chapitre 74🔞
Attention ⚠. Ce chapitre peut déranger les jeunes yeux..
Life par Kwoon.
Axelle.
Nous traversons le salon, sous le regard étrange de mon chat, lui habillé de son boxer et moi, comme seul vêtement, sa chemise sans aucun sous-vêtement dessous.
Antonio caresse au passage celui-ci, qui comme à son habitude, montre quelques signes de mécontentement.
- Arrête d'être jaloux, le chat. Elle est à moi aussi.
Antonio m'enveloppe la taille de son bras, me serre contre lui, pour bien signifier au matou ses dires.
Mais son geste de possession fait légèrement remonter le bas de sa chemise.
Alors je sens l'air frais passer entre mes cuisses, rafraîchissant au passage mes fesses et mon intimité en effusion.
Quand nous pénétrons ensemble dans ma cuisine, la pâte a gonflé comme un ballon de baudruche. Nous rions de bon cœur, puis Antonio s’empresse alors de la travailler devant mes yeux gourmands, ne lâchant aucune miette de ce qui se passe.
Plantée encore devant la porte de la cuisine, je contemple ses fesses rebondies, qui vibrent à chaque lancer de sa pâte.
Sentant mon regard sur lui, il s'amuse alors à faire gesticuler ses deux pommes simultanément.
- Elles te plaisent ?
-J'avoue que oui.
Je soupire, déçue de ne pas continuer cette contemplation exquise.
Puis je m'avance pour prendre dans le frigo quelques ingrédients de plus qui vont me servir à garnir la pizza.
Subitement, ses deux bras passent de chaque côté de moi, pour me bloquer volontairement.
-Tu es extrêmement sexy. Et à savoir que tu ne portes rien en dessous…
Il se frotte contre mes fesses et murmure à mon oreille :
- Mmmmm ! Ça m'excite encore plus.
Je sens son membre durcir contre moi.
Mais il m'embrasse dans le coin du cou, et je me contiens pour ne pas me retourner et l'implorer de reprendre où nous nous sommes arrêtés.
Il me libère rapidement, pour reprendre ses gestes précis sur la pâte.
De mon côté, je quitte de mon regard l'intérieur de mon frigo.
Et alors, tel sait le faire un vrai italien, la pizza s'étire et prend forme. En plusieurs mouvements.
Mon virtuose du sexe s'applique, comme il s'est appliqué avec mon corps.
J'émets un raclement de fond de gorge pour rappeler à mon esprit d'arrêter de divaguer de droite à gauche.
- Si tu continues à me rifacimento. Ti mangerò sul posto (1).
J'ouvre des yeux en grand. J'emprisonne mon corps entre mes bras, pour retenir mon envie de... je soupire et me secoue mentalement.
« Merde j'ai trop envie de me jeter sur lui. Juda ! » susurré-je à mon traître de corps.
- Arrête de me parler italien. C'est une torture.
Il rit. Comme il sait le faire quand on est ensemble.
De ce rire où je sais qu'il est bien et sans retenue.
Et pose la pâte sur le plat spécialement conçu. Celui que j'ai acheté au retour de Venise.
De mon côté, je fais enfin le choix des différents ingrédients, et de retour sur mon plan de travail, je m'attelle à éplucher et à couper :
Les oignons.
Les poivrons.
Les tomates.
Quelques courgettes.
Et le fromage que je coupe méthodiquement.
Après avoir obtenu de fines rondelles de tous ces ingrédients, comme me l'a montré sa maman quelques semaines plus tôt, j'ouvre le placard en face de moi, mes mains agrippent une boîte de concentré de tomates.
-Ah ! Sacrilège ! m'interpelle mon italien.
Je tourne mon visage vers lui.
-Antonio, on n’a pas le temps pour faire la sauce.
- On a toujours le temps pour cela, mi amor. C'est dans le frigo ?
Il réduit l'espace entre nous. Mes yeux contemplent sans vergogne ses abdominaux, son torse et son boxer bien rempli. Il embrasse mes lèvres chastement.
- La terre appelle la lune ! murmure-t-il pour que je réponde à sa question.
- Oh oui.
15 minutes plus tard, une odeur alléchante se diffuse dans ma cuisine.
- J'avoue. Tu as raison, dis-je en humant le parfum qui me rappelle Venise.
Il me répond par un clin d'œil et enfourne la pizza garnie richement.
- À nous deux, maintenant !
Antonio m'agrippe par la main et sans que je puisse comprendre quoi que ce soit, me voici tirée à sa suite.
Ma petite voix me crie « youpi ».
Mon corps me hurle « oui !!!!! ».
Et moi ? Je jubile de joie.
Puis il s'installe confortablement sur le canapé.
- Viens là ! me demande-t-il en tapant ses cuisses de ses doigts.
Je m'avance.
Me positionne à califourchon, comme il me le demande.
Nos yeux se croisent alors qu'il passe sa main dans mes cheveux humides.
Agrippant une mèche entre ses doigts, il la laisse glisser doucement entre ceux-ci. Nos yeux deviennent prisonniers l'un de l'autre.
-Tu m'as tellement manqué.
-Embrasse-moi ! lui réponds-je, prête à lui bondir dessus.
D’accord, j'avoue que je suis peut-être impatiente. Mais je désire tellement le sentir en moi. Car je sais d'avance que cela va être un moment intense.
Alors, calmement, mes mains se déposent sur ses épaules pour me permettre de me placer correctement, mes genoux de chaque côté de lui.
Ma chemise remonte le long de mes cuisses, dévoilant au passage, une partie de mes fesses et de mon pubis. Puis je m’abaisse sur Antonio, mes yeux pétillant d'avidité.
De son côté, il me dévisage, et me guide paisiblement de ses deux mains, affichant sur ses lèvres un sourire malicieux.
Son sexe est dur tout contre mon ventre et Antonio emprisonne mon regard. Alors je me mords la lèvre inférieure tandis qu'il appose ses mains sur le haut de mes cuisses dénudées pour les faire remonter et les passer sous celles-ci.
Déterminée à aller plus loin, j'attrape alors son visage et l'embrasse avec fougue.
Calmement, sa langue danse avec la mienne, en restant maître de lui.
De mon côté, je perds le contrôle, et c'est une effusion d'images qui m'envahit l'esprit.
Mais subitement, sa bouche se détache de la mienne, me laissant haletante.
Ses mains toujours posées sur ma peau bouillonnante, je l'implore du regard qu'il reprenne possession de mes lèvres.
-Antonio ! le supplié-je à haute voix.
- Es-tu prête pour moi ? susurre-t-il auprès de mon oreille alors que ses doigts caressent mes tétons qui pointent de plus belle.
J'acquiesce d'un mouvement de tête. Alors que mes paupières se ferment, prise par ce vertige de l'amour.
- Je vais voir ça tout suite.
Il délaisse mes seins, tout en les pinçant simultanément.
Je gémis de bonheur, pendant que ses mains continuent doucement leur descente, effleurant du bout de ses doigts ma peau qui se couvre de frissons.
-Ça été très compliqué de me retenir, susurre-t-il. Te voir te mouvoir dans ma chemise a été pour moi un vrai dilemme.
Son accent italien est extrêmement prononcé, et je sais qu’il le fait exprès. Puis son pouce droit se pose sur le bord de mon pubis.
-J'ai beaucoup réfléchi.
Son doigt s'approche de mon bouton magique. Je retiens ma respiration.
- Te prendre sur le plan de travail sans préliminaires, ou être sage et te prendre ici.
Puis telle une rose happant la rosée du matin, il s'ouvre de bonheur, quand son doigt daigne enfin s'en occuper.
Je souffle alors, relâchant tout l'air contenu en moi.
- Tu mouilles tellement, mi amor ! Et j'aime ça.
J'agrippe ses épaules et mes ongles s'enfoncent dans sa chair, sans me préoccuper de savoir si je vais y laisser des marques rouges.
Puis je me laisse aller au plaisir qu'il me donne enfin.
Sa bouche capture la mienne, quand un gémissement s'en échappe, et tout en continuant ses caresses avec son doigt, sa langue suit le rythme de celui-ci.
Il m'impose sa cadence : douce et lente, comme il le fait avec mon petit berlingot.
Je soupire.
Je gémis de plaisir.
De ce bonheur qui m'envahit des racines des cheveux, jusqu'au bout de mes orteils.
Mon corps se contracte de partout.
C'est divin.
C'est intense.
Et s’il continue comme ça, je vais lâcher prise.
Il délaisse ma bouche et chuchote auprès d'elle.
- Pas maintenant, mi amor. Retiens-toi. Je veux être en toi quand tu vas jouir. Je veux te sentir mouiller quand je vais t'envahir.
Il se contient.
Il se contrôle.
Ses muscles se tendent.
Et sa bouche repart à l'assaut. Alors que ses doigts déplacent mes lèvres, pour enfoncer deux doigts. Il veut savoir si je suis prête pour lui.
Je libère sa bouche et je geins.
- Antonio ! Mon dieu, Antonio ! Je n’vais pas tenir.
Il augmente son mouvement dans des va-et-vient précis.
- Oh que si tu vas tenir. Tu le dois. Pour toi. Pour moi. Pour nous deux. Pour que plus jamais tu n’oublies à quel point c'est bon nous deux.
Je ferme les yeux.
Je balance ma tête en arrière pour entrouvrir mes lèvres.
Je fais tout mon possible pour contenir ce spasme de jouissance qui est là.
Au bord de ma bouche entrouverte. Cette ivresse, cette extase de plaisir qui me submerge.
- Porca puttana (2), s'exclame Antonio à haute voix, tu es tellement belle quand tu vas jouir.
Lentement, ses deux doigts font des allers-retours, pendant que son pouce joue avec mon petit bijou.
- Antonio ! Encore. Oui encore ! C'est trop bon, crié-je de bonheur.
- Je confirme, ma chérrrrie, c'est trop bon.
Il enfonce encore et encore ses deux doigts, s'assurant que je suis bien prête pour lui.
-Je vais plonger en toi et m'enliser. Me mouvoir et te sentir. Rien que d'y penser je bande encore plus fort.
Alors, je le regarde, avec ces yeux qui doivent refléter l'amour que j'ai pour mon italien.
Mon regard parcourt son front où y git une barre d'expression.
Et puis cette mèche mouillée qui glisse délicatement devant son regard intense.
Je la lui replace, du bout de mes doigts. Il embrasse ma main au passage.
Et nos yeux s'agrippent pour se prendre en otage mutuellement.
Ensuite, Antonio me déporte sur le côté, sans me quitter une seule fois des yeux, sans doute a-t-il peur que je me mette encore des fausses idées dans la tête.
Il se redresse et retire avec empressement son boxer.
Alors devant mes yeux, surgit son membre épais, qui ne demande qu'une chose.
Plonger dans mes profondeurs.
Traduction :
(1)Si tu continues à me reluquer. Je vais te manger sur place.
(2)Putain de merde.
À suivre…
Et voilà mes chères lectrices, la suite du chapitre t'en attendu est là.
J'espère qu'il vous a plus et vous a fait rêvé un peu.
À très bientôt pour la suite.
Bon week-end à vous toutes.
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