Chapitre 6

On resta là, quelques seconde, avant que je m'avance et lui embrasse la joue.

Je me réveille à cause des bruits de machine, ce matin là. Je n'ai pas fais de cauchemar, c'est une première !

Je m'assois sur mon lit, que j'ai moi même fabriqué et remarque que Dylan est en train de se muscler au fond de la salle. C'est quoi ce bordel ? Il a très bien vu que je dormais et lui, il vient encore une fois pour m'énerver... Je me lève et m'avance vers lui.

-Où est mon portable ? Je lui demande sèchement.

-Bonjours princesse, moi ça va et toi ? Ignore-t-il ma question.

-Rends moi mon portable Ramos. Je réplique immédiatement.

Il sortit mon portable de sa poche et me le tandis. C'est trop beau pour être vrai. C'est trop bizarre, en temps normal Ramos m'aurait tenu tête. Je tendit à mon tour ma mais pour attraper mon portable mais il se retira. J'en était sûre, c'était trop beau pour être vrai.

-Je vais te le rendre, mais tu me devra un truc en échange.

-Tu te fou de moi ? Je crie de bon matin, c'est mon portable et toi tu me fais du chantage avec ?

-Non, un deal. Ricane-t-il.

-Tu veux quoi ? Je m'informe pour savoir si c'était dans mes possibilités ou pas.

-Viens dormir en haut, avec moi.

Je ne réponds même pas et sors de la pièce, énervée, ce qui le fait rire.

Je m'assoie et prends mon petit déjeuné toujours aussi énervé dans le salon; devant la télé. Je crois que je suis en train de détester Dylan. Oui, je crois que mon amour pour lui est en train de s'atténuer à cause, ou plutôt, grâce à son caractère. Je sais pas ce qu'il veut, mais j'ai envie de le frapper dès que je le vois. Justement, celui-ci fait son entré dans le salon toujours torse nu...

-Je vois que tu ne connais pas les tee-shirt. Je lui lance.

-Je vois que tu ne peux pas t'empêcher de me mater. Me reprend-t-il.

-Dégage, t'es tellement moche que tu me pourri la vu.

-Oh mon dieu, la petite fille à papa se rebelle contre le grand méchant loup. Ricana-t-il passant devant la télé pour m'énerver encore plus.

-Si tu sors pas de là, tu va te prendre mon poing dans la gueule Dylan Ramons ! Je lui hurle dessus.

-Eh, oh ! Il y en a qui dorment ! S'exclame une voie féminine.

Par réflexe, je me tourne et aperçois Ambre.

-Qu'est ce qu'il y a encore ? Demande-t-elle en se frottant les yeux pour les habituer à la lumière.

-Rien de bien important, elle fait des crise pour rien. Se lasse Dylan.

-Pardon ? Je lui demande outrée.

-Bon, moi je vais me recoucher, je suis crevée. Taisez-vous, il y en a qui dorment. Déclare-t-elle avant de nous tourner le dos.

J'éteins la télé et fixe un point au sol pour me calmer. Je vais lui sauter dessus, lui arracher tous ses cheveux. Je vais le tuer. Par réflexe, afin de me calmer, je triture mes doigts.

Il s'avance et s'assoit tranquillement à côté de moi sur le canapé, comme si de rien n'était.

-Il y a d'autre place. Je lâche sans le regarder.

Il s'approche un peu plus pour m'énerver. Je sens l'odeur de sa sueur qui est restée sur sa peau après sa séance de sport. Je me calme. Je me calme grâce à son odeur masculine. Je secoue la tête pour essayer de penser à autre chose et repense à ce qui vient de se passer.

-Bon, je crois qu'on n'a pas eu, ou plutôt que tu m'a empêcher de m'exprimer quand j'ai essayer. Commence-t-il.

-Je veux pas savoir.

-Je m'en branle, tu va resté gentiment assise ici et tu va m'écouter.

-Et tu crois que c'est comme ça que je vais te pardonner ? Je lui hurle. Tu crois que c'est avec ton caractère de merde que tu va te racheter ?

Il ne dit rien, pour une fois !

-Je sais que... Je sais que mon caractère n'est pas comparable à celui d'un saint, mais c'est mon caractère, et, je crois que c'est pour cette personnalité que tu m'as aimé.

-Je pense, mon cher Dylan, que tu te trompe complètement. Dis-je sèchement. Oui, je t'ai aimé. Mais avant tu n'étais pas comme ça. Tu étais moins... Moins... Moins con ! moins chiant ! Moins insultant !

-Je crois que tu te trompe Emma. Tu te trompe entièrement. Rappelle toi, au tout début. Tu a déjà tout oublié Emma ? Moi, je crois pas. Tout ce que je t'ai fais "subir". C'était pour me faire remarquer, pour que tu me remarque. Pour marquer mon territoire. C'est sûrement ce que je suis en train de faire, mais je ne m'en rends pas compte.

-Marqué ton territoire ? Je demande en arquant un sourcil. Ça fais plaisir d'être comparée à un objet Ramos.

-S'il te plait arrête de m'appeler par mon nom. Me supplie-il.

-Rend moi mon portable.

-Tu me fais du chantage toi maintenant ?

-Non, juste un deal. Je souris pour l'énerver.

Il réfléchit, amusé par mon comportement, puis finit par sortir mon téléphone de la poche de son jogging.

-Tu ne m'appellera plus Ramos, princesse. Me tendit-il mon portable.

Je prends mon téléphone sans lui répondre. A quoi il joue bordel ?

-Bon, je veux pas trop t'énervée mais...

-C'est ce que tu fais depuis le début. Je réplique sèchement.

-Mais, reprend-t-il, je voulais savoir quelque chose.

Jésus, Marie, Joseph, ce gars va me rendre folle, on dirait un gosse demandant toujours quelque chose !

-Une dernière chose et tu me laisse tranquille Ram... Dylan. Je me reprends.

-Ce que tu as dis l'autre jour quand on était au parc. Ce que tu as dis, c'était vrai, que tu m'aimais toujours ? Me demande-t-il.

Alerte ! Alerte ! Alerte ! Je sens le rouge me monter aux joues, ce qui n'échappe pas à Dylan, qui lui, bizarrement, s'en amuse.

-Heu... Je, j'étais... Je... Je béguais perdant complètement mes moyens, je t'aimais toujours, d'ailleurs je sais même pas pourquoi on parle de ça maintenant. On est plus ensemble.

Sur ce, je me lève et me dirige vers ma "chambre".

Sept messages manqués, que d'Aron. Le dernier me demandant où nous allons aller cette après midi. Je lui avait dit que je n'avais pourtant pas mon portable... Mais il a quand même essayer... Je ne lui réponds pas, même si le lieu est simple, je n'est pas envie de lui dire.

Je m'allonge sur mon lit, puis, ferme les yeux. Dylan m'a fatigué.

Je suis au lycée, avec ma classe respective, assise à coté d'Axelle. Je le repère rapidement à coté de Thomas. Nous sommes en cour de Français. Soudainement, la prof arrête son cour et se tourne vers nous.

-Je voulais vous parler de quelque chose. Il y a peu de temps, j'ai reçu une élève qui m'a parlé de ses parents. Ils se servaient d'elle.

Je relève la tête.

-Ils se servait d'elle, mais aussi de ses frères et sœurs continue t-elle. Et un jour, son père a... essayer de la tuer, complice avec sa mère. C'est pour cela qu'elle était vivait ici, à Madrid, pour leur échapper. Mais ils l'on retrouvé et...

S'en est trop. Je me lève les larmes aux yeux. Je ne me rappelle plus avoir confier cela à quiconque, mais apparemment les gens ne savent pas tenir de secrets.

Je sors de la classe en furie, mais la voie stridente de ma professeure retentit. Je m'arrête quelque secondes puis repars entendant toujours sa voie au loin.

-Les déléguées ! Vous l'accompagner... Heu, non, pas les délégués, je dois vous parler. Dylan ! Tu es sous-délégué toi, vas l'accompagner !

J'avance dans les couloirs, puis entre dans une classe, essayant de semer Dylan.

-Vous vous êtes tromper de salle mademoiselle me dit monsieur Manidier en me regardant, moi, qui suis à présent planté devant le tableau. S'il vous plaît mademoiselle, sortez.

Je m'exécute mais lorsque j'atteins l'embresure de la porte Dylan fait son apparition, me bloquant le passage. Il m'attrape les mains, me fait sortir de la classe, puis me pousse pour que j'avance telle une prisonnière.

Il faut qu'il me lâche. Je me défait de son emprise en lui mettant un coup de tête.

-Pétasse ! Hurle-t-il en s'empressant de courir à ma poursuite.

Je me dépêche, je descends de quatre en quatre les marches de l'escalier qui passe par les trois étages. Il va te rattraper dépêche-toi Emma !

Une main m'attrape et me plaque au mur de la cage d'escalier. Il me regarde, satisfait, puis son fameux sourire vient se glissé au coin de ses lèvres.

-Qu'est ce que t'avais Emma ? Demande-t-il d'un ton curieux mais autoritaire à la fois.

-Je t'en merde ! Lui crachais-je avant de lui asséner un coup de pied des ses parties.

Il tombe part terre de douleur m'entraînant avec lui mais il ne me lâche pas pour autant.

Je me calme et reprend mon souffle au cour d'une minute. Je relève la tête et l'aperçois sortir un flingue de je ne sais où. Il va me tuer. Je ferme mes yeux, mais les rouvrent rapidement étant donnée qu'il ne se passe rien.

Il est toujours là, devant moi, à moitié couché, et moi de même. Mais au lieu de me viser, il se vise lui même.

Je me précipite sur lui sans me poser de question, mais il ne bouge pas d'un poil. Trouve une solution, trouve une solution, vite !

Je ne cherche pas et me penche pour embrasser ses lèvres. Mais lorsque je me relève, une balle vient se loger dans mon crane.

-Désolé princesse, mais on dirait que j'ai encore gagné. Ça fait combien déjà ? Quatre à zéro ?

Je me réveille, comme à mon habitude après ce type de rêve là, en sueur. je regarde l'heure et... oh, merde !C'est quatorze heure quarante-cinq ! Je me lève d'un bon, puis cours jusqu'à l'entrée et ouvre la porte. Aron se tient devant moi, il n'a pas l'air de rigoler...

-Ça fait quinze minute que je suis là, devant ta porte Emma, tu faisais quoi bordel ?

-Je... Je me suis endormie désolée, du coup, je suis pas prête... Je réponds, honteuse de l'avoir laissé attendre.

-Bon, c'est pas grave on a du temps mais bon, la prochaine fois pense à moi bébé. Me dit-il en me faisant un clin d'œil.

Je lui mets un coup de coude, ce qui le fait sourire.

-Bon, tu me fais rentrer ?

Je me rends soudain compte, suite à sa réplique, qu'on est encore sur le seuil de la porte, et me décale alors pour le laisser passer.

-Heu, oui désoler. Suis moi.

Aron me suit dans le calme. On pénètre dans ma "chambre".

-Alors tu dors dans une salle de sport ? Arque-t-il un sourcil avec un sourire moqueur aux lèvres.

-Il n'y avait pas assez de chambres, du coup, je me suis dévouée pour dormir ici. J'explique.

-Courageuse bébé, j'aime ça. Répond-il sans se poser plus de questions.

-Bon, je prends mon maillot et j'arrive.

-On va à la plage, c'est ça ? Je le savais, j'ai pris mon maillot. Il me répond.

J'attrape mes habits et mon maillot et file à la salle de bain commune enfiler tous ça.

Je retrouve Aron dans le salon.

-On y va comment ? Je demande

-Où ça ?

-A la plage ? Je continue.

-Ben, en avion Emma ! Me dit-il sarcastique.

-Ah, Ah, Ah, très drôle, me prends pas pour une conne s'il te plaît. Je rigole.

-Je suis venu en moto.

-Ah, ok. Je réponds en essayant de ne pas penser à l'autre personne qui possède une moto.

On sort de la villa rapidement. C'est bizarre, je n'ai vue personne... Aron démarre sa moto pendant que je contourne la maison pour me retrouver devant mes amis se trouvant dans la piscine.

-Hey ! Hurle Ambre, enfin réveillé ?

-Ouai, j'étais crevée.

-Tu viens ? Demande Thomas.

-Non, je vais aller en ville.

-Toute seule ? Continue Thomas.

-Oui.

Dylan se lève et s'approche à grand pas.

-Ne te fou pas de moi Emma. Me dit-il le plus calmement possible pour ne pas que les autres entendent.

-Ben quoi ?

-Je ne crois pas que tu possède de moto non ?

-Non, tu as raison, je n'en ai pas. Et alors ?

-Alors tu va m'expliquer comment ça se fait qu'on entende une moto si près de la villa. Reprend-t-il

Trouve quelque chose à dire... Le regard de Dylan devient de plus en plus insistant. Il voit très bien que je ne sais pas quoi répondre. Tant pis. Je me retrouve et cour le plus vite possible. Je l'entend me courir après.J'aperçois Aron qui est déjà en place sur la moto. Je cours de plus belle, puis, une fois arrivée assez près, je saute littéralement sur la moto de mon amis.

-Démarre, vite ! Je lui ordonne.

Il démarre, laissant Dylan se ralentir et nous regarder partir pendant que mes autres amis font leurs apparition à ses côtés.

Je ne sais pas pour quoi, mais à ce moment là, un petit sourire de satisfaction vient se plaquer sur mes lèvres.

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