chapitre 69 🔞
Attention ⚠ certains passages peuvent choquer.
Axelle.
Quand sa main pince mon sein, une chaleur se propage dans tout mon être. C'est loin d'être désagréable. C'est même surprenant.
Je pourrais avoir mal.
Cela pourrait me déranger.
Mais c'est le contraire.
Je laisse tomber ma tête en arrière qui va se nicher sur son épaule.
- Laisse-toi aller. Fais-moi confiance, chuchote-t-il à mon oreille.
Je ferme les yeux et me laisse envahir par mes émotions. Car ces sensations qu'il me procure juste avec ses mains sont très agréables.
Oui j'ai totalement confiance en cet homme. Il m'a déjà donné la fessée. Et j'ai pris un plaisir fou.
Mais dois-je le laisser m'emmener là où il le désire ?
Nous étions quand même en pleine conversation, non ? Sa main pince mon autre sein.
- Reste avec moi, ajoute-t-il, comprenant que mon cerveau fait des siennes.
J'émets un petit gémissement et je serre les poings. Car je voudrais lui agripper les cheveux.
-Laisse tes bras comme ils sont.
J’obéis, sachant que je n'ai aucun savoir-faire en la façon de me comporter.
Et comme il me l'a dit tout à l'heure, c'est lui le capitaine du navire.
Il se colle à moi, et je sens son membre dur comme de la pierre contre mes fesses. Il se frotte avec force.
- Regarde comme mon corps fusionne avec le tien. Regarde comme ta peau réagit à mes caresses. Et tu voudrais que j'aille ailleurs chérie !? Non.
Ses doigts se faufilent sous l'élastique de ma petite culotte.
Et sa main baladeuse trouve le chemin vers le précieux trésor. Je gémis.
- Tu as de la chance qu'il y ait du monde. Je pourrais te l'arracher. Mais je vais garder mon self-control. Une autre fois peut-être. Dans un autre lieu.
Il tire sur le côté de l'élastique et le laisse reprendre sa place. Ma culotte me fouette d'un seul coup.
- Et puis imagine qu'un paparazzi arrive à capturer le dessous de ta robe à ton insu.
Sa façon de parler, d’agir, pourrait me faire fuir. Mais malgré ma colère, je suis complètement folle de sa manière de me diriger. C'est incroyablement dingue.
Et puis j'avoue, que je veux découvrir ce côté-là. Sa partie dominante, qu'il ne m'a jamais laissé découvrir pour le moment.
Mon ex me traitait comme une princesse.
Et je veux qu'il agisse autrement. Pour découvrir autre chose.
Il mordille mon lobe d'oreille, puis le lèche d'une façon tellement subjective, que j'en ai des décharges électriques là où ses doigts sont en train de se poser. Je me tortille, lui montrant que j'en veux plus.
- Tu me provoques !?
Son accent italien est une torture à lui tout seul.
Rien qu'en faisant rouler le R, Antonio pourrait me faire perdre la raison. Et il le sait, depuis le premier jour de notre rencontre.
- Antonio ! le supplié-je.
- Oui mi amor, implore-moi. Dis-moi ce que tu veux.
Je soupire.
Je souffle.
Alors que ses doigts incarnent les maîtres de cérémonie.
Ils survolent.
Ils dansent.
Ils cajolent.
Aidez-moi, je vais défaillir.
Il est le virtuose et je ne suis que son instrument, sur lequel il joue pour en sortir des notes précises.
Je me cambre en arrière.
Mes lèvres susurrent des mots.
Ma peau est en feu.
Il prend son temps.
C'est un jeu charnel auquel Antonio cherche à me faire atteindre mes limites...
Je sens que je vais perdre pied.
Mais ses doigts se stoppent, après avoir atteint la première partition.
- Non ! crié-je à Antonio.
J'ouvre d'un seul coup les yeux, redresse ma tête, qui tourne de droite à gauche, ne comprenant pas ce qu'il lui prend.
« Merde ! Au moment où j'allais exploser !? »
- C'est moi qui te dirai quand tu pourras jouir.
Il retire ses doigts.
Dégage ses mains et me libère totalement de son emprise.
- Et avoue que là, tout suite, tu ne le mérites pas.
Antonio replace ma robe en effaçant les plis de celle-ci pour me retourner face à lui. Il capture mon regard hagard.
- Tu t'es laissé tripoter par un autre homme.
Je sens le rouge de colère envahir mes joues.
La déception s'est installée en moi.
Il fait un pas en arrière. Alors que de mon côté mon corps me hurle
"à l'aide !".
Je me dandine de droite à gauche. Resserre mes jambes l'une contre l'autre pour tenter par tous les moyens de calmer cette pression entre mes cuisses.
- Je ne me suis pas laissé tripoter. Ce sont des bêtises que tu racontes, Antonio.
Je vais pour faire un pas en avant, lève ma main, pour tenter de toucher son visage. Mais Antonio recule de plus belle.
- À quoi joues-tu ? C'est une façon de me punir, c'est ça ?
Je croise les bras sur ma poitrine. Puis jette un rapide regard sur son entrejambe.
- D'accord !
J'affiche un sourire satisfait, sachant qu'à ce jeu-là, je ne suis pas la seule à subir la conséquence de son choix.
En retour il me lance un regard noir. Alors j'efface rapidement mon expression de vainqueur. Après tout je ne vais pas trop jouer sur son terrain, je risque d'y perdre.
Il se retourne et sur un timbre de voix distant ajoute :
-La prochaine fois, réfléchis.
- Pardon ?
Je réduis cette petite distance entre nous, agrippe son bras pour lui faire faire demi-tour. Mais de son côté, il a déjà retiré l'objet qui bloque la porte et l'ouvre, alors je l'interpelle :
- C'est toi qui me dis ça ? Toi que je viens de regarder sur un écran géant mettre tes mains sur…
Il fait volte-face.
- Ce n'est pas la même chose Axelle.
- Ce n'est pas la même chose ?! hurlé-je.
Je suis abasourdie. Je reste sans voix alors qu’il quitte cette petite pièce étroite.
Au cours de la soirée, Antonio est distant. Est-ce sa façon de montrer son mécontentement !? Peut-être que oui.
Alors je bois.
Et je le surveille d'un œil.
Lui de son côté, il rit.
S'amuse.
Et boit beaucoup.
France est là. Se pavanant autour de lui.
En quelques mots, il savoure sa vengeance.
Du moins, je crois.
Plus la soirée avance et plus je suis un peu perdue. Complètement dans le brouillard. Et surtout de mauvaise humeur. Je suis partagée entre vouloir me rapprocher d'Antonio, pour me faufiler entre cette femme, et lui dire ma façon de penser. Et sans doute m'excuser.
D'ailleurs c'est certainement ce qu'il recherche.
Mais m'excuser de quoi ? Je n'ai absolument rien fait de mal.
Et cette pression entre mes cuisses qui me brûle à petit feu. C'est tellement désagréable.
J'agrippe rapidement une coupe de champagne qui passe non loin de moi sur un plateau tenu par un serveur, la porte à mes lèvres, et bois cul-sec le liquide pétillant.
Ça me monte légèrement à la tête.
Et ça me donne un peu de courage.
Je regarde autour de moi où j'ai l'impression que tout le monde m'a oubliée. M'a laissée de côté. Et je quitte cet endroit, car je n'ai rien à me reprocher, par apport à lui, bien entendu.
Je hausse les épaules pour moi-même, et sors de ce lieu qui commence à me sortir par les yeux. Il m'a blessée, au sens propre comme au sens figuré.
Après tout, qu'il aille se faire foutre.
Des flashs jaillissent devant moi et je me protège le visage à l'aide de mon bras.
- Foutez-moi la paix ! crié-je en français.
Je me faufile entre les photographes pour trouver un endroit calme et surtout à l'abri de ses voleurs d'âme.
Mes larmes de honte et de tristesse glissent doucement sur mes joues.
Je m'assois sur une marche, pose mes coudes sur mes genoux pour enfouir mon visage dans mes mains. J'ai besoin de réfléchir.
Besoin de faire le point.
En fin de compte, notre histoire n'aura pas duré très longtemps.
De toute façon, à quoi je m'attendais ?
Une star avec une femme lambda !? Pas grand-chose, si ?
Je dois me protéger.
Protéger mon cœur.
Je soupire et je ravale mes sanglots.
Je regarde l'horizon. Ce clair de lune qui illumine la nuit étoilée.
Une étoile filante passe, laissant à sa suite cette longue traînée lumineuse.
Je ferme les yeux.
Je tourne la tête vers l'arrière où le son de la musique et du brouhaha jaillit fortement.
Pas d'Antonio.
Il semble m'avoir oubliée.
Je lâche un très long soupir et replonge mon regard sur l'horizon.
C'est décidé, j'appose le mot fin sur notre générique d'histoire.
Et je retourne à Paris pour retrouver ma vie tranquille.
Il y aura bien un avion qui va me ramener en France, non ?
À suivre…
Bonjour ou bonsoir mes chères lectrices, et oui, un petit rebondissement. Comme je suis méchante avec mes héros.
Mais pour ceux qui me connaissent maintenant, qui ont lu mes précédentes histoires, c'est pour mieux rebondir..
Enfin....je crois...
Allez passez un bon dimanche et une belle semaine.
A très vite.
Ps : j'essaie de public un chapitre le week-end prochain du Pacte du Loup.
A bientôt...
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