chapitre 36
Is Taking Over par Flora Cash.
Debout au bord du lit, j'examine Axelle avec attention, allongée de tout son long. Sa tête repose sur l'oreiller, et ses cheveux sont étalés sur celui-ci. Elle affiche sur ses jolies lèvres rosées un sourire reposé et radieux.
Doucement, mon regard glisse sur ses courbes partiellement couvertes du drap.
Elle remue, semblant ressentir mes yeux qui la caressent. Elle murmure mon prénom tandis que le voile de tissu glisse sur sa peau, me laissant entrevoir sa cuisse et une moitié de fesse.
La scène qui apparaît devant moi me fait penser à un tableau de maître. Alors, je me promets, secrètement, que dorénavant, en sa présence, d'avoir continuellement mon appareil photo avec moi.
Je jette un dernier coup d'œil sur son chat qui a pris royalement ma place, puis au réveil qui m'indique quatre heures du matin.
Quelques minutes plus tard, je ramasse mon préservatif usagé, ensuite mes vêtements, et sors de sa chambre en laissant la porte entrebâillée.
Je sais pertinemment que même à cette heure, mon attachée de presse ne dort pas. Elle doit tout préparer avec précision et minutie. Elle connaît mon tempérament de feu quand rien n'est comme je le désire. Je pète facilement un câble. J'enfile mon boxer, récupère mon iPhone dans la poche de ma veste et ni une ni deux, je l'appelle. Trois sonneries plus tard, celle-ci décroche.
-Bonjour Sergio, tu ne dors plus !?
-Non, comme toi. Je voulais juste savoir si tu as bien réservé la chambre au Plaza Hôtel ?
-Oui Sergio, tout est fait. Chambre avec vue sur le grand canal d'un côté et sur la place Saint-Marc de l'autre. Ton amie va être impressionnée. Sans oublier une immense salle de bain et un lit de deux personnes. D'ailleurs je pense que vous allez vous y perdre tous les deux.
Son rire moqueur envahit le combiné et je souris en imaginant la scène.
-Merci, tu es parfaite.
-Par contre je t'avoue honnêtement qu'il y en a une qui va faire la tête. Elle se faisait un grand film sur le déroulé de votre histoire. Genre un tome 2 quoi !
-Ça lui passera, comme cela m'est passé.
-Vous partez vers quelle heure ? J'ai pris le billet pour le bateau au départ de Marseille pour vous deux et ta voiture. Bien sûr sous un homonyme, pour que tu ne sois pas dérangé. Je te les envoie par mail.
Je regarde rapidement l'horloge d'Axelle. 4h30.
-Je pense sur les coups de 6 heures. Sa valise n'est pas encore prête. Ah j'ai oublié de te dire. Il y a un invité de plus. Je ne l'ai su qu'hier soir.
-Antonio tu abuses. Tu aurais dû m'envoyer un message pour me prévenir.
-Décompresse, c'est son chat.
-Un chat ? Mais les animaux ne sont pas acceptés là-bas.
-Il feront une exception pour moi.
Je l’entends soupirer.
- Au fait, tu as prévenu ta maman. ?
-Non, c'est une surprise.
Elle rit en retour.
-Tu parles d'une surprise Sergio. Ton arrivée est annoncée en fanfare. Imagine, l'enfant du pays qui revient à ses origines. Pour tourner la scène finale et une projection en avant-première. Et en prime, il débarque avec une femme.
-Je ne veux aucun paparazzi sur les lieux. Je désire qu'elle soit tranquille.
-Alors là, tu m'en demandes un peu de trop. Gérer les photographes ça c'est ok. Mais pour les charognards, ça c'est autre chose.
-Tu dois absolument faire passer l'information. Personne ne doit savoir qu'elle descend avec moi.
J'entends du bruit dans la chambre et je tends l'oreille d'un côté tout en ayant le combiné sur mon autre oreille. Et je reprends mes exigences.
-Les Voici, Paris-Match et autre Closer je les veux hors de ma vue. S’ils veulent des informations, qu'ils prennent un rendez-vous lors d'une conférence privée. Ils passeront chacun leur tour avec des questions préparées que j'aurai validées au préalable.
-Putain ! Sergio ! Tu fais vraiment chier quand tu t'y mets.
-Je sais, mais que veux-tu, "je suis la star".
-Ouais ! Je fais mon possible, mais je ne te garantis rien. Remarque au pire, tu feras des procès. Et quelques ennemis en plus ça ne te changera pas…
Elle rit de bon cœur.
-Bonne route. Préviens-moi quand vous arrivez là-bas.
-Merci. Oui. A demain soir.
Et je raccroche, pose mon téléphone sur la petite table. Mais un petit miaulement me fait redresser la tête. Minuit se tient au pied de celle-ci, se tenant derrière lui, Axelle enveloppée de son drap.
-Tu es réveillée depuis longtemps ?
-Depuis le début de ta conversation.
J'examine son visage aux expressions dubitatives, puis sa nudité cachée derrière son tissu blanc. Je me redresse et m'avance vers elle.
-Tu allais me le dire quand ?
Mes yeux se posent sur sa poitrine, pendant que je continue ma progression sous son regard scrutateur. Je m'arrête à quelques pas d'elle et arrache d'un geste vif son drap. Son corps nu se dévoile à moi. Rapidement je l'agrippe par la main et la ramène au lit en veillant cette fois-ci à bien refermer la porte derrière moi.
-Te dire quoi ?
-Qu'elle sera présente, elle aussi. Elle va me faire vivre un enfer.
-Je te promets que non.
-Je suis sûre que cela va être le contraire, c'est une femme Antonio. Et comme toutes les femmes jalouses, elle va chercher à te reconquérir.
Je l'allonge sur le lit et retire mon boxer.
-Et je suis un homme Axelle, un homme très possessif et exigeant.
Je l'embrasse avec violence et ajoute.
-Nous avons un peu de temps devant nous, et je veux te faire plaisir comme tu me l'as fait.
-Antonio, je te parle sérieusement.
Je m’allonge au-dessus de son corps, me fais glisser. Et j'embrasse son pubis.
-Antonio ! S'il te plaît !
Me prie-t-elle, tout en essayant de me repousser de ses pieds et de ses mains. -Je te parle sérieusement.
-Moi aussi je te parle sérieusement.
Je lève les yeux et accroche son regard inquiet.
-Je n'ai plus de préservatif.
-Antonio !?
-Axelle ! Réponds-je à son écho. J'ai fortement envie de plonger en toi.
Je lui écarte les cuisses et mets ma tête entre celles-ci pour entreprendre une dégustation intense. 15 minutes plus tard, sa jouissance explose dans différentes intonations.
-Et merde ! Qu'est-ce que je vais bien faire de toi ? Regarde dans quel état je suis maintenant. Je bande comme un taureau.
Elle rit quand je me redresse et lui fais découvrir mon phallus.
-Dommage ! Tu n’as plus de préservatif. Tu vas devoir te soulager tout seul.
Je gronde. Je fronce les yeux. Et regarde l'heure.
-Tu as vraiment beaucoup de chance que l'on soit pressés. Puis j'ajoute, frustré :
-Elle est où ta douche ?
-Première porte à droite.
Elle explose de rire alors que je sors de sa chambre. A peine la porte ouverte que Minuit va la rejoindre sur son lit. Il balance sa queue de droite à gauche.
Je croise son regard semblant me dire "tu as bien l'air malin maintenant".
En effet, j'ai l'air d'un ado qui, après avoir lu un magazine de charme, va se masturber seul à l'abri des regards de ses parents.
D'accord ! Deuxième erreur de ma part. "Prévoir une boîte entière de préservatifs quand je suis avec elle".
J'attrape mes vêtements qui sont posés sur son canapé et entre ensuite dans la salle de bain, sous une crise de fou rire d'Axelle.
"Ris ma jolie colombe, on verra qui rira le dernier"...
A suivre.
Merci encore pour vos impressions.
Passez un bon week-end, sous un magnifique soleil. A très vite.
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