chapitre 42


Rider  Thirty Seconds tout mars.

Antonio.

À peine avons-nous eu notre cabine, qu'Axelle s'écroule sur le lit double, épuisée par la route et par bien d'autres choses.
J'ai sommeillé à mon tour, pas bien longtemps d'ailleurs.  Mon métier m'a appris à veiller tard pour apprendre un scénario ou bien des paroles de chansons.  
D'ailleurs ce soir je donne un récital, lors du repas. Mon anonymat est tombé aux oubliettes.

-Monsieur Morrone ! Le capitaine désire que vous mangiez à sa table et que vous chantier quelques chansons de votre album.

J'ai froncé les sourcils.
Qui avait bien pu vendre la mèche ?

-La femme du capitaine est une grande fan de vous. Elle vous a reconnu de suite. Même avec votre casquette et vos lunettes.

Il a souri et patienté. Devant la porte de la cabine. Attendant ma réponse.

-Que dois-je lui répondre monsieur ?

-Dites-lui d'accord. Je ne voudrais pas passer par-dessus bord.
Ai-je ajouté avec un zeste d'humour, même si je l'avoue que mon cœur n'y était pas. Je venais de faire une promesse à Axelle.

Puis j'ai pris une douche et je me suis rasé pour redevenir cet homme public.
Et j'ai regardé mon image à la peau lisse. Un petit instant avant d'aller m'asseoir sur le matelas où Axelle dormait paisiblement.

J'ai regardé sa poitrine se soulever. Son sommeil est calme et reposé. Elle a enfilé un pyjama après avoir pris une douche. Comme pour me faire comprendre que ce soir, c'est ceinture.  

Je me penche vers elle et embrasse sa chevelure qui sent bon la vanille. C’est l'odeur de ce champoing qu'elle a utilisé il y a peu de temps, et j'affiche sur mon visage le sourire niais et ridicule de ce chat du Cheshire*. Cet animal si connu d'un Disney.

Que voulez-vous, elle est mon attrape de mauvais rêves.  
Un petit cercle travaillé par les indiens. Ce réseau de fils en forme de filet que l'on accroche en haut d'un lit, et qui par son pouvoir, agit comme un filtre sur les songes en conservant les belles images de la nuit et brûle les mauvaises visions aux premières lueurs du jour.
Oui elle est mon capteur de mauvais rêves.

Elle se réveille gentiment, s'étire, bâille et me regarde intensément.

-Oh !

Puis, réalisant la situation, se lève brusquement tout en fronçant les sourcils.
Elle pose ses mains de chaque côté de sa taille mécontente de ce qu'elle découvre.
Je laisse glisser mon regard sur son pyjama short qui la rend terriblement sexy. Mais j'avale mes allusions sexistes.

-Je sais je t'avais promis que…

-Tu ne tiens pas tes paroles Antonio.

-Désolé !

Sont les seuls mots que j'arrive à exprimer. Elle semble déçue et j'agrippe ses mains, pour les coincer derrière son dos et l'attirer à moi.

-Tu vas me faire la tête toute la soirée ?

-Pourquoi pas ?!

Je gronde intérieurement. Puis l'embrasse pour retirer de sur ses lèvres sa moue boudeuse pour laquelle je craque littéralement.

Elle dégage ses mains et les lève pour caresser mon visage imberbe.

-Ne t'inquiète pas, ma virilité va revenir rapidement.

Elle lève les yeux en l'air et étire ses lèvres.

-Tu sais que je suis en colère contre toi ?!

-Et tu sais que j'ai envie de te prendre là tout suite.

Lui réponds-je en contre attaquant. Elle rit et je ris à mon tour.  

-On va manger à la table du capitaine. Dis-je pour changer de discussion et essayer de la distraire.

-Ah mais ça c'est une très bonne idée. Comme ça si tu as une armada de gonzesses autour de toi, je saurai avec qui discuter.

Je croise son regard taquin.

-Méfie-toi Axelle, je suis un homme jaloux. Et comme tous les italiens j'ai le sang chaud.

-Et !?

-Et ? Réponds-je à son écho. Tu pourrais le payer très cher. Continué-je en lui adressant un clin d'œil explicite.

Elle hausse les épaules, me faisant comprendre que mes paroles ne sont que du vent, puis se détourne de moi et avance en me provoquant comme ce matin. Son petit cul se dandine de droite à gauche dans son short de coton me faisant de l'œil par la même occasion. Humm !

Elle agrippe la robe posée sur le dossier de la chaise. Un prêt du capitaine, pour la soirée, qu’il a louée dans l'une des boutiques du paquebot.

-Je suppose que ceci est pour moi ?

-Pour qui pourrait-elle être ? Je ne pense pas avoir encore viré ma cuti.

Elle arque un sourcil. Se détourne et avance vers la petite salle de bains.

-Chérrrie !

Je fais rouler mes R comme elle aime que je le fasse. Elle se stoppe, et j'examine ses épaules se soulever comme pour contenir sa respiration et ce désir qui l'envahit totalement.  

-Tu n'es pas juste Antonio.

-Sache Chérrrie qu'à ce jeu, j'aurai toujours le dernier mot.

Elle reprend sa progression et claque la porte mécontente d'elle-même, pour ressortir 30 minutes plus tard, maquillée, et portant un chignon qui lui dégage le visage et met ses yeux en valeur.

Alors, je me rends subitement compte que jamais je ne l'ai vue aussi élégante. Elle porte magiquement la tenue qui semble être faite pour elle.
D'ailleurs ma queue le lui montre bien.

-Tu disais !?

M'interroge-t-elle en bifurquant ses yeux vers mon entrejambe. Elle me provoque à mon propre jeu.
Elle passe sa langue sur ses lèvres pendant qu'elle la contemple.
Sa manière de la lorgner me fait bouillir le sang.
Je suis à deux doigts de bondir sur elle et de la prendre dans toutes les positions qu'elle ne peut même pas imaginer.

J'essaie au maximum de retenir mes pulsions sexuelles, mais quand ses pupilles dilatées retrouvent mon regard, ses joues prennent une jolie couleur rosé par son imagination salace. Je craque.

Je m'avance tel le fauve caché en moi et que je n'arrive plus à contenir.
Je l'attrape par la taille, l'attire à moi et la colle sur mon érection. Ses mains sont aussitôt dans mes cheveux, les miennes sur ses fesses.
Je la plaque un peu plus contre mon corps.

-J'ai envie de toi ici, sur le sol. Murmuré-je à la commissure de ses lèvres. Elle les capture pour m'embrasser avec fougue.

Je bande encore plus et gémis dans sa bouche. Mais elle s'écarte. Renverse sa tête pour m'examiner.

-Cela ne se fait pas d'arriver en retard à la table du capitaine.

-Putain ! Tu me rends dingue ! Murmuré-je en italien.

Puis comme le saint Graal, je sors de ma poche intérieure de ma veste de costume un chapelet de préservatifs, et lui montre.

-Il y a des petits recoins dans ce paquebot où je vais pouvoir m'occuper de toi.

-J'en doute pas Antonio, mais tu seras tellement occupé avec tes groupies que tu n'en auras pas le temps.

Elle s'éloigne, laissant entre mes bras un grand vide, pour se diriger vers la porte et l'ouvrir.

"Ne doute jamais de mes compétences Axelle"

Et je la rejoins, l'agrippe à la taille et nous avançons vers le pont supérieur, vers cette grande salle où m'attendent, je suppose, mes admiratrices.

À suivre...

Définition :
* le chat d'Alice aux pays des merveilles.

Alors mes chères lectrices, votre avis ?
Que va-t-il se passer ?

Merci encore pour vos avis et votes.
Et un petit coucou rapide au lectrices fantômes .
A bientôt 

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