Chapitre 3

Je n'en peux plus de ce gars, il veut me pousser à bout, c'est ça ?

Je décide donc de ne pas le calculer et de me mettre à marcher devant les autres. Je n'ai aucunement envie qu'il me rattrape donc j'accélère le pas.

Une fois arrivé au parc, je me dirige vers un banc, puis, m'assois. Bien évidemment, Ramos fait la même chose. Ignore le Emma, ce n'est portant pas si compliqué ?

Pas quand tu es amoureuse...

Junior et Hugo sont déjà en train de se faire une partie de foot (Hugo a apporté son ballon).

-Quand est-ce que tu va enfin te décider de parler ? Me sort une voie de pensées.

Je ne réponds rien, je ne veux pas lui répondre.

-Tu sais, Emma, t'en que tu joueras à la petite fille qui ne veut rien entendre, je jouerai au gars qui, comme avant, va sûrement te pourrir la vie ?

J'hallucine, comment il peut dire des chose pareille ? Le gars, il veut que j'ai de nouveau des conversassions avec lui et il me fait du chantage avec des choses ignobles !

-T'es qu'un abrutit. Je réponds simplement sans trop montrer ma colère qui pourrait le satisfaire.

-Non, je connais juste t'es points faible, c'est tout. esquisse-t-il en regardant droit devant lui, un sourire en coin.

-Et tu veux quoi au juste ? Parce que si c'est t'excuser, tu t'y prends très mal Ramos ! Je lui hurle.

Junior, qui m'entend crier s'avance.

-Qu'est ce qu'il y a Emma ? Me demande-t-il.

-Rien mon chou, ça te dérange pas si on rentre ? On reviendra une prochaine fois d'accord ?

-Mais... On vient juste d'arriver... Me répond-il en repartant.

-Tu te rappelle quand tu me suppliais de te pardonner ? Eh bien je l'ai fais, donc tu devrais faire de même.

-Tu n'avais rien à me pardonner ! Rien tu entends ! Parce que ma sœur était en danger ! Elle allait mourir !

Dylan ne me répond pas... Et tant mieux. Je reprends:

-Tu veux me faire souffrir, ben vas y, tu attends quoi ? Vas y puisque je souffre déjà, Dylan Ramos ! Je souffre déjà parce que je t'aime ! Je t'aime et toi, tu es un gros connard égocentrique qui ne voit rien !

-Alors c'est ce que tu pense. Affirme-t-il.

Je sais, qu'au fond, après ma réplique, il a une petite satisfaction tout au fond de lui. Parce que je lui ai enfin dis, que je l'aimais.

Je lève les yeux au ciel en refoulant mes larmes. Il fait beau, au moins quelque chose de positif. Le soleil, l'été. Au mince ! L'été, Santa Monica ! C'est demain ! Je pars demain et j'ai rien fais ! J'ai complètement oublié ! J'appelle Junior. Il faut qu'on rentre.

-Mon chou, il faut rentrer. Je lui dis.

-Mais pourquoi ?

Je m'approche de son oreille et lui chuchote:

-Tu sais demain, je pars à Santa Monica et...

-Non pas à Santa Monica ! Hurle-t-il, pas demain !

Youpi, niveau discrétion, zéro. Ramos me fixe.

-Tu pars où.

-Ça ne te regarde pas. Je réponds en me levant avant de partir suivis de Junior qui n'est visiblement pas très content...

On rentre enfin à la maison, il est à peine treize heure. Je laisse Junior à ses occupations, puis je monte dans ma chambre faire mes valises. Je prends une vingtaine de tee-shirt et top, une dizaine de jean, deux mentaux (on ne sait jamais s'il pleut), mon treillis, des vestes et des pulls, et pour finir, mes chaussures et tous mes soins. Je boucle mes deux valises tant bien que mal au alentour de quinze heures.

Vous allez sûrement me prendre pour une folle, mais je n'ai pas envie d'aller à Santa Monica, même si ça serai un rêve qui se réaliserai, en ce moment je n'ai pas envie de bouger, de faire la fête ou de prendre du temps pour moi...

Je reçois deux messages, un d'Ambre :

"Hey p'tite crevette, il me tarde trop d'être à demain (même si on a douze heure d'avion...)!"

Je lui réponds que moi aussi avant de regarder le second message, celui de Tristian : 

"Salut, ce soir dors bien, demain on a beaucoup d'avion à faire."

Quoi ? Mais qu'est ce qu'il raconte ? C'est quoi ce bordel encore ? Je lui réponds après avoir réfléchis à son message :

"Tu veux dire que j'ai beaucoup d'avion à faire... Mais dis moi comment tu le sais ?"

Une heure passa, puis deux heures, puis trois heure toujours sans message de sa part. Tant pis, de toute manière qu'est ce que ça peux me faire, ça doit être Axelle ou Ambre qui lui en a parlé.

J'entends mon père rentrer. Je me lève et descends dans l'entrée.

-Comment tu vas ? Me demande-t-il. Il te tarde demain ?

Aller, c'est partis Emma, entre dans ton rôle de fi-fille enjouée de partir au USA avec ses amies.

-Oui ! Il me tarde trop ! Dès que je suis rentrée ce matin, j'ai fais ma valise ! Je mens.

-J'imagine. Rigole-t-il.

-Tu veux que je fasse à manger ? Je lui demande.

-Ça serais cool oui, sinon on commande puisque toi il vaut mieux que tu mange bien étant donnée que ton vol part à quatre heure trente.

Je pars à quatre heure trente ! Mais c'est une blague ! Je croyais que mon vol serais au alentour de neuf heure ! Je reste bouche bée devant mon père.

-Ben qu'est ce qu'il y a ? Tu ne le savais pas ? Continue-t-il.

-Si, si, bien sûr que je le savais... Je... Je viens juste de réaliser que du coup, je devrai me lever à trois heure trente, c'est tout.

-Ok, bon, du coup on fait quoi ?

-Je vais faire à manger, on ne va pas commander tous les jours !

Je me dirige donc vers la spacieuse cuisine et me met au fourneau. Ce soir : Lasagnes, haricots verts, tiramisu.

-C'est prêt ! J'hurle, pour que tout le monde m'entende, au bout d'une bonne heure.

Ils descendirent tous en rafale, puis on pu manger tranquillement.

On finit de manger assez tard. Je monte donc dans ma chambre suivis de Marie qui veut soit disant me parler. Je ferme la porte derrière moi et Marie, puis, on s'assoit sur mon lit.

-Pas de conneries, hien ? Commançe-t-elle.

-Tu veux que je fasse quoi ? Je l'interroge.

-Je sais pas... Alcool, garçons... Bredouille-t-elle.

-Marie... Tu sais très bien que je n'ai jamais étais bourrée ! Je m'exclame.

-Oui mais... On ne sais jamais... Et après, il y a les garçons. Affirme-t-elle.

-Il n'y aura pas de garçons Marie. Je réplique.

-Tu te fou de moi ? Au USA, c'est là où l'on trouve les plus beau gars de la terre ! S'indigne-t-elle.

Au USA, mais pas que... A Madrid aussi... Qu'est ce que tu dis Emma !

-Oui, peut-être, mais je ne veux rien avec des gars, plus maintenant. Je me repris.

-C'est encore lui n'est ce pas ? Tu n'arrive pas à l'oublier hien ?

-Marie... S'il te plait... Ne me parle pas de lui. J'annonce.

-Tu l'a revu depuis la dernière fois ? S'informe-t-elle.

-N...

-La vérité ! Me coupe-t-elle.

-Oui. Dis-je un peu honteuse de lui avoir caché.

-Ça va le faire Emma, si tu veux vraiment l'oublier, tu l'oubliera.

Oui, mais est-ce que je veux vraiment l'oublier ?

-Bon, je vais y aller, je suis crevée, tu devrais te coucher toi aussi puisque demain tu te lève tôt.

-Oui, je vais y aller, j'ai juste deux-trois choses à faire avant.

-Ok, ben, bonne nuit, et bon voyage.

-Merci, bonne nuit. Oh ! Eh, une dernière chose, lui dis-je avant qu'elle ne ferme la porte.

-Oui ?

-Prend soin de Junior s'il te plait. Je reprends.

-Ne t'inquiète pas. Dit-elle avant de fermer la porte.

Ça peut paraître bizarre, mais des fois, j'ai l'impression que c'est Marie la grande sœur, et pas moi. C'est sûrement sa manière de parler, de faire.

Je me lève, et me dirige vers la chambre de Junior. Je pousse doucement la porte, puis, vais m'asseoir sur le bord de son lit. Junior se réveille.

-Qu'est ce qu'il y a ? Me demande-t-il.

-Rien mon chou, je voulais juste te voir, parce que après je ne te vois plus pendant dix jours. Je lui explique de nouveau.

-Mais... J'ai pas envie que tu partes ! Dit-il en baillant.

-Oui, je sais, mais maintenant, c'est trop tard, j'ai déjà mon billet d'avion... Et puis, tu es un grand garçon, non ?

Moi aussi j'aurais aimé rester ici Junior.

-Oui, je suis grand, mais... J'aurai tellement aimé que tu reste. Reprend-il déçu.

-Tu sais, je ne par pas pour la vie, juste pour dix jours, ça passe vite. Je continue.

-Oui...

On reste comme ça un petit moment avant que Junior ne se rendorme. Je me lève donc, puis sors de sa chambre. Je me décide de descendre dans le salon, puis, vais rejoindre mon père qui regarde les infos assit sur le canapé.

"-Oui, eh bien, je pense tout de même que c'est le meilleur joueur de 2017 qu'il soit en couple ou non.

-Je ne pense pas que l'on peux dire que Cristiano Ronaldo, le grand CR7 serait le même s'il avait une femme. Donc je pense tout le contraire, la vie de famille à forcement une influence sur la vie professionnelle. Continue le second journaliste.

-Eh bien non, la preuve, cela fait pas mal de temps qu'on le retrouve toujours avec cette femme. Reprit le premier journaliste pendant qu'une photo d'une femme s'affiche à l'écran.

-Non, non, non, ça fait à peine trois semaine, il faut arrêter de déformer la réalité là mon... Il se fit couper par le premier journaliste.

-Mais comment ça non ? Vous voyez bien que..."

Mon père coupa la télévision une main sur le visage exaspéré par les média.

-Alors, c'est qui cette fille ? Je le taquine.

-Une cameraman... C'est fou juste qu'où les média peuvent aller... Et tous ces gens stupide qui les croient sur parole... S'indigne-t-il.

-Roh, allez c'est bon... Je croyais que tu avais appris à vivre avec. Lui dis-je.

-Oui mais bon, des fois on a des coup de gueule. Tu es prête pour demain ?

-Ben oui... Je crois.

-Alors va au lit, il est tard. Affirme-t-il.

Waow, je crois qu'il est vraiment énervé mais qu'il ne voulait pas s'acharner sur moi, du coup il a choisit la manière simple : le lit.

Je lui fais un bisous sur la joue, puis je monte les escaliers en deux-deux, pour finir par arriver dans ma chambre. Je me lave, me brosse les dents, me nettoie le visage, puis, pars au lit. Je m'endors quasi instantanément.

Je suis allongé sur un lit, shooté par je ne sais quel médicament. J'essaye tant bien que mal d'examiner la pièce. Il est là, lui, entre deux portes. Dylan se tourne et remarque que je suis réveillée. Il s'approche de moi et s'accroupit afin d'être à ma auteur. Il ne parle pas.

Je me lève, toujours sonnée, et essaye de m'enfuir par la porte de droite, malgré tout, j'y parvint, mais Dylan me poursuit toujours. Le médicament cesse de faire effet et je me retrouve enfin dans mon état normal. J'arpente toujours les couloir de ce lieux mystérieux au pas de course, me retournant de temps en temps pour vérifier la distance me séparant de lui. Je ne le voie plus. Il n'est plus là.

Il fait sombre dans ce bâtiment. J'ouvre une porte qui mène à une minuscule pièce assez basse, sans toit. Je décide donc d'escalader le mur pour enfin m'enfuir définitivement de ce bâtiment. Quand je retombe de l'autre côté du mur, mes chaussures ont disparurent. Super, étant donnée que je me retrouve sur un sol remplis de déchet et débris de tout genre. Je lève les yeux et balaye du regard les constructions de maisons abandonnées avant de me remettre à courir, plus doucement cette fois car je n'ai pas de chaussures, sur une terre asséchée, et je dois donc bien regarder où je marche.

En passant à côté de la première maison abandonnées, je me retourne une dernière fois. Oh non, j'y étais presque. Dylan me poursuit, et il va bien plus vite que moi. J'accélère tout de même ma course essoufflée. J'ai peur, qu'est ce qu'il me veut ? Qu'est ce qu'il va me faire ? Accélèrent Emma ! Plus vite ! Les mètres nous séparant diminuent à une vitesse fulgurante. Je tombe à terre. Non, je ne tombe pas à terre, on m'a poussée à terre. Je suis bien trop occupée à reprendre mon souffle plutôt qu'à me débattre. De toute manière qu'est ce que j'y gagne ? J'ai réussis à m'enfuir une fois, mais je ne réussirais pas deux. Dylan se trouve au dessus de moi. Il me regarde avec haine et tendresse à la fois, comme s'il avait enfin récupéré un joué qu'il lui tient vraiment à cœur. Il m'embrasse. Je le pousse mais il m'attrape les cheveux et tire dessus de manière à voir le côté de mon cou bien tendu. Il sort un couteau. Oh non, il ne va pas faire ça quand même ? Non, non, non ! Je me débat avec mes jambes mais rien n'y fait.

-Je t'aime. Me murmure-t-il à l'oreille avant de m'égorger.

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