Épilogue

Girl Crush (Recorded At Metropolis Studios, London) par Harry Styles.

Point de vue de l'auteur.

Assise sur le grand divan, Axelle regarde les photos, auxquelles quelques annotations y sont inscrites au stylo noir.
Des dessins en feutre de couleur égaient ces pages d'événements particuliers, ainsi que des dates, qui vont rester gravées, à jamais, sur les pages de son album.

Auprès d'elle, Minuit, son gros matou paresseux, blotti contre son flanc, lui tient chaud.
Et devant elle, posée sur la petite table, une tasse de chocolat bien fumant, que lui a servie Paola.
Le bois de la cheminée crépite doucement lui réchauffant son cœur et son âme.

À l'extérieur, l'hiver vient d'apposer son manteau blanc sur les trottoirs et sur les toits. « Enfin un vrai Noël sous la neige ! », pense-t-elle.
Axelle sourit à elle-même.

Elle se revoit, installée sur une luge à deux places où, derrière elle, une Stéphanie tremblante y était également, en la tenant fermement par la taille.
Elles glissaient sur le bitume enneigé, en zigzagant entre des passants piétinant avec hésitation un sol givré, et rouspétant à tue-tête en levant les bras au ciel.
Axelle riait à gorge déployée.
Tandis que sa meilleure amie lui tapait sur l'épaule, en lui stipulant de ralentir.
Mais quelques mètres plus loin, dans un virage incontrôlable, elles se retrouvaient, toutes les deux, culs au sol, avec une Stéphanie l'insultant de tous les noms en langage des signes. Pendant qu'Axelle pliée en deux, riait aux larmes.

Où sont passées toutes ces années d'insouciance !?
Loin, bien trop loin maintenant.

Axelle, lâche un long soupir, puis tourne les pages précédentes.
Pour replonger dans des clichés du mariage de Stéphanie et de son ancien Escort-boy.
Leurs enfants.
Et les paysages qui reflètent leur bonheur durement acquis.

-Buona notte, non andare a letto troppo tardi. (1)

Axelle quitte des yeux son cahier de souvenirs.
Lève les yeux.
Pour tomber sur le visage légèrement inquiet de Paola.

- Buona notte, Paola. E grazie ancora per questo buon cioccolato (2)

Ah oui ! Elle parle l'italien couramment maintenant.
La jeune femme a eu largement le temps de l'apprendre.

Un petit signe de tête de l'une.
Un sourire rassurant de l'autre.
Et le silence est de retour dans cette grande demeure où Axelle attend le retour de son italien.

Son regard bifurque vers les ombres du sapin, qui dansent aux rythmes des leds clignotantes.
Puis, elle jette un rapide coup d'œil sur son téléphone posé à ses côtés où encore aucun message n'est arrivé.
Que fait-il ?
Où est-il ?
Elle agrippe sa tasse pour boire les dernières gorgées de sa boisson lactée au cacao. Puis, mélancolique, passe sa main dans le pelage de Minuit.
Celui-ci ronronne.
Lève la tête.
Miaule.
Antonio lui manque éperdument.

Avant de se quitter, ils se sont dit en revoir.
Se sont embrassés.
Tendrement.
Passionnément.
Il lui a murmuré des mots rassurants, en italien et en français.
Mais le cœur n'y était pas. 
Du moins pour elle.
Puis il est monté dans ce bus.
Pour disparaître.
Au coin de cette rue illuminée par les réverbères.
Elle tourne la page de son cahier, et regarde alors cette dernière photo, où derrière la vitre, il lui a fait un clin d'œil. 

Axelle relève ses paupières.
S'installe avec nonchalance sur ce grand sofa, pour prendre le temps d'examiner cet endroit, où elle y a posé quelques touches féminines.

Que ce chemin a été long et semé d'embûches.
Mais leur amour a été fort.
Et ensemble, leur couple a pu surmonter les problèmes.
Même à distance.

Oh ! Mais je vous entends d'ici mes chères lectrices ! Que sont devenus nos tourtereaux ?
Eh bien je vous répondrais tout simplement : mariés.
À Las Vegas, pendant l'une des tournées de notre italien.
Entre un Elvis Presley vieillissant et une Marilyn Monroe un peu trop maquillée.

Pour sa lune de miel, Axelle a survolé le Grand Canyon, en hélicoptère. 
Puis en attendant leur vraie union, entre les amis et la famille, ils ont passé une nuit fantastique.  Dans un immense palace où elle s'est sentie comme une princesse d'un grand conte de fée.

Elle pose sa main sur son ventre.
Son petit têtard, comme elle l'appelle gentiment, est là.  
Leur futur bébé. 
À tous les deux.
Ce n'est pas un beau cadeau de Noël ça !?

Subitement. 
On frappe à la porte.
C'est lui. 
C'est sa façon de faire.
Ses trois petits coups vifs et rapides.

Alors elle lâche tout et court à grandes enjambées.
Elle réduit cette distance qui les a séparés une année.
Elle ouvre la porte.
Elle se stoppe devant cette porte encore close.
Prend une grande inspiration.
Son cœur bat bien trop vite.
Puis elle l'ouvre enfin.

Devant ses yeux brillants, se tient son italien.
Valises à ses pieds.
Bouquet de roses à la main, un peu flétries.

-Joyeux Noël mi amor…

Alors Axelle se jette dans ses bras. Éperdument heureuse.
Car Antonio est de retour. 
Pour de longues années à présent…

  Traduction :
(1)Bonne nuit, ne vous couchez pas trop tard.
(2)Bonne nuit Paola, et encore merci pour ce bon chocolat.

Nel Blu Dipinto Di Blu par Malika Ayane.

Beaucoup plus loin, à des milliers de kilomètres de la France, Antonio salue son public. Il est sur une grande scène d'un zénith.
Pour la toute dernière fois.
Il sourit.
Embrasse la foule.
Mais son cœur est déjà à Paris, auprès de sa "mi amor" comme il l'aime l'appeler.

Sa toute dernière chanson a remporté un franc succès.
Des cris.
Des hurlements, et des cadeaux tombent à ses pieds. 
Ils sont sa récompense.

Subitement, la salle s'illumine de multitudes petites lumières, qui ressemblent à des lucioles dansant dans le noir.
Les téléphones sont allumés.  
Alors, le cœur sur la main, Antonio honore une dernière fois ses fans.
En retour, un tonnerre d'applaudissements retentit dans cette immense salle.
Puis, satisfait de lui, l'italien remonte dans sa grande main, qui se referme doucement pour disparaître totalement, sans un regard vers l'arrière.
De ce qui est devenu maintenant "son passé".

Mais voilà que ses fans le rappellent, en scandant son prénom.
Tandis que d'autres chantent ses chansons.
Des pancartes personnalisées se dressent en l'air, affichant des cœurs, des messages espérant le retour de celui qui les ont fait longtemps rêver.
Mais pour Antonio.
Tout est fini.
C’est un adieu irréversible à cette vie.
À sa carrière de saltimbanque.

De retour dans sa chambre d'hôtel, l'italien vient de fermer sa dernière valise.
Il regarde encore une fois cette chambre d'hôtel, qui ressemble à tant d’autres.
Il lâche un long soupir.
Et tourne sans regret cette page d'histoire, comme il vient de le faire avec la poignée de la porte de la chambre de ce grand palace.

Il marche dans le long couloir recouvert d'une moquette colorée.
Suivi de près par toute son équipe avec qui il avoue avoir aimé partager ces moments de gloire.

Ça plaisante autour de lui.
Ça rigole aussi, car il n'est pas le seul à retrouver sa famille.
De son côté !?
Antonio est en retraite. 
Bon d'accord, enfin presque.
Juste des albums en studio, pour des occasions très spéciales.
En quelques mots, il va reprendre une vie normale.
Comme une personne lambda, qui partira travailler le matin, pour revenir le soir.

Une heure plus tard s'ensuit l'enregistrement des bagages.
L'embarquement dans la zone.
Et ce vol en avion qui lui redonne la pêche.
Car il se rapproche de plus en plus de cette femme qu'il aime tant.

Plusieurs heures après le décollage, l'aéroport Roissy Charles-de-Gaulle montre le bout de son nez.
Le tarmac se profile à l'horizon et l'avion se pose enfin, pour rouler jusqu'à son emplacement.
Alors dans sa tête, Il se refait le remake de ce film tant connu des années 80.
The Bodyguard, où l'avion se stoppe net.
Comme si un 70 tonnes pouvait exécuter cela, comme le fait une voiture…
Il rit tout seul.
Sous cape.

Les portes s'ouvrent.
Il inspire un grand coup l'air extérieur.
Descend une à une les marches de la passerelle et s'en va rejoindre le bus qui les attend, lui et son équipe, pour un retour sur Paris, où d'ailleurs, chacun reprendra une destination différente.
De son côté, Antonio s'impatiente de plus en plus de retrouver sa petite française. Puis le taxi est là.
Un adieu à l'équipe.
Et il grimpe, dans cette voiture, où il roule à travers les rues de Paris.

Bordant les trottoirs, les arbres ont revêtu leurs plus beaux atours aux couleurs multicolores.
Quelques façades de maisons et de balcons l'ont fait également. 
Sans oublier les vitrines des grands magasins, où s'animent poupées et oursons pour des tableaux différents, qui doivent enchanter, et faire rêver les petites têtes blondes, brunes ou rousses des enfants impatients de voir leurs cadeaux commandés au Père Noël, déposés au pied du sapin.
Puis, chez certains, attendront sur le bord de la cheminée, une part de gâteau, un verre de vin pour l'homme en rouge et de lait pour ses reines.

Il jette un rapide regard sur sa montre au poignet, qui s'est mise toute seule au réseau horaire de la France.
À côté de lui, un gros bouquet de roses gît, attendant patiemment sa destinataire.
Le chauffeur de taxi l'a reconnu, mais celui-ci garde le silence. Il sait que la star assise sur le siège arrière de son véhicule a besoin de calme et de repos.
Alors, à contrecœur, il respecte son intimité. Comme pourrait le faire un chauffeur de maître.

Antonio prend son téléphone, fait défiler ses contacts. Appuie sur celle qu'il va revoir, là… Dans peu de temps. 
Mais il hésite.
Pianote un message.
Puis l'efface aussitôt.
Après tout, ce sera la surprise.
Alors il range son portable. 
En espérant que Paola n'ait pas vendu la mèche.
Et oui, lui aussi, connaît bien les expressions françaises maintenant. 
Il a eu le temps de les apprendre.
Une année à converser par SMS.
Et en visio, avec Axelle, ça aide énormément.
Ah, cette chère Paola…
Il est heureux de la retrouver également. 
Ses bons petits plats italiens lui ont manqué.

Enfin, voilà sa demeure qui se montre devant ses yeux.
Tout est éteint. Sauf son salon.
Elle est réveillée.

Les gravillons craquent sous les pneus.
Ses yeux bifurquent un court moment vers le garage où l'attend sa Lamborghini.
Sa vitesse et ces sensations de domination et de pouvoir lui manquent quand même. Enfin juste un peu.

Il descend du taxi.
Paye sa course en affichant un sourire au chauffeur.
Frappant à cette porte close.
Il attend. 
Son bouquet de fleurs à la main, qu'il tient fermement devant lui.
La porte s'ouvre.
Et elle est là, devant ses yeux, belle comme le jour.

- Joyeux Noël ! lui annonce-t-il.

Elle se jette dans ses bras.
Écrasant par la même occasion, les roses.
Ils s'embrasent.
Passionnément.
Puis Axelle se détache d'Antonio et pose sa main sur son ventre tout en affichant sur ses lèvres, un petit sourire malicieux.
Et lui répond :

- Joyeux Noël, mon amour.

Son italien ouvre des yeux remplis de joie.
Car son vœu s'est enfin réalisé.
Celui d'être papa.

Ce n'est pas un beau cadeau de Noël ça ?

Forever Young par Youth Group.

Plusieurs mois plus tard. Au bord du pacifique.

Point de vue de Minuit .

Qu'est-ce que j'ai l'air stupide avec ce ruban bleu autour du cou. Franchement, je ne sais pas ce qui lui a pris à ma maîtresse… Mais là, ma virilité en a pris un sacré coup derrière la tête.

Installé derrière la vitre de cette belle demeure, je regarde avec attention le va-et-vient des vagues.
Cela ne me plaît pas beaucoup.
Car tout le monde le sait, le chat et l'eau ne sont absolument pas les meilleurs amis du monde.

Une main vient me caresser, et pour montrer mon contentement, je fais le gros dos, de façon à ce que ce geste tendre, se profile jusqu'au bout de ma queue.
Puis satisfait du bien ressenti, je me réinstalle en boule, pour m'assoupir un court instant.
Mais voilà que des allers-retours m'incommodent, alors curieux de voir ce qui se passe autour de moi, j'ouvre un œil.
Puis l'autre.
Alors, je m’aperçois, que c'est rempli d'invités qui circulent comme des petites ouvrières, dans une fourmilière. Quoique, ici, c'est très loin d'être ordonné et discipliné. 
Ça me fatigue.
Mais bon.
Je reste calme.
Même si je l'avoue, mes griffes me démangent un peu. 
Un bon coup de patte au passage de l'un ou de l'autre me soulagerait énormément.

Quelques heures plus tard, je suis pris dans les bras.
Puis installé sur une chaise au bord de la plage.
Mon regard surveille cette énorme étendue d'océan. 
Dont les vagues, parfois, paraît manger la plage, en grapillant quelques millimètres.
Mais, me rendant compte que je ne crains rien, je réajuste mon pelage soyeux avec de grands coups de langue bien précis.
Puis me nettoie entièrement, en prenant des positions, que même un contorsionniste ne pourrait exécuter. Après avoir lissé mon poil noir, je prends enfin le temps d'étudier attentivement cette décoration digne d'un film hollywoodien.
Toutes ces multitudes de fleurs aux parfums extrêmement puissants qui me donnent envie d'éternuer.
Ses guirlandes de tulles blanches et roses qui parcourent cet arc planté au milieu du sable. Sans oublier les sièges fagotés de tissu.
Je souffle.
C'est tellement kitsch tout ça…

Au bout d'un moment, petit à petit, des invités arrivent et s'installent sur leur chaise. Ils discutent les uns avec les autres.
Ils rient.
Ils paraissent heureux de se retrouver.
Et parmi eux, je reconnais quelques personnes.
Comme Judith et Luc.

À mes côtés, se tient Stéphanie.
Elle me caresse constamment.
Sans doute pour me rassurer.
Je ronronne donc de plaisir. 
D'ailleurs quel chat n'aimerait pas être papouillé, comme je le suis actuellement ?!
Mais la voici qui réajuste ce ridicule nœud de couleur bleu.
En retour, je grogne, secoue la tête, crache un peu, en tentant de lui attraper ses doigts.

- Chut ! Sois sage, Minuit. Sinon tu n'auras pas de poisson, me dit-elle, en me rappelant à l'ordre.

Ok ! Si elle me prend par les sentiments… soyons raisonnable. Je cligne des yeux, et à contrecœur, je me laisse faire.

Non loin d'elle, se tient Valentin.
Il semble surveiller des bambins qui courent un peu partout.
Ce ne sont pas les siens, bien entendu.
Ils sont grands maintenant.
D'ailleurs, il se dit qu'à une certaine époque, cet homme était le "Number one" dans son métier. J'avoue sincèrement, que si j'avais été un bipède, j'aurais été jaloux de son charisme. Mais je suis un chat.
Et fier de l'être.
Surtout aujourd'hui, c'est MOI qui ai devant les pattes, ce petit panier en osier où sont déposées deux alliances.
Celles d'Antonio et de ma maîtresse.
Car c'est officiel. 
Ils se marient.
Devant un parterre d'amis et de famille.

Ah ! Et voilà Antonio.
Que vais-je bien dire de lui !?
Juste que j'ai plus d'une fois essayé de lui faire comprendre qu'Axelle était ma maîtresse.
À moi seul.
Mais à chaque fois j'ai été remis à ma place.
Bon, d'accord, il faut bien avouer que c'est grâce à lui, que je profite de cette vie-là. Car n'oublions pas qu'Antonio m'a trouvé chaton, errant dans la rue, seul. J'avais faim.
J'avais froid.
Et quand il m'a déposé dans les bras de cette femme, j'ai tout suite compris qu'elle allait devenir ma maman d'adoption.

Quoiqu'il en soit, cet idiot semble complètement perdu, au milieu de cette allée.
Il sourit, bien sûr.
Il est heureux.
Mais on voit que dans son regard quelque chose l'inquiète.
Serait-ce tout ce monde autour de lui ?
Pourtant, il en l'habitude.
Du bruit et des projecteurs. 
Même si heureusement, aucun paparazzi n'est présent.
Juste le photographe officiel.
Pour immortaliser cet évènement qui restera secret. 
Jusqu'à ce qu'Antonio en décide autrement.
Pour que leur couple ait la paix.

J'étire mes moustaches.
Je souris quoi...
Et subitement je ressemble au chat Chester (1).
Il ne manque plus que certaines parties de mon corps disparaissent ou réapparaissent, comme par magie.
En tout cas, une chose est sûre, c'est que de mon côté, je ressemble sans doute à un idiot avec ce nœud. Mais lui est la copie conforme d’un pingouin, fagoté comme il est.

Au bout de quelques minutes, il s'avance, vers l’autel où se tient celui qui va les unir. Il passe sa main dans mon pelage noir. Tandis que je le regarde du coin de l'œil. Mais je reste sage.
C'est évident.

La musique est lancée.
Et la voilà. 
Enfin.
Ma chère et tendre maîtresse.
Son petit ventre s'est arrondi.
Précipitamment, Antonio la rejoint, et la soutient.
Comme un objet précieux qu'elle est pour lui.
Il appose sa main sur son ventre. 
Il croise le regard de celle qui va devenir sa femme et elle lui sourit en retour.
Alors, il se met accroupi devant elle.
Et le voilà qui murmure des tendres mots. 
Des mots rassurants.
Des mots pour son petit bonhomme.
Des mots pour sa moitié.
Il se relève quelques instants plus tard. Et fièrement, progresse, tenant par le bras ma maîtresse. 
Sa future femme…

FIN.

Wastin'Time (feat. Benjamin Esser) par The Shoes.

Lexique :
Chester (1) : le chat du conte d'Alice aux pays des merveilles.

..........

Et voilà mes chères lectrices, une histoire écrite il y a maintenant 🤔 je cherche plus.
Cette histoire a été mon anti-stresse du confinement, de la covide,  des couvres feux.
Parfois j'ai beugé sur certains chapitres, en étant pas très logique.
D'autres fois j'ai essayé de vous faire rêver.
Mais enfin, j'ai réussi à la terminer.

Alors merci à toi 👇 fidèle lectrice, qui me suit depuis longtemps.
☝à toi, qui appose des petites étoiles.
👈 à toi également, qui ajoute mes histoire dans tes listes de favori.
Bis et a bientôt pour une autre histoire.
En attendant : Bonne vacances !

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