours à tous habitants de Poudlard et des environs. Bienvenue sur le terrain de Quidditch où s'opposeront aujourd'hui l'équipe de Poufsouffle et l'équipe de Gryffondor. On me donne à l'instant la composition des équipes.
Luke se tut et le stade devint aussi calme qu'une salle d'examen.
– Un seul changement est à célébrer aujourd'hui: Léane, une batteuse de Poufsouffle à reprit son poste initial, à savoir celui de poursuiveuse. Elle sera remplacée par celui dont elle a pris la place il y a environ un mois. J'ai nommé Albus Potter!!!
Il y eut une exclamation de surprise dans les tribunes. Quand l'équipe de Poufsouffle entra sur le terrain, Albus, soutenu par Antony, reçut une formidable ovation qui dura plusieurs minutes.
Les deux équipes se firent face et Albus se trouva face à son frère. Ils se souhaitèrent bonne chance d'un regard et les capitaines se serrèrent la main. Au coup de sifflet, les quatorze joueurs et Madame Bibine, qui faisait toujours l'arbitre, décolèrent.
Au début du match, Albus restait en retrait et intervenait peu, mais il s'immisça très vite dans le jeu et devint rapidement le centre du match. Il avait plusieurs fois vu James le regarder au lieu de de se concentrer sur le match. Quand ce dernier laissa passer le souafle à cause de son inattention, Albus fit un détour pour aller se placer juste derrière son frère. Il lui dit doucement:
– Si tu continue à me regarder comme ça au lieu de jouer réellement, ça ne vaut plus la peine que je continue à jouer : je veux gagner contre les Gryffondor en pleine possession de leurs moyens James Sirius Potter!
James sursauta et se retourna mais Albus repartait déjà en chasse d'un cognard à battre. Comprenant le message, James se concentra davantage sur le match et joua beaucoup mieux.
Quelques minutes plus tard, Antony dévia de justesse un cognard qui menaçait Mark, le gardien et capitaine de l'équipe de Poufsouffle. Son cognard décrivit un grand cercle avant de revenir à la charge. Il prit cette fois ci pour cible le poursuiveur roux de Gryffondor: Frederik Weasley. Ce dernier ne vit pas le cognard qui arrivait par derrière. Albus, qui avait suivi la scène des yeux vit que son cousin n'avait manifestement pas vu le cognard qui le menaçait. En voyant que seul quelques centimètres les séparaient, Albus ne put s'empêcher de prévenir son cousin:
– FRED! DERRIÈRE TOI! S'époumona Albus aussi fort qu'il le pouvait.
Alerté par le cri de son cousin, Fred se retourna mais malheureusement pour lui, il ne put éviter le cognard qui le heurta de plein fouet en bas du dos. Il poussa un tel hurlement de douleur que tout le monde s'arrêta: les joueurs stoppèrent leur balai et les supporters se turent. Tous avaient les yeux rivés sur Fred qui commença à tomber de son balai. Avec un peu de magie pure, Albus ralentit la course de son cousin qui se posa en douceur sur le sol. Albus se précipita vers lui et atterri en catastrophe à ses côtés.
– Ne bouge pas Fred! N'essaie même pas. Lui conseilla Albus.
Fred ne criait plus à présent mais son visage crispé par la douleur était blanc.
– Dis moi où tu as mal mais ne bouge surtout pas. Reprit Albus tandis que les professeurs et d'autres élèves se hâtaient dans leur direction.
Albus ne put entendre la réponse de son cousin parce que l'infirmière était arrivé et lui avait demandé de s'écarter.
– Viens Albus. Avait-dit Antony en le tirant en arrière, blanc comme un linge.
James vint les rejoindre dès qu'il les vit.
– Ça va Antony? Demanda Albus quand il se rendit compte de la pâleur du visage de son coéquipier.
– C'est... c'est de ma faute... Balbutia-t-il en détournant les yeux, comme pour ne pas avoir à subir le regard des frères Potter. C'est moi qui ait envoyé ce cognard.
– Ne dis pas de bêtises! Intervint alors James. Tu as juste protégé ton capitaine.
Antony ouvrit la bouche pour répondre mais n'en eut pas le temps avant qu'une métisse aux cheveux crépus ne l'interrompe.
– Albus! S'écria Roxanne. Comment va mon frère?
– Je ne sais pas Roxanne... Répondit doucement Albus en serrant sa cousine dans ses bras.
– Que s'est-il passé? Demanda-t-elle en retour. Je ne regardais pas à ce moment là.
– J'ai.... commença Antony
– Il s'est prit un cognard dans le dos. Répondit Albus en coupant volontairement la parole à son partenaire.
Le visage de Roxanne pâlit. Elle se mit à trembler légèrement et des larmes coulèrent sur ses joues. Elle regarda en direction de son frère mais ne put le voir en raison des enseignants qui le cachaient.
– Viens Roxanne, dit doucement James en la prenant par l'épaule. Rentrons au château, ça sert à rien de rester ici.
James se dirigea vers le château, un bras toujours autours des épaules de sa jeune cousine. Antony et Albus les suivirent.
Deux jours passèrent sans que personne à Poudlard n'ait de nouvelles, bonnes ou mauvaises de Fred. Cependant, grâce à la carte du Maraudeur, James put affirmer que leur cousin n'avait pas quitté l'infirmerie.
Au bout de trois jours, Albus put enfin aller voir Fred après ses cours.
Quand il entra dans la chambre de son cousin et qu'il le vit immobilisé par ne coque intégrale, il eut un choc.
– Salut Fred. Dit Albus en se reprenant.
– Salut Al. Comment ça va? Avec qui es-tu? Demanda Fred.
– Moi ça va. Et je suis tout seul pourquoi?
– Quoi? S'exclama Fred. Non, c'est pas possible, me fait pas croire que tu peux marcher tout seul.
– Doucement, calme-toi je vais t'expliquer. Répondit Albus doucement. Alors oui c'est vrai, je suis seul ici dans cette pièce avec toi mais Scorpius m'a accompagné à l'infirmerie et il m'attend à l'entrée. Donc si, je peux marcher seul mais pas longtemps.
– Je vois... et James est au courant de ça? Reprit Fred.
– Bien sur que non! Répliqua vivement Albus. Il me l'interdirait ou me ferai surveiller c'est certain.
– En effet, convint Fred avec un petit sourire. Et tu n'as pas peur que moi je te l'interdise?
– Non parce que toi tu n'es pas mon grand frère et que tu es moins protecteur que James, ce qui n'est pas très compliqué, je te l'accorde. Répondit Albus en haussant les épaules.
Albus prit une chaise et s'assit à côté de son cousin.
– C'est quoi cette coque? Demanda Albus
– Ah, j'attendais que tu me poses cette question. Tout d'abord, je voulais te remercier de m'avoir prévenu pendant le match de l'autre jour.
– Quoi? S'exclama Albus. Mais je te l'ait dit bien trop tard, ça n'a servi à rien.
– Déjà si, ça a servi à quelque chose: en me retournant, j'ai pu me décaler un peu sur le côté et donc le cognard m'a frappé juste à côté de la colonne vertébrale, ce qui fait que mes vertèbres se sont juste déplacés sans être touchées directement. Si tu ne m'avait pas averti, je n'aurait pas bougé elles se seraient brisées sur le coup. Et ensuite, le simple fait que tu ais vu le danger et que tu me l'ais dit, malgré le fait que je sois dans l'équipe adverse me fait plaisir.
– C'est normal! Je ne pouvais pas laisser quelqu'un, qui plus est mon cousin, se prendre un cognard en plein dans le dos sans bouger. S'indigna Albus.
– Pour un Poufsouffle, qui plus est Potter, c'est normal. Mais dit-toi bien que beaucoup d'autre n'auraient pas bougé. Répondit calmement Fred.
– Bref. Donc c'est quoi cette coque? Redemanda Albus qui sentait la conversation s'éloigner de la question initiale.
– Comme je te le disais, mes vertèbres se sont déplacés pendant le match. Elles vont revenir à leur place naturellement mais cela va prendre du temps et pendant ce temps, je ne dois pas bouger. Donc l'infirmière m'a faite cette coque pour que je sois immobilisé le temps qu'il faut.
– Je vois... Et tu dois la garder combien de temps? Questionna Albus
– Je sais pas trop, un mois ou deux au mieux.
– D'accord, tu as dis ça à Roxanne ? Et à tes parents?
– Papa et Maman sont au courant, ils sont venus le jour de l'accident mais j'étais inconscient. Tu es donc le premier à qui je dis ça de vive voix. D'ailleurs, ça t'embêterait d'aller chercher Roxanne? Je voudrai lui dire la vérité avant qu'elle ne s'inquiète ou ne s'imagine un tas de choses.
– Pas de soucis Fred, j'y vais. Répondit Albus en se levant.
Albus poussa les grosse porte de l'infirmerie et se retrouva dans le couloir où Scorpius l'attendait.
– Alors? Demanda ce dernier. On fait quoi maintenant chef?
– On va chercher ma cousine Roxanne et après on revient voir Fred.
Ils partirent en direction de la Grande Salle mais Roxanne n'y était déjà plus. Ils allèrent voir à la bibliothèque sans la trouver non plus. Ils se décidèrent donc à aller la chercher dans sa salle commune. Ils frappèrent à la porte de Serdaigle et un 7ème année leur ouvrit.
– Vous voulez quoi ? Demanda-t-il visiblement de mauvaise humeur.
– Je voudrais parler à ma cousine : Roxanne Weasley. Répondit poliment Albus
L'élève referma sèchement la porte et quelques instants plus tard, Roxanne leur ouvrit.
– Albus ? Tu voulais me parler ? Demanda cette dernière, surprise que son cousin soit venu jusqu'ici pour lui parler.
– Oui, reprit Albus sur un ton neutre, je voulais te montrer quelque chose. Tu pourrais nous suivre ?
– J'arrive. Répondit Roxanne en sortant de sa salle commune.
Ils se dirigèrent tous les trois vers l'infirmerie. Quand Roxanne se rendit comptes d'où ils allaient, elle regarda Albus avec un drôle d'air.
– Fred ?
– Ouais, confirma Albus en souriant. Je lui ait parlé tout à l'heure et il veut te voir.
Roxanne partit à toute vitesse mais Scorpius la rattrapa en courant et lui attrapa le bras.
– Attends s'il te plais. Al voudrait te dire un truc. Dit-il d'une voix profonde
Il la lâcha pour aller aider Albus à les rejoindre quand il le vit au bout du couloir.
– C'est bon Scorpius, ça va. Assura Albus en avançant maladroitement vers eux.
– Arrête Al ! Grogna Scorpius en s'élançant vers son ami pour l'aider à parcourir les quelques mètres restant.
Roxanne, elle, était choquée que son cousin puisse marcher seul.
– Tu ... Tu peux marcher Al ?
– On dirait bien. Répondit-il un sourire aux lèvres. Mais pas longtemps. S'il te plais Roxanne ne le dis pas à James, ni à Lily, ni à personne en fait. Garde ça pour toi.
– Qui le sait ? Demanda Roxanne en guise de réponse.
– Toi, Scorpius et ton frère.
– En parlant de lui, on pourrai aller le voir ?
– Attends, je veux juste te prévenir que tu vas être surprise. Essaie de ne pas le laisser entendre.
– Surprise ? Pourquoi je serai surprise ?
– Tu verras bien. Mais attends toi à l'être. Conclut Albus en avançant vers les portes de l'infirmerie. Il en ouvrit une et entra.
– Fred ? C'est moi, Albus. Je suis avec Scorpius et Roxanne.
– Ah, je ne vous attendait plus. Répondit Fred, une pointe d'amusement dans la voix. Ça va P'tite sœur ?
Roxanne, qui avait en effet été très surprise en voyant son frère se reprit et s'avança vers son lui. Elle l'embrassa sur la joue et s'assit à côté de lui.
– Moi ça va. Et toi ?
– Ça peut aller. Ça pourrait être mieux mais ça aurait aussi put être bien pire. Répondit le blessé.
– Raconte moi tout s'il te plais. Plaida Roxanne.
Et Fred raconta son histoire à sa sœur.
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