Chapitre 5

-Heh, you, the girl ! (Heh, toi, la fille !)

Je me retourne vivement et observe un des fameux garçons que j'ai vu au skate-parc. Il est plutôt mignon, bien-sûr, c'est la première chose qui me passe par la tête. Il est grand, les cheveux et les yeux bruns, mâchoire bien définie. Oui, plutôt très beau gosse. Réponds lui, Emma, tu sais bien parler Anglais.

-Euh, sorry, but I don't speak American; I come from Spain. (Euh, désolé, mais je ne parle pas l'Américain; je viens d'Espagne.)

Bravo Emma, tu aurais pus te faire un amis... De toute manière je n'avais pas envie de reparler Anglais pendant des mois... Ben qu'est ce que tu fais ici alors ? Pff débile...

-Oh, mais ce n'est pas un problème, mon père est Espagnol, et ma mère Américaine, du coup, je parle les deux langues. Me répond-il en Espagnol.

Je ne sais pas trop quoi répondre, alors je décide de ne rien dire. C'est peut-être mieux ainsi.

-Et sinon, tu es ici pour faire quoi ? Brise-t-il le silence.

-C'était censé être des vacances... Mais je pense que c'est devenu un affreux cauchemars. Je lui souffle

-Pourquoi ? Tu es seule ?

-Non, je suis venue avec des amis.

Des amis qui ne le sont plus trop d'ailleurs.

-Tu veux pas répondre à ma première question hien ?

-Pas trop.

Ce gars est intelligent, très intelligent.

-D'accord, c'est pas grave, sinon, elle est vers où votre maison ?

-Dans l'avenue Goergina, et toi ? Je réponds.

-Dans l'avenue Marguerita. Et dû coup, tu t'appelle ? me questione-t-il.

-Emma, Emma dos Santos Aveiro.

-Bouge Aron ! Arrête de draguer. Lui lançe un garçon de sa bande de pote en marchant vers nous.

-Et toi, je suppose que tu t'appelle Aron. Lui dis-je en avec un sourire.

-Oui, c'est ça, Aron Johnson. Me répond-t-il en me revoyant mon sourire.

Ce gars à l'air vraiment sympas.

-Euh... Je pourrais te demander ton numèro ? Me demande-t-il en passant sa main sur sa nuque.

Qu'est ce que je fais ? Je lui donne ? De toute manière je vais pas perdre grand chose... Je vais même peut-être me faire un amis. Je prends son portable et entre mon numèro.

-Voilà. Je lui dis en lui rendant.

-Merci. Il me répond. Bon, je vais y aller sinon mes potes vont encore peter un cable.

-D'accord, bon ben à plus.

-A plus la petite ! Dit-il en s'éloignant.

-Eh, je suis pas petite ! Je lui crie.

Malgré qu'il soit assez loin déjà, je l'entends rigoler. Je reprends mon chemin à mon tour.

Je rentre un peu moins énervée. Je pense que le fait d'avoir parlé avec ce gars m'a fait oublier tout mes problèmes. Personne n'est là, du moins, personne n'est dans le salon. Je m'avance et trouve un mot posé sur la table de la cuisine. Je le lis:

"Emma, c'est Ambre, je t'ai écris ce mot pour te dire que si tu revins avant qu'on soit nous même revenue, on est partit en boite. Tu va sûrement t'énervé, mais on trouvait dommage de gâcher notre première soirée à cause de conneries... Je comprends très bien que tu soit en colère par rapport à Dylan, mais je ne comprends pas que tu le soit par rapport au fait que moi et Axelle on soit en couple.

Bisous."

Je penses que j'ai merdé... Ok, sur le coup, ça m'a énervé, mais maintenant, en y repensant, j'ai eue autant tors qu'elles. Je prends mon portable et compose le numéro d'Ambre. Rien, je tombe sur la messagerie. C'est pas grave, je vais laisser un message...

-Salut... Ambre... Euh, je... Je tenais à m'excuser pour mon comportement de tout à l'heure envers toi et Axelle... J'étais, vraiment, vraiment énervé sur le coup, et... C'est compliqué de te dire les choses comme ça, par portable sachant que ce n'est que la messagerie, mais... Je vais essayer. Je crois que sur le moment ce qui m'a mise en colère c'était que vous ne m'ayez rien dit par rapport à Dylan... Vous saviez très bien que je ne voulez plus le voir, mais... Je crois que j'ai compris pourquoi vous aviez voulus le faire venir... Je me lavez même dis mais j'ai fais la sourde oreille... Vous l'avez fait venir pour que tout s'arrange... Mais... Je voudrais qu'Axelle et toi vous sachiez une chose, c'est que... ça... ça ne pourra pas s'arranger... Je vais pas m'éterniser là dessus mais il fallait que tu le sache, toi et Axelle. Et par rapport à... Tristian et... Thomas, je voulais que vous sachiez que je n'ai rien contre ça, mais que sur le moment, ça... m'a fait une sorte de choc que mes deux meilleures amies ne m'ai rien dit... Donc je pense que vous pouvez comprendre que le truc de Dylan et ça, ça m'ai fait explosé... Voilà, c'étais tous ce que je voulais te dire. A tout à l'heure.

Je raccroche, puis, ferme les yeux. Je pleure, oui, des fois il faut bien que les nerfs lâchent... Mais je suis quand même trop faible, en tout cas, c'est ce que je me dis. Si je pleure juste parce que j'explique certaines choses à mes meilleures amies, je sais pas qu'est ce que ça va donner quand quelqu'un que je connais va mourir.

Bon qu'est ce que tu va faire maintenant ? Je me retourne et hurle en voyant Dylan qui m'observe.

-Tu devais pas être en boite toi ? Je m'étonne.

-Non, ça ne sert à rien si tu n'y ai pas. Me répond-t-il.

-Tu faisais quoi là ? Tu m'espionais, c'est ça ! Je m'exclame

-C'est ça.

-Bon, tu dors sur le canapé, ou je dors sur le canapé ? Je demande.

-Je bouge pas. Dit-il simplement. Soit tu viens, soit tu dors en bas.

-Connard. Dis-je entre mes lèvres.

-Non Emma, tu te trompe, c'est toi la connasse, c'est toi qui baisse les bras trop vite. C'est toi qui ne veux rien arranger.

Je crois que je vais lui en coller une si je bouge pas ! Je m'avançe et passe juste à côté de lui l'ignorant royalement. Puis, je monte récupérer ma valise. Maintenant, réfléchis. Si tu dors dans le salon, il vont te réveiller le matin, et si on te réveille le matin, ça se passera très mal. Donc réfléchis.

Je déscends, puis pars à la recherche d'une pièce où je pourrai passer mes nuits.

J'ouvre une autre des multiple portes et trouve enfin l'endroit ! Bon, certe, ça ne serra pas comme une chambre, mais, en arrangeant un peu je pourrais me faire dans cette salle de sport un petit coin à moi. Je pousse quelques machine vers le fond de la salle pour obtenir à peine treize petits métres carrés d'espace. De toute manière, ça me suffi. Et maintenant, qu'est ce que je fais ? Je prends le canapé ici pour dormir ? Non, tu n'a cas prendre plusieurs couverture et tu les superposes. Ça serra très bien.

Je monte à l'étage et dévalise le sélier des couvertures qu'il contenait. Cinq. Il y a de quoi faire. Je prends le second coussin qui se trouve dans la chambre de Dylan, puis intalle tout dans "ma chambre de fortune".

Ça ressemble enfin à quelque chose... Vite fait.

Il n'est qu'à peine vingt-trois heure. Je fais rien, à part regarder des vidéos sur Youtube. Je m'ennuie à mourir ! Je reçois soudainement un message. Au Dieu, merci, tu as vu à quel point j'était seule ! J'ouvre le message d'un numèro inconue.

"Salut petite, tu fais quoi ?"

Ok, c'est Aron. Je renomme le contact avant de répondre:

"Je m'ennuie à mourir, et toi ?"

Il m'envoya de noveau un message:

"Viens, je t'attends devant chez toi."

Sans plus tarder, je me lève, puis me dirigais dans l'entrée. J'enfille mon menteau et m'appréte à sortir.

-Tu vas où ? Me demande la voix dure de Dylan.

-T'es pas mon père donc laisse moi.

J'ouvre la porte mais il la pousse fortement de la main.

-J'ai dis, tu vas où ?

-Voir ta mère, maintenant, dégage !

Je me prends la plus violente claque de ma vie. J'en suis même tombé à terre. Je me relève et saute sur Dylan. Je le frappe, lui mets des coups de poing. Rien. Il ne bouge pas. Je dois sûrement faire pitié...

-Vas crever en enfer. Tu me retouche, je te jure, je te...

-Tu va faire quoi ?

C'est vrais qu'est ce que je vais faire ?

-J'appellerai Aron.

-Oh, je vois, ça baise bien dans mon dos. C'était bien au moins ? Me demande-t-il en arquant un sourcil.

-Je ne te supporte vraiment plus.

Je me dirige de nouveau vers la porte lorsque je reçois un message Aron.

"Bon, tu fais quoi ? Je me les pelle moi !"

J'allais répondre que j'arrive, mais Dylan attrape mon portable.

-Tu me le rends de suite ! Je lui hurle.

-Aron... ah d'accord, c'est ton plan cul de Santa Monica. Je comprends.

J'attrape son bras et plante mes ongles pour qu'il cède mais rien, il ne bouge toujours pas.

-Bon, ben désolée chérie, tu vas pas pouvoir baiser ce soir. Dit-il en fermant la porte à clef.

-Ramos, tu vas me rendre ce téléphone de suite.

Dylan s'éloigne avec mon portable à la main. Qu'est ce qu'il va faire ?

Un connard. Ce n'est qu'un connard.

Trouve quelque chose à faire Emma, réagis bordel ! Je m'avançe vers la cuisine. Mais oui, la fenêtre ! Je l'ouvre, et me faufille tant bien que mal à l'interieur. Je saute de l'autre côté, puis continue ma route au pas de course. Je ne vois absolument rien, il fait trop noir...

-Aron ? Je l'appele. Aron, j'ai pas mon portable, donc si tu es là réponds moi !

Rien. Ca commence à m'énerver. Il m'a dit qu'il m'attendait devant la villa.

-Aron, si tu me fais une blague, sache que je ne rigole pas du tout donc...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que quelqu'un m'attrape en posant sa main sur ma bouche. Je me débats et finis par me calmer de suite après avoir entendu la voix d'Aron.

-Chut, tais toi, tu veux te faire violer ou quoi ? Ca va pas de crier comme ça en pleine nuit ? T'es à Santa Monica ma belle, pas à la campagne, ici il y a tout le temps des fou furieux qui rodent dans les parrages !

-Oh, eh calme toi mon gars, je suis pas morte. Maintenant, si tu pouvais enlever ta main de ma taille et me laisser respirer, ça serait cool.

Aron ma lâche, je peux enfin respirer normalement.

-Bon, tu veux faire quoi ? Je lui demande.

-Je sais pas, on pourrait juste marcher.

-Ok, ça me va, mais demain alors, c'est moi qui choisis où on ira. Je riposte.

-Serai-ce du chantage ?

-Non, juste un deal. Je réponds en avançant.

Ca fait pas mal de temps que l'on marche déjà, et monsieur et toujours à la traine.

-Bon, tu te bouge un peu là ? Qu'est ce que tu fou tout le temps derière ?

-C'est pour mieux observer tes fesses mon enfant. Dit-il en prenant une voix de grand-mère.

J'explose de rire, ce gars est trop intelligent mais trop con à la fois.

-C'est sur que toi, il n'y a pas grand chose à observer. Je le taquine.

-Sûr de toi ? Me demande-t-il en arquant un sourcil.

Je n'ai pas le temps de répondre qu'il avait déjà enlevé son tee-shirt. C'était beau. Un peu trop même. Je détourne le regard après m'être rendu compte que je le fixer, ou plutôt, que je fixais ses abdos.

-Alors, ça fait son effet hein ? Rigole-t-il.

-Très drôle, ça ne marche pas sur moi. Je lui tire la langue.

-Ah ouai ? Dit-il en se raprochant trop près.

-Ouai. Je lui affirme en le regardant bien droit dans les yeux.

Ne quitte pas le regard Emma, ne quitte pas le regard. Bordel, c'est trop dûr ! Soudain, je tribuche à cause d'un trou et m'étale par terre suivis d'Aron qui tombe avec moi.

-Oh... Euh, désolée, je, je suis... Je regarde presque jamais ou je marche et...

-C'est rien calme toi. Il répond calmement.

Sans que je ne m'en rende compte, je me retrouve sous son torce et lui, juste au dessus de moi, un bras de chaque côté de ma tête.

-Alors ? Me demanda-t-il.

-Toujours rien. Je mens.

-Menteuse.

-Je sais, mais tu vois, j'ai trop de fierté. Je rigole.

-Eh ben ta fièrté elle va dégager un peu.

-J'aimerai bien, oui, de temps en temps...

Aron se relève, puis m'aide à faire de même avant qu'on reprennent le chemin du retour.

Un fois arrivé devant la maison, je me retourne une dernière fois vers lui.

-Bon, ben, à demain alors. Je souffle.

-Ouaip, devant chez toi, je viens te chercher à quatorze heure trente. Soit prête.

On resta là, quelques seconde, avant que je m'avance et lui embrasse la joue.

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