Chapitre 2
-C'est Dylan. Il est revenu.
-Oh... Euh... Et ça fait combien de temps ?
-Depuis aujourd'hui, je viens juste de le revoir aujourd'hui. Je réplique.
-Il t'a parlé ? Qu'est ce qu'il c'est passé ? Me questionne-t-elle.
-Oui, deux fois. La première c'était quand on était au Starbuck où je lui ai clairement dis de sortir de ma vie... Mais apparemment il n'a pas comprit puisqu'il est revenue une seconde fois quand je m'apprêtais à rentrer dans le jardin.
-Et qu'est ce qu'il t'as dit ?
-Qu'il devait me parler. Je souffle.
-Peut-être que tu devrais le faire...
-De quoi ?
-Lui parler. Affirme-t-elle.
-Je ne veux plus de lui, je ne veux plus qu'il m'adresse la parole c'est clair ? Je commence à m'énerver.
-Pourtant, tu souffre tous les jours Emma, tu souffre parce que tu l'aimes.
Là elle a touché la où ça fait mal. Je la dévisage. Soudain la voix de mon père retend de l'entrée.
-Je suis rentré ! Hurle-t-il.
Merci mon Dieu de m'avoir permis d'échapper à l'interrogatoire de Marie. Je me dirige accompagné de Marie en bas. Junior est déjà dans les bras de notre père qui lui fait un bisous sur le front. Il le pose à terre, puis s'avance vers nous. Il dépose un bisous sur mon front, puis sur celui de Marie.
-Alors, votre journée ? Demande-t-il.
-Super ! Crie Junior. Mais c'est dommage qu'il n'y avait pas Emma.
-Moi, j'ai pas fais grand chose. Souffla Marie. A part appeler mes amies et acheter des trucs sur internet.
Tout le monde me regarde.
-Et toi Emma ? M'incite mon père.
-Ben, comme vous le savez, je suis allée faire du shopping avec Ambre et Axelle.
-Et c'était bien ? Continue-t-il.
-Oui, oui, c'était super ! Je mens.
C'était à moitié super , c'était super jusqu'à ce qu'il revienne.
-D'accord, du coup Marie, tu as commandé...
Quelqu'un toque à la porte coupant la phrase de mon père. Marie s'empresse d'ouvrir. Elle referme la porte quelque secondes après, puis se retourne vers nous.
-Qui veut des sushis ? Demande Marie en s'avançant en notre direction.
-Moi ! Crie Junior.
Marie dépose les sushis sur la table pendant que tout le monde s'installe. On mange enfin.
-Chai cro bon. Dit Junior la bouche pleine.
On finit de manger dans le calme. Marie et Junior reprennent leurs occupations. Je me lève donc pour aider mon père à débarrasser et à faire la vaisselle.
-Ça va Emma ? Me demande mon père assez bas pour que personne n'entende.
-Pourquoi tout le monde me pose cette question ? Je m'énerve sans le vouloir.
-Parce que tout le monde voit que tu es triste, même moi qui ne suis ici que très peu je l'ai vu.
-Eh ben vous vous trompez tous. Je réplique.
Mon père ne dit rien de plus. On finit de tout rangé, puis, je monte dans ma chambre. Je déverrouille mon portable et remarque que j'ai reçu un message de Tristian il y a deux minutes:
"Tu veux jouer à ça ? On va jouer à ça."
Mais de quoi il parle ? Jouer à quoi ? Je lui réponds simplement :
"Je ne vois pas de quoi tu parle Tristian."
Il répond presque instantanément :
"Parce que ce n'est pas Tristian."
D'accord, c'est Dylan, c'est obligé que ça soit lui. Je reçois un autre message :
"T'inquiète pas princesse, je sais quels sont tes points faibles"
Là, c'est de trop, j'ai déjà bloqué le numéro de Dylan, je ne vais pas bloqué le numéro de Tristian parce que son meilleur pote à décider m'embêter ! Je pose mon portable et ignore les messages de Dylan.
Je fis ma routine du soir avant d'aller me coucher.
Je m'avance dans les couloirs du Lycée quand tout à coup quelqu'un me pousse. Je m'étale contre les casiers, un peu sonnée. La personne m'ayant poussé s'agenouille devant moi.
-Tu veux toujours jouer princesse ?
Dylan, c'est Dylan même si son visage est flou, je reconnais le son de sa voix. Mon dos me fais mal, mais malgré tout j'arrive quand même à me relever.
-Répond. M'ordonne-t-il.
-Je t'ai dis que je ne voulais plus te voir. Lui dis-je en faisant bien attention de séparer chaque mots de ma phrase.
Il me jeta un regard noir avant de sortir une arme blanche de je ne sais où. Par instinct de survit je me retourne et me mis à courir dans le couloir sans fin. Il me suis. Je m'essouffle. Il finit par me rattraper par le bras. Je fais volte face et me retrouve plaqué contre les casiers. Dylan colle son corps transpirant au mien avant de m'embrasser. Je ne bouge pas, par peur de mourir. Mais c'est peine perdu puisque quand il a finit de m'embrasser il m'enfonçe le poignard dans mes cotes puis le tourne. Je sens mon poumons gauche se transpercer. Je hurle. Dylan me tient toujours dans ses bras, son corps toujours collé au mien.
-Il y a quelque chose que tu dois savoir princesse : je gagne toujours. Me souffle-t-il à l'oreille.
Je me réveille en sueur. Je n'en peux plus. Je n'en peux plus de faire ce genre de rêves là...
Je regarde l'heure sur mon téléphone : cinq heure cinquante-quatre. Je me lève, même si on est en vacances. J'ai besoin d'air. Je m'habille d'un simple jean skinny un peu troué au niveau des genoux, d'un top blanc, puis de mon bomber beige.
Je sors et m'avançe dans les rues de la Fianca. Je me dirige vers un endroit tranquille que j'ai découvert suite à ma rupture avec Dylan. Quand j'avais besoin de calme, je venais ici. C'est un champs contourné de sapins. Je m'y assois et essaye de penser à rien.
Je sens soudain une présence derrière moi. Je me retourne mais n'aperçois rien. Je reviens donc à ma position initiale.
-Salut princesse. Me dit une voix familière.
Je me retourne en me levant, et aperçois bien évidemment Dylan. C'était la seule personne que je ne voulais pas voir après mon cauchemars. Il m'a suivit, c'est un psychopathe. Je m'apprête à partir mais une main me retint.
-Je ne vais pas te laisser partir. On va d'abord parler. Continue-t-il.
-Je ne veux pas parler avec toi. Lâche-moi.
Il me force à m'asseoir en me tenant toujours le bras. Cette situation est ridicule... Il s'assoit à côté de moi.
-Je veux que tu sache que je suis désolé de t'avoir fais du mal Emma. Je sais que je ne me rachèterais pas avec des excuses mais tu devrais t'en satisfaire car tu sais très bien que je ne m'excuse jamais.
Comment il ose me dire ça !
-Lâche-moi j'ai dis. Je m'énerve.
-On a pas finis de parler.
-Tu vas me lâcher oui ? Espèce de gros con ! Je crie.
-Alors, c'est ça que tu veux ? Tu veux qu'on redevienne comme au tout début ? S'énerve-t-il à son tour.
-Ce que je veux, c'est que tu me lâche et que tu me laisse tranquille ! J'hurle.
-D'accord, mais comme je te l'ai dis, à ce jeux, tu ne gagnera pas.
Dylan me lâche enfin. Je me lève, puis pars.
Sur le chemin du retour je me rappelle soudainement que je devais acheter mon maillot de bain. Je sors mon portable de ma poche et l'achète. Il est composé d'un haut en coton blanc et d'un bas blanc avec des motifs mandala bleus par dessus.
Je marche sans but précis, enfin si, l'oublier. Je reçois un message de mon père :
"T'es où Emma ? Tu rentre de suite !"
Je m'arête puis lui réponds :
"Je suis juste allée dehors alors calme-toi !"
Il me réenvoie un message quasi-instantanément :
"Tu as encore fugué c'est ça ? Alors c'est toi qui va te calmer Emma ! Tu rentre !"
Je ne lui réponds pas, il m'a énervé. Je me remis en route direction ma maison.
Quand j'arrive enfin, la première chose que je vois est la silhouette de mon père sur le seuil de la porte. Je le rejoins donc. Il m'attrape le bras et me force à rentrer.
-C'était quoi ça Emma ? Me demande-t-il
-J'avais juste besoin de prendre l'air.
-Tu aurai pu me dire que tu sortais. Affirme-t-il sèchement.
-Tu dormais. Je réponds tout aussi sèchement.
-Très bien, ben tu aurais pue très bien me laisser un message.
-J'ai juste oublié, désolée. Je m'excuse.
-D'accord, ça va pour cette fois. J'ai entrainement tout ce matin, je te laisse les petits, ça ne te dérange pas ? Me questionne-t-il.
-Non, non, on ira sûrement au parc.
-Ok, merci. Me dit-il avant de m'embrasser sur le front et de fermer la porte d'entrée derrière lui.
Il n'est que six heure quarante cinq. Je décide donc de préparer le petit déjeuné pour Junior et Marie. Après quinze bonnes minutes je dépose tout sur la table puis m'assois sur le canapé et regarde un peu la télé.
C'est seulement au alentour de dix heure que Marie et Junior décident enfin de pointer leurs nez en bas.
-Salut, me dit Marie, bien dormis ?
-Comme d'hab' et toi ?
-C'est la première nuit ou je n'ai pas fais de cauchemars ! S'exclame-t-elle.
Je suis super contente ! Enfin, elle va enfin arrêter de cauchemarder sur cette ancienne vie qui était assez pathétique... En tout cas, ce n'est pas le cas pour moi... Sauf que moi je cauchemarde sur une autre personne...
-C'est super ça ! Je crie heureuse.
-Et moi, tu ne me demande pas si ça va ? Me questionne Junior d'un toute petite voie.
-Mais si mon chou, tu as bien dormis ? Dis-je alors.
-Oui ! Tu devinerai même pas de quoi j'ai rêvé !
-Dis moi alors ! Je continue.
-Hum... Je sais pas finalement... Il me fait mariner.
-Si tu me le dis, tu aura une surprise.
-D'accord. Alors en fait j'ai rêvé que papa et moi on jouait au foot dehors, puis, papa m'a demandé d'aller chercher une bouteille d'eau puisqu'il avait soif. Du coup j'y suis aller et là je t'ai vue avec Dylan en train de vous embrasser dans la cuisine ! C'était dégueu ! Berk ! Rigole-t-il.
Ok, tu reste calme... Pourquoi a-t-il rêvé de ça ! Youpi j'adore son rêve ! Comme si je n'essayer pas d'oublier tout ça en ce moment...
-Du coup, c'est quoi ma surprise ? Me demande Junior.
-On... On ira au parc après. Dis-je encore troublé.
-Ouai ! Hurle-t-il en courant jusqu'à son petit déjeuner.
Je sens une main sur mon épeule, je me retourne.
-Ce n'est qu'un rêve Emma. M'affirme Marie.
Oui, effectivement, ce n'est qu'un rêve...
Junior et Marie déjeunèrent. Quand à moi, je n'ai pas faim, donc à quoi bon déjeuner ? Une fois qu'il a finit, Junior s'empresse de s'habiller pour aller au parc. Marie ne préfère pas venir puisqu'elle va faire un Skype avec une amie.
Junior redescend aussi vite su'il est monté.
-Emma, on peu appeler Hugo ? Comme ça, il viendra au parc avec nous.
-Heu... Je sais pas...
-S'il te plait. Me supplie-il avec des yeux brillant.
-Mais... Je n'ai plus le numéros de ses parents.
-Mais tu as celui de Dylan. Reprend-il
-Non junior... Je réponds sans savoir quoi ajouter.
-Pourquoi ? Tu l'avais avant pourtant... Et puis moi j'ai envie de revoir Dylan aussi !
-Je... Je sais, si tu veux, t'ira sonner chez Hugo et tu lui demandera de venir avec nous au parc.
-Merci, merci, merci ! M'hurle-t-il. Tu es la meilleure ! Je t'aime !
j'eue un petit sourire en coin, car oui, les enfant vous aime quand vous faite quelque chose qu'il leurs vont.
On sort, puis nous nous mettons en route.
On arrive enfin devant chez Hugo. J'ai la boule au ventre. De toute manière, j'attends Junior et Hugo dans la rue en face de la maison. Au bout d'interminables minutes, je vois enfin la bouille de Junior. Hugo fait à son tour son apparition. Je m'apprête à me retourner mais je remarque qu'une troisième personne suit Hugo. Mais c'est pas vrais ! Je vais finir par me suicider à ce rythme là ! Je n'en peux plus de ce gars, il veut me pousser à bout, c'est ça ?
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