chapitre 62 (🔞
Attention chapitre explicite....
When Your Heart Is A Stranger par Friends In Paris.
Avant de comprendre ce qu'il m'arrive, je me retrouve dos au mur tandis que ma cuisse, emprisonnée dans sa main, est soulevée. Ma respiration est tout à coup coupée.
Ses yeux dans les miens, ils me promettent un amour plein d'audace. Alors je me laisse aller dans ce qu'il a décidé d'entreprendre.
À l'aide de son gland, Antonio survole mon petit bouton magique qui, instinctivement, se met sur "on". Je laisse aller ma tête sur son épaule, lui cachant mon visage et mes émotions qui s'y posent.
-Non ! murmure-t-il dans un souffle, pris par l'envie de me satisfaire. Regarde-moi.
Au bord du précipice, je la soulève, pour coller l'arrière de mon crâne sur le carrelage.
Difficilement, j'essaie de garder les yeux ouverts, mais son petit jeu érotique m'excite au plus haut point, et de peur de m'effondrer par le plaisir qu'il m'offre, mes mains s'accrochent fortement à ses épaules. Mais rapidement, un frisson de volupté se met à parcourir mon corps tout entier.
-N'arrête pas Antonio ! Non ne t'arrête pas.
Ma peau me brûle. Mon corps réclame ses caresses. Et je me perds petit à petit dans les méandres de sa passion débordante.
-Je n'y compte pas, mi amore, murmure-t-il au creux de mon oreille, tout en caressant de ses lèvres mon épaule encore humide de l'eau qui vient de s'écouler sur ma peau.
Puis subitement, sans prévenir, je sens venir cette chaleur. Elle m'enveloppe entièrement. Me capture. M'éblouit. Je suis prise par ce vertige étourdissant. Et secrètement, je me remercie de me maintenir fermement à lui.
-Merde ! C'est tellement grisant, m'entends-je susurrer.
J'avoue que depuis que l'on se connaît, Antonio m'a fait partager beaucoup de sensations.
Mais celle-ci n'a rien à voir avec ce que nous avons déjà vécu.
Antonio se maîtrise. Il fait un effort surhumain pour ne pas perdre le contrôle.
De mon côté, je suis impatiente. Trop, peut-être. Mais Antonio me dirige avec perfection, il veut, par ses gestes, faire durer mon plaisir et je suis comme engloutie.
J'ouvre mes lèvres, prête à laisser échapper mes gémissements de plénitude. Antonio les capture immédiatement, en posant sa bouche sur la mienne.
Il aspire mes plaintes de bonheur et mes gémissements croissants.
Puis à son tour, lui aussi est pris de spasmes incontrôlables. Ses lèvres libèrent les miennes et dans râle, s'exclame :
-Merde ! Je ne peux pas ! Je ne peux plus.
Et pris par l'euphorie, d'un seul coup, il me soulève.
Mes jambes, avides, s'enroulent autour de ses hanches et l'emprisonnent dans un étau de fer.
L'une de ses mains me maintient sous les fesses, pendant que l'autre guide son membre au bord de mon être. Puis d'un geste précis s'enfonce en moi.
Nos bouches se réunissent. Nos geignements se mélangent. Nos mains s'accrochent. Je ferme les yeux. Je me perds dans les délices de la jouissance absolue, tandis qu'Antonio me rejoint à son tour. Et il se déverse. En moi.
Puis nous restons là. Unis, l'un à l'autre. À essayer de reprendre notre souffle. Donnant l'impression d'être suspendus au temps qui passe.
Après quelques minutes, le temps de revenir au présent, dans cette douche où nous avons partagé un moment passionné, les lèvres d’Antonio se détachent des miennes. Les butinent. Les effleurent d'une tendre caresse, comme il le ferait avec une plume.
Mais la réalité revient également au galop. Car dans l'euphorie, nous avons oublié le principal. Dans un geste précipité, Antonio me libère et s'insulte en italien.
-Bordel !
-Ne t'inquiète pas. Je prends une contraception, réponds-je immédiatement à sa question muette.
Dans un grand soupir, Antonio retrouve le sourire. Il est rassuré. Mais qu'aurions nous fait si cela n'avait pas été le cas ?
J'examine mon italien, debout devant moi, rallumant la douche pour se rincer. Et qui ne semble pas se préoccuper de cela.
Je me glisse à mon tour sous le jet d’une température agréable, pendant que de son côté, il sort de dessous la douche.
Il agrippe ensuite une grande serviette et s'essuie énergiquement. Sa tête baissée, il explore son corps, retirant les moindres gouttelettes qui y restent.
-Antonio !
-Mmm ! répond-il en relevant la tête.
-Si jamais je…
-Oui !?
-Si jamais je n’étais pas sous contraceptif…
Il suspend ses gestes. Dépose son regard sur moi, alors qu'à mon tour je sors de la douche tout en veillant à avoir bien fermé le mitigeur. Ses yeux survolent un court instant mon ventre plat.
Il se détourne, pour m'attraper une serviette.
Son dos se contracte. Ses muscles se tendent. La réflexion doit le miner. Mais revient reprendre son attention sur mon ventre, tandis qu'il me tend le grand tissu rectangulaire en éponge.
-J'aurais assumé Axelle.
-Ah ! réponds-je simplement.
Réduisant le petit espace qui nous sépare, il prend la serviette que je maintiens entre mes doigts et m'enveloppe dans celle-ci tout en ajoutant au bord de mon oreille :
-Et tu aurais fait de moi, l'homme le plus heureux de la terre.
Il remet de l'espace entre nous deux puis minutieusement, il essuie mes cheveux, mes épaules, ma poitrine, mes cuisses et mes pieds, comme l'aurait fait un soumis pour sa maîtresse. Puis se relève.
-Mais pour l'instant, ajoute-t-il, puisque je ne serai pas papa dans les neuf mois à venir, nous allons aller nous rhabiller. Manger ce que tu as préparé avec mia mama. Puis nous regarderons un bon vieux film italien.
J'acquiesce silencieusement, et nous nous rhabillons chacun de notre côté.
Quelques heures plus tard, assise sur le canapé, je me sens bien et détendue. À mes côtés, Antonio semble lui aussi extrêmement bien.
Sans doute que ce petit intermède passionnel, que nous avons échangé sous la douche, lui a permis d'oublier la scène répétitive de son dernier film.
Je porte à ma bouche le cappuccino que mon italien m'a préparé.
Un authentique, bien entendu. Pas un de ceux que l'on trouve en boîte ou en sachet, chez nous en France. Non celui-ci est préparé avec un café expresso, du lait battu pour obtenir cette mousse bien onctueuse et sans oublier, la bonne chantilly parsemée de quelques copeaux de chocolat.
Devant mes yeux, sur le petit écran, est projeté le vieux film italien : La Dolce Vita, ce long métrage mythique de Federico Fellini et qui raconte l'histoire d'un homme qui a quitté sa province italienne pour Rome.
Accompagné de sa femme extrêmement jalouse, il devient chroniqueur pour un journal à sensations.
Et les soirs, il fait le tour des lieux atypiques pour décrocher "le scoop" qui lui servira à alimenter sa chronique. Mais voilà qu'un jour, débarque la belle star hollywoodienne qui va lui faire tourner la tête.
Mon breuvage aux lèvres je regarde cette scène emblématique. Celle tournée dans la fontaine de Trevi et qui, à l'époque, a fait couler beaucoup d'encre.
Quand subitement le téléphone de mon italien se met à sonner.
Il regarde l'écran, hésitant à répondre, puis tout en soufflant décroche.
-Si ! répond-il agacé.
J'écoute d'une oreille l'interlocuteur qui semble lui poser une question.
-Come mai !? (Pourquoi ?)
L'homme à l'autre bout du fil semble argumenter.
-No ! répond mon italien déterminé.
Puis s'ensuit une longue discussion, et mon amant raccroche.
-C'était qui ? lui demandé-je en tournant la tête de son côté.
Il replace son téléphone dans sa poche puis lève délicatement son index, pour le porter à ma lèvre supérieure et en récupérer la crème onctueuse. Et tout en goûtant m'annonce :
-On fait une avant-première dans une salle de cinéma. Le film est bouclé et la presse est invitée.
-Déjà ? réponds-je surprise par sa révélation.
-Oui Axelle, après mon annonce d'abandonner le cinéma, le réalisateur a décidé d'accélérer le processus. Nous sommes donc invités.
-Pfffff !
Est le seul son que j'arrive à sortir d'entre mes lèvres. Car je sais que ce que je vais voir ne va pas me plaire. France Lahay. Histoire d'O et ses scènes plus que dérangeantes et bien d'autres choses encore.
Mais bon, ne suis-je pas la petite amie officielle de Sergio Morrone ? Mon acteur italien ?
Allez courage Axelle ! Ce n'est que pour un court moment....
À suivre…
Et bien voilà mes chères lectrices, un autre chapitre de clôturé.
Mais que va-t-il donc se passer ?
En attendant la suite. Je vous souhaite un bon week-end à toutes.
Et encore un million de merci pour votre fidélité..
Ici, en Picardie, la pluie est de retour..
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