Chapitre 7 - Un coucher de soleil vert (partie 1)
« Tout Azan, à l'exception des A. E., responsables d'une région ou plus, généraux, dans l'exercice de leurs fonctions, est tenu de se trouver dans l'enceinte d'une ville ou sur le domaine d'une Maison d'Extérieur avant le coucher du soleil. Il est interdit, tant que le soleil n'est pas levé, d'ouvrir les portes publiques d'une ville ou les barrières séparant une Maison d'Extérieur du désert. Aucune dérogation à cette règle ne sera admise. »
— Article 1-2, Code Commun
MES PAS RÉSONNENT dans les tunnels. À la vitesse à laquelle je cours, les reliefs ocre se fondent les uns dans les autres et les ampoules fixées au plafond ne sont plus que des traînées blanches. Mes jambes me brûlent, mes poumons menacent d'exploser mais je persiste à courir, les poings serrés, les ongles enfoncés dans mes paumes. Ils ont besoin de toi. Tu ne peux pas arriver en retard.
Aeltylimleb m'a ordonné de me rendre à la cabane d'Ererakinalc, où elle a entreposé le vélo d'Amyltariaea et un masque taille enfant pour Tomas. Sauf que l'unique sortie non gardée des souterrains se trouve dans l'enceinte d'Aritam, et que dans dix minutes, les portes de la ville se fermeront. Si je n'arrive pas à temps, nous serons coincés.
Étirer les jambes. Tendre les bras. Crisper les poings. Ne pas penser à ce qu'il se passera si j'échoue. Compter les bifurcations. Attendre la treizième. Tourner à droite. Ne pas penser. Serrer les dents. Pousser sur ses pieds. Regarder droit devant. Ne pas penser. Se mordre la lèvre. Tourner à gauche. Grimper à l'échelle. Reprendre sa course. Ne pas penser. Ne pas penser.
S'arrêter.
Devant moi, la porte blanche qu'Aeltylimleb m'a décrite me barre le passage. Tout se passe comme prévu, pour une fois, mais au lieu de me rassurer, ce constat m'inquiète. Je ravale mon hésitation, tends la main vers le clavier à côté de la porte et compose le mot unité. La porte vibre sans s'ouvrir. N'est-ce pas le bon code ? C'est pourtant celui qu'elle m'a indiqué, j'en mettrais ma main dans la gueule d'une zycarfa, je l'ai répété une dizaine de fois...
Je réalise soudain mon erreur. Unité, oui, mais pas en lettres terriennes... L'habitude et l'urgence m'ont poussée à composer le mot dans ma langue, appuyant sur les touches sans même les regarder, comme si c'était un clavier français, alors même que les symboles affichés n'ont rien de terrien. Je tape le mot en alorais ; cette fois, la porte s'ouvre sans un bruit. Derrière s'étirent des couloirs d'un blanc aveuglant, dont je sais qu'ils sont reliés aux prisons.
Sans m'accorder le luxe d'hésiter, je m'engouffre dans l'ouverture et reprends ma course. Ma respiration se régule. Je me force à conserver ce rythme malgré l'épuisement. Coup d'œil à la montre de Marc. Il me reste cinq minutes. Mes foulées s'accélèrent.
Je m'arrête devant une nouvelle porte et tape un autre code. Une échelle métallique descend devant moi, je m'empresse d'y grimper et débouche dans une pièce sombre. Je distingue des étagères fixées aux murs. Je devine qu'elles sont chargées de ces infectes barres alimentaires : Aeltylimleb m'a expliqué que j'arriverais dans la réserve d'un magasin d'alimentation. J'envisage un instant de m'arrêter pour en saisir quelques-unes – nous avons tous besoin de reprendre des forces – mais je n'ai pas une seconde à perdre. J'ouvre la porte qui mène à la boutique, louvoie entre les présentoirs et déboule dans la rue. Je ralentis aussitôt : les Azans autour de moi ne se pressent pas, et sembler suspecte est la dernière chose dont j'aie besoin.
Je n'ai qu'une rue à suivre avant d'atteindre la porte d'Alcurs. Des soldats y montent la garde, une file d'Azans se presse à l'intérieur de la ville. Je ne suis pas en retard. Soulagée, je laisse ma respiration se calmer en observant les citoyens passer devant moi.
Le soleil alorais se couche à l'horizon, disque vert sur fond gris. Une vague de nostalgie que je n'avais pas sentie venir me submerge brusquement. Si j'étais n'importe où sur Terre, seule dans le désert du Sahara, perdue dans la toundra sibérienne ou autres, peu importe, je pourrais regarder le soleil et me dire : Ma famille voit la même chose que moi. Je ne suis pas seule. Ici, aucun astre ne nous relie. Nous n'avons pas les pieds sur le même caillou.
Un coucher de soleil vert, c'est étrange et assez laid. Pas de jeux de lumière, de reflets orangés, de mer ensanglantée. Simplement l'uniformité du ciel gris et le soleil qui y plonge sans fioriture. Papa adorait ces moments, sur Terre. Je me souviens...
« Venez voir ça, les enfants, nous hurlait-il depuis la terrasse de la maison de Ploubazlanec, c'est magnifique !
— Le soleil se couche tous les jours, papa, rappelait Lya, exaspérée.
— Jamais d'une aussi belle façon ! C'est encore plus joli qu'hier...
— C'est toujours le même soleil et le même océan, tu sais ?
— L'un a décrit un tour par rapport à l'autre. Ils s'étaient séparés, ils se sont retrouvés.
— Ils sont à des milliards de kilomètres l'un de l'autre. »
Ils ne cessaient de s'affronter ainsi, ce qui nous faisait bien rire, Marc et moi. Finalement, on allait tous regarder le soleil et on le voyait un peu comme le voyait Papa. Il a ce don de voir les choses d'une façon particulière, et de nous faire partager son point de vue. Mamie faisait du chocolat chaud, la seule chose qu'elle sache cuisiner sans déclencher d'incendie. Lya, parfois, abandonnait ses airs renfrognés.
Cela n'a pas eu lieu, ces dernières vacances. Papa a certainement lancé une remarque, mais Amyltariaea n'a pas répondu comme Lya l'aurait fait, et Marc et moi étions sans doute déjà trop préoccupés pour nous y intéresser.
Sérieusement ? Tu ne vas pas te mettre à pleurer, Iris. Je cligne des yeux, chasse les souvenirs et la tristesse. Je dois me mettre en route, les portes se fermeront d'un instant à l'autre. La file des citoyens azans s'est amenuisée. Je m'avance vers les soldats, luttant pour contenir mes larmes. Un Azan ne pleure pas.
Me reconcentrer. Ne plus penser à tout ça. Je ne reverrai pas ces moments en me vautrant dans mes souvenirs, je ne retrouverai pas mon père en me perdant dans mes pensées. Avancer. Sourire aux soldats, pas trop, un sourire maîtrisé et professionnel, Aeltylimleb a insisté là-dessus. Marcher avec assurance comme s'il allait de soi qu'ils ne me contrôleront pas.
« Arrête-toi ! »
Garder contenance. S'arrêter, toujours sourire. Laisser voir un peu d'agacement.
« Oui ?
— Pourquoi sors-tu de la ville ? » Le soldat referme ses doigts sur mon poignet et me scrute avec méfiance. « Le couvre-feu est imminent. »
Répondre fermement. Sans hésiter. Ton autoritaire, regard franc, maintien assuré.
« Je suis A. E., je n'ai pas le droit de le dire. Je dois faire vite, laisse-moi passer.
— Une A. E. ? répète-t-il, dubitatif.
— Tu peux scanner mon autorisation. »
Je lui présente une tablette. Il passe son lecteur dessus et acquiesce, mais ne desserre pas sa poigne.
« Je dois vérifier ton identité. Nous avons ordre de contrôler tout le monde. Il y a trop de risques...
— Il y en aura encore plus si vous ne laissez pas passer les A. E. ! C'est urgent.
— Je ne peux pas te laisser passer. Applique juste ton doigt ici et décline ton identité. C'est rapide, n'as-tu jamais passé de contrôle ? »
Laisser paraître l'agacement.
« Bien sûr que si, répliqué-je d'un ton froid, et c'était toujours trop long. Je ne sais pas ce qu'ont vos machines mais elles mettent plusieurs minutes à m'identifier, et c'est le cas pour certains de mes camarades. Fais remonter cela aux autorités et laisse-moi passer. »
L'homme hésite, me dévisage avec un mélange de crainte et de méfiance.
« Je suis désolé, les ordres sont formels. Tu dois passer ce contrôle. S'il dure trop longtemps, j'en réfèrerai à mes supérieurs.
— Ce sera trop tard, répliqué-je avec dédain. Laisse-moi passer maintenant, je n'ai pas de temps à perdre. Rien ne me prouve que tu as bien reçu ces ordres et que tu n'essaies pas simplement d'aider ces criminels à fuir. »
J'ai tenté de rendre ma voix légèrement menaçante sur ces derniers mots, et il faut croire que cela a fonctionné : le soldat déglutit et relâche mon poignet.
« Je ne veux pas... J'obéis juste...
— Personne ne t'en voudra d'avoir laissé passer une A. E., et je t'ai prouvé que j'en étais une. Mais si tu fais obstacle à l'application de la justice, il y aura des conséquences. »
Ma voix ferme et hautaine me dégoûte moi-même. Le geste de recul de l'homme ne fait que confirmer ce sentiment. Est-ce normal qu'un adulte tremble devant une gamine de treize ans ? Est-ce normal que deux petites lettres me donnent le droit d'agir ainsi ? Il avale à nouveau sa salive et hoche la tête avec une lenteur résignée.
« Très bien, passe. Mais je dois fermer. »
J'acquiesce en enfilant le masque qu'Aeltylimleb m'a prêté. La porte se referme sur le visage blême du soldat. L'avoir utilisé ainsi me débecte ; je me mets à courir dans le sable pour oublier ce sentiment. Il ne lui arrivera rien. Il ne sera pas puni pour m'avoir laissée passer. Personne ne le saura. Mais j'ai beau me répéter cela en boucle, l'inquiétude demeure. C'est ridicule, je suis beaucoup trop émotive. Un soldat dans cet endroit-ci ne doit pas non plus avoir la conscience tranquille... mais est-ce que cela m'autorise à le mettre en danger ?
« Oh bordel, c'était lui ou nous », sifflé-je entre mes dents.
Cette phrase ne fait qu'accroître ma culpabilité. Malgré moi, je l'imagine arrêté par ses collègues et jeté dans un faux champ, jugé pour avoir laissé fuir une criminelle, à peine écouté, jamais défendu, car c'est ainsi que se déroulent les procès normaux sur Az. Je l'imagine condamné à je ne sais quoi – que font-ils de leurs criminels, ici ? Peut-être sont-ils exécutés. Je les vois mal avoir aboli la peine de mort.
Un bruit de pas étouffé par le sable m'interrompt dans mon ironie désespérée. Deux silhouettes grises se profilent au loin. Des soldats ! Je parcours les environs du regard. Peut-être y a-t-il une cachette semblable à celle dans laquelle Vingt-Sept m'a attirée ? Non, les dunes sont trop petites, le désert autour de moi est presque uniformément plat. L'angoisse me gagne. Fuir attirerait l'attention sur moi ; je suis vêtue de bleu au milieu du désert rouge, impossible de me manquer.
Sans tergiverser une seconde de plus, je me jette au sol et me tortille pour me recouvrir de sable. Seule ma tête dépasse bientôt. Mes cheveux sont un peu plus clairs que le désert, mais je doute que les soldats le remarquent. Je reste immobile, craignant qu'un faux mouvement m'enfonce un peu plus dans le sable. Le poids certes léger des grains sur mon dos semble déjà m'écraser ; l'idée de ne plus pouvoir me relever et de mourir ici, étouffée par le désert, me terrifie. Mais si les soldats m'attrapent, ce ne sera pas mieux.
Les silhouettes se précisent. Je réalise alors que l'une d'elles ne mesure que la moitié de la taille de l'autre. Un enfant ? Je ne pensais pas qu'ils avaient des enfants soldats ; ne se voient-ils pas attribuer un métier vers treize ans ?
Le soldat et son compagnon s'approchent encore. Leurs masques à gaz m'empêchent de distinguer leurs traits ; le plus jeune, toutefois, ne doit pas avoir plus de dix ans. Qu'est-ce qu'un gamin de cet âge fabrique avec un soldat ? Son regard me frappe ; il observe l'adulte avec anxiété, jette des coups d'œil fuyants aux alentours. Il marche, résigné au côté du soldat qui avance sans se préoccuper de lui. Il n'a pas choisi d'être ici, c'est évident. Puis-je vraiment les regarder sans intervenir ?
Oui, tu peux. Ne sois pas stupide, m'admonesté-je mentalement. Je ne réussirais pas à sauver l'enfant ; le soldat m'abattrait sans que j'aie pu faire le moindre geste.
Ils passent à une vingtaine de mètres de moi sans me remarquer. L'enfant suit l'homme jusqu'à une dune plus bombée, derrière laquelle le soldat disparaît. Une cachette, comme celle de Vingt-Sept ? Ceux qui nous ont poursuivies ignoraient tout de l'intérieur de cet endroit ; celui qui m'a acculée au-dessus du tourbillon m'a demandé de lui expliquer ce qu'il se passait ici... Pourtant, l'homme s'est engouffré sans hésitation dans la cachette. Lui est au courant.
L'enfant ne partage pas son assurance. Il jette une nouvelle fois un regard aux alentours. Je ne vois pas son visage mais je devine son angoisse, j'ai l'impression qu'il m'appelle à l'aide et je me hais de rester couchée dans le sable. Puis le soldat lui lance quelques mots que je ne saisis pas. Le gamin disparaît aussitôt. Son regard reste gravé sous mes paupières.
J'aurais peut-être pu intervenir. Essayer, au moins. Je mets un moment à me reprendre – enfouir mon inaction là où j'ai enfoui le soldat, le sacrifice de Vingt-Sept, ce que je pense de Lya et bien trop d'autres choses. Je me lève, chasse les grains de sable de mes vêtements et me remets à courir.
La cabane d'Ererakinalc se profile à l'horizon après quelques minutes. Mon masque se colle à mes joues, mon souffle en a humidifié le tissu. Le contact mouillé me fait grimacer. J'avance encore, le plus vite possible. Le couvre-feu ne m'inquiète pas, mais les alliés d'Aeltylimleb ne pourront pas combattre éternellement les soldats. Moins je traîne, moins nous risquons.
J'y suis. Je ne prends pas la peine de ralentir et mon élan me projette violemment contre la porte. Je saisis la poignée, l'abaisse d'une main sans oser croire que, cette fois, les choses puissent être simples...
Je réalise que la porte est fermée à clé – j'étais trop épuisée pour le remarquer lors de ma première visite –, et cela me surprend un peu. Il me semblait que sur Az, les serrures étaient archaïques. Ererakinalc doit vraiment être un original ici... et moi, je ne peux pas entrer. Je le savais, se réjouit cette voix qui aime constater mes défaites, les choses ne sont jamais simples avec toi...
Je m'arc-boute contre la porte, ce qui fissure un peu le bois. Je frappe de toutes mes forces à l'endroit de la faille, mais rien ne se passe. Je m'appuie à nouveau contre le panneau de bois, je me jette contre lui, mais rien.
Un cri d'angoisse mêlée de colère m'échappe. Comme face à la zycarfa qui ne se décidait pas à sauter dans le gouffre, je perds le contrôle et bourre la porte de coups de poing, de coups de pied. J'y mets toute mon énergie, toute ma fureur, j'y mets la terreur de Lya et les larmes de Marc, j'y mets le cri étouffé de Vingt-Sept et Amylokirlia dans mon esprit, j'y mets l'inhumanité et la démesure d'Az tout entier.
Quelques coups atteignent la serrure rouillée. Je respire, tente de me calmer, et continue à frapper, mais en visant précisément cet endroit. Un craquement retentit, et quelque chose se casse à l'intérieur. Cette fois, quand j'abaisse la poignée, la porte s'ouvre. La serrure doit vraiment être vieille...
Malgré ma panique, je suis à nouveau envahie par l'impression de sécurité que, sur Az, je n'ai ressentie qu'ici. Je me coule avec soulagement dans l'ordre que dégage la pièce. Je trouve l'atmosphère encore plus chaleureuse depuis que j'ai découvert l'appartement d'Amylokirlia.
Seul le dahilazrdja, posé contre un mur, détonne dans ce décor d'un calme surréaliste. Son guidon et son cadre bleus ressortent parmi les tons jaunes de la pièce. Le tas de vêtements que nous avons utilisé pour cacher Amyltariaea se trouve toujours dans la remorque ; je caresse pensivement le tissu d'un de mes pulls.
Pendant quelques secondes, je nous imagine nous cachant tous ici, je vois Lya lisant les papiers d'Ererakinalc, Marc échafaudant des plans pour je ne sais quoi, Minuit ronronnant sur le lit, Amyltariaea à côté de lui, puis je secoue la tête pour me ramener à la réalité. Le masque, maintenant.
Ererakinalc les range dans l'un des tiroirs de l'entrée, m'a dit Aeltylimleb. Je ne lui ai pas demandé comment elle le savait, malgré ma curiosité. Je suppose qu'elle fait partie des « amis » évoqués par Amyltariaea...
De chaque côté de la porte s'entassent des dizaines, des centaines de tiroirs. Je me tourne vers la droite, retourne les premiers ; tous contiennent des papiers, des papiers et encore des papiers recouverts d'une petite écriture serrée. J'enregistre les titres au passage, sans y prêter beaucoup d'attention. Le « Grand complot » existe-t-il ?, Contes terriens et azans, Les Azans sont-ils des « extraterrestres » ? et même une feuille nommée Ererakinalb. Je réfrène ma curiosité. Je ne trouve cependant pas de masques à gaz. Je passe aux tiroirs de gauche, qui contiennent la même chose que les précédents. Les trois grandes familles de Facultés, Facultés spéciales et énergie, Les Chuchoteurs et la mort, Métamorphose : quelques règles de base. Et toujours pas de masques.
Ma respiration s'accélère. Je suis une incapable, pas même fichue de trouver un masque quand on lui dit où chercher. Mais c'est impossible, ils sont bien quelque part... J'ai envie de vomir. Je ne peux pas ne pas trouver.
Je me force à ralentir mon souffle et mes pensées. Je ne trouverai rien si je ne me calme pas.
Je me remémore soudain l'impression d'ordre que dégage la pièce. Chaque chose est à sa place, c'est ce que j'ai pensé. Même si ce n'est plus le cas avec tout le bazar que j'ai mis, je ne dois pas chercher ainsi au hasard. Si Ererakinalc n'a pas consacré un tiroir entier à ses masques à gaz, c'est qu'il les a mis dans un endroit logique.
Je me souviens d'un titre qui avait accroché mon regard :
Propagande, mensonges et calomnies : Le gaz tueur du désert, ou comment s'en protéger,
par Ererakinalc
Je le retrouve rapidement et fouille dans la mer de papiers près de lui. Je finis par mettre la main sur un objet long et fin, de la même forme qu'un étui à lunettes mais deux fois plus grand. Je l'ouvre précipitamment ; deux masques tombent au milieu des feuilles. Je pousse un cri de victoire – il arrive que ça se passe bien, quand même ! – et je les ramasse. L'un d'eux porte une étiquette cinq ans. Cela doit correspondre à l'âge de Tomas. Je le lance dans la remorque du dahilazrdja.
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