Chapitre 7

Chapitre 7

Cela faisait plus d'une heure que j'étais dehors, les pieds trempés dans l'eau. Mon poing était toujours serré, tenant les fils noirs. C'est seulement maintenant que je me suis posé des questions a leurs sujet. Je me suis levée en faisant attention a ne pas glisser et a ne pas ouvrir ma main. Je jetais des coups d'oeil autour de moi, vérifiant malgré tout que j'étais bien seule. Je poussa la porte d'entrée d'un coup d'épaule. Ils étaient tous, sans exception, endormie autour de la table. Ils restaient droit sur leurs chaises, certains ronflaient. Mais pourtant, j'entendais des voix, leurs voix. Toutes résonnaient comme un écho et plus j'étais proche de quelqu'un, plus j'entendais cette écho fort. Je fis le tour de la table, écoutant tout ce qu'ils racontaient. C'était leurs pensés les plus profondes, les plus sincères. Certaines ne voulaient rien dire pour moi, mais l'une d'elle me toucha particulièrement. Je me stoppa près de Jaiden, le fixant alors qu'il avait toujours l'air de dormir. Il tremblait légèrement, la tête légèrement penchée en avant.

—Juste en paix... Juste en paix... Répétait-il a chaque fois qu'il reprenait sa respiration.

Je l'ai observé quelques secondes avant de baisser les yeux et de continuer mon tour de table. Lentement, je déplia mes doigts et simultanément ils ouvrirent leurs yeux mais sans bouger. Ils regardaient tous, les yeux vides, devant eux. Je m'approcha de Jason, ses yeux yeux regardaient fixement la carafe d'eau. Je passa mes mains devant ces derniers pour capter son attention, mais rien n'y faisait. Il ne réagissait pas. Comme si un vent de bon sens soufflait sur moi, je me suis mise a chercher le fils correspondant a celui relier au front de Jason. Je trifouillas parmi les fils noirs au creux de ma main. Lorsque j'en touchait un, la personne relié sursautait ou bouger, comme un pantin. C'est lorsque la main de Jason se souleva brusquement, me manquant de me frapper en plein visage, que je compris que c'était le fils correspondant à lui. Je ne savais pas réellement comment m'y prendre, je découvrait a peine mes pouvoirs. Alors, tentant le tout pour le tout, je pinça le fils entre mes doigts. Il tressaille au moment du contact, alors, je tira d'un coup sec dessus. Le fils se décrocha et lentement, il s'est dissous sous mes yeux. En parallèle, Jason reprenait ses esprits, clignants plusieurs dois des yeux pour se remettre sur pied. Je suis restée muette, gardant mes doigts pinçant le fils suspendu dans le vide, complètement immobile.

Du coin de l'oeil, je le vis tourner lentement la tête vers moi, le visage marqué par le choc.

—Comment t'as fait ça ?! S'exclama-t-il, me faisant sursauter.

Je leva lentement ma main gauche, contenant tout les fils, sans le quitter des yeux. Il regarda rapidement ma main sans s'y attarder, me fixant de nouveau. Il haussa les sourcils, comme si il s'attendait a une réponse.

—Les fils. Ils sont apparus comme ça... Dis-je d'une voix sans vie. Il regarda de nouveau ma main, perplexe.

—Quels fils ? Ramène les, tout de suite.

—Tu ne vois pas les fils... ? Tu n'entends pas les voix ?

J'en pris un entre mes doigts, faisant sursauter Maya. Jason s'accrocha à la table, faisant le rapport entre ce que je venais de faire et ce que Maya a fait. Il nous regarda alternativement, sous le choc. Alors, comme l'enfant que j'étais, je me suis mise a jouer de la harpe sur l'ensemble des fils. Tous autour de la table se mirent à s'agiter, faisant valser la vaisselle avec la soupe. Je me suis mise à rigoler en continuant de tirer sous toutes les cordes.

Soudain, Jason saisit mon poignet avant que je ne donne un dernier coup sur les cordes. Je leva lentement les yeux vers lui, lui demandant du regard pourquoi il avait fait ça. C'est lorsque que j'ai lu sa peur dans ses yeux que la force que j'avais dans le poignet se détendit, suivit par la pression exercé par Jason qui disparut. Lorsqu'il me lâcha complètement, je suis restée quelques seconde dans le vide. A peine avait-il le regard tourné vers la scène de massacre autour de la table que je précipita ma main sur les cordes. Faisant sauter d'un même geste tout les personnes encore reliés sur leurs chaises. D'une force décuplé par l'adrénaline, je tiras l'ensemble des fils de mon poignets.

—ARRÊTE ! Hurla Jason en se précipitant vers moi.

Une douleur vive s'empara de moi, comme si un aiguille cherchait une veine en étant déjà planté dans la peau. La sensation était plus qu'étrange. Elle avait l'air si surnaturel et en même temps si réelle. Je pris mon poignet dans ma main, le serrant dans celle-ci comme pour atténuer la douleur. Tout le monde autour de moi reprenait vie, se demandant ce qui c'était passé. Ils mirent du temps a remarquer que j'avais mal. Je plaqua mon poignet endoloris contre ma poitrine, me refermant sur moi-même. Un liquide froid coula le long de mon avant-bras. J'ouvris à peine les yeux, apercevant un liquide noire couler sur le sol.

—Tu saignes... ?

Jason se pencha dans ma direction pour voir ma blessure, mais, je ne sais pas réellement pourquoi, j'ai refusé son aide. J'ai serré de plus belle mon poignet contre moi, tachant ma cape blanche. Je grimaçais de douleur tellement ça me lançait. Alors, lorsque tout le monde se mit a dédier leurs attention vers moi, je me suis sentie étouffée. Je me suis alors retournée brusquement en direction de la porte. M'attendant a me précipiter autour de la table pour sortir, je me suis prise la fourrure de ma cape en plein dans la figure.

Je me suis retrouvée les deux pieds dans l'eau, manquant de peu de trébucher. L'eau froide traversa en un rien de temps mes chaussures. Je m'étais retrouvée en quelques instants de la maison à une marre.... Comme téléportée. D'un geste brusque remplit de frustration, je chassa le tissu blanc de mon visage. Désormais, ma cape trempait dans l'eau, flottant dans mon dos. Je mis quelque temps à réaliser le changement de lieu. Je fis le tour de moi-même rapidement, observant le paysage de forêt qui m'entourait. A travers toute les branches feuillus et les buissons, je vis de la lumière. Je n'ai pas oser me demander si je devais y aller. Une fois ayant fait mon tour entier sur moi-même. Je me suis retrouvé de nouveau face à cette berge faite de galet. La première fois que j'avais posé mes yeux dessus, elle était vide, personne n'y était présent. Cette fois-ci, il y avait une fille. Elle devait avoir un peu près mon âge, sa peau noire brillait suite a ses larmes toutes fraichement coulés sur ses joues. Elle serrait ses bras contre elle, recroquevillée sur elle-même. Elle se balançait légèrement, complètement sous l'emprise de la peur. Elle leva ses yeux noirs vers moi, continuant de se balancer frénétiquement.

—Aide-moi. Aide-moi... Ils me pourchassent eux aussi... Je suis perdue... J'ai peur... Je suis seule...

Je me précipita vers elle, a peine ma jambe gauche s'avança a travers l'eau que le liquide s'illumina de l'intérieur. Je me stoppa, observant le phénomène en détails. La lumière s'accentua pour finir par afficher des lettres écrites d'une façon très peu appliquée. Paris. C'est ce qui y était écrit. Au début, j'y ai lu « Parisse », ne connaissant en aucun cas la ville parisienne. Je leva une nouvelle fois les yeux vers la fille assise sur le bord du lac.

Sans y avoir fait attention, mon sang noir se mêla à l'eau claire, brouillant la surface de l'eau et effaçant les lettres comme si un coup de vent les avait envolé.

—JANE ! Hurla une voix masculine au loin. Je tourna rapidement la tête vers l'origine de l'appelle. Je n'ai rien répondu, tétanisée.

—Aide-moi Jane... Me supplia la jeune fille. Je regardais alternativement cette dernière et les buissons qui s'agitèrent sur ma gauche.

—Qui es-tu... ? Soufflais-je finalement, remuant à peine les lèvres.

Lorsque je prononça ces derniers mots, Jaiden surgit de derrière les buissons, il tenait dans ses mains une lampe torche qui m'aveuglas le visage. Je me cachas le visage pour me protéger de la lumière. Lorsque je voulus me concentrer sur la jeune fille elle n'était plus là, seule une trace blanche fumait sur le sol où elle était précédemment assise. Je me précipita dans l'eau, m'éclaboussant dans le feu de l'action. Jaiden vu la même chose que moi et se précipita presque simultanément sur la même chose.

Je tomba presque à genoux face à la trace circulaire face à moi. Elle était incrustée dans l'ensemble des galets qui composaient le dessin. Un cercle, surplombé d'un oiseau aux ailes déployés. Les pierres étaient brûlante, quelques chose avait coulé entre les fentes gravées dans la pierre, comme de la lave. Le liquide était rouge vif. J'approcha lentement ma main du dessin mais Jaiden m'en empêcha, saisissant ma main d'un geste vif.

—Ne touches pas. On rentre.

Il me tira avec une force impressionnante. Je n'ai même pas eu le temps de prononcer un mot, il écarta toute les branches de son passage d'un coup de bras. Il me trainait comme un vulgaire animal et je n'ai rien dit. J'ai fixé la trace sur le sol jusqu'à que je ne la perde parmi la flore. L'eau du petit étang perdit de son éclat, comme si c'était une illusion. Arrivé dans la pelouse plus ou moins coupé, face à la maison de bois, Jaiden me prit par les épaules, me retournant vers lui. Il me fixa de ses yeux noirs. Il prit une grande inspiration avant de me lancer d'un ton pas très convainquant :

—Ne dis pas un mot de ce que tu viens de voir. Si on te demande quelque chose, tu était juste dans l'eau, tu n'as rien vu d'autre. Il haussa les sourcils, m'obligeant à approuver. Je hocha alors la tête rapidement.

—Pourquoi ? Ma question était simple mais elle était embarrassante. Il leva la tête, jetant des coups d'oeil au alentour. Il soupira avant de me répondre sans même me regarder dans les yeux.

—C'est comme ça.

Il lâcha mes épaules, se retournant vers la maison, l'air de rien. Je fus prise de colère envers lui. Je serra le poing, ravivant ma douleur sur mon poignet. Je sentis une nouvelle fois le sang couler le long de mes doigts mais ma colère couvrit l'importance que je devrais y témoigner. Je serra la mâchoire, me baissant pour saisir la première chose qui se trouva sous mes doigts et d'un geste rapide je lui lança un caillou sur la tête. Il se pencha en avant sous le coup. Il porta sa main a sa tête, regardant lentement le sang qui parsemait le bout de ses doigts.

—ELLE A BESOIN DE NOUS ! Hurlais-je, convaincu qu'il fallait lui venir en aide. Il se retourna lentement vers moi, sa main couverte d'un peu de sang face à lui. Il leva es yeux vers moi d'un air amusé ce qui m'énerva encore plus. Soudain, comme un déclic, il perdit son sourire, prenant un visage remplit de haine.

—TU VEUX PEUT-ÊTRE JOUER AU PETITE HÉROÏNE MAIS TU VAS TE FAIRE TUER DEHORS !

Il me cria dessus sans retenu, accompagnant ses paroles de gestes brusque. Il se figea, me fixant d'un air incroyablement calme. Il gardait malgré tout son sang froid d'une façon impressionnante. Nous nous sommes fusillé du regard pendant quelques secondes, restant silencieux. Il serra le poing avant de se retourner vers la maison. Je me suis moi-même retournée, mais pas dans la même direction. Je suis partie en courant vers l'étang d'eau. Je m'écorchais les bras en repoussant les ronces. Je me précipitas dans l'eau, tombant cette fois-ci à la renverse en me cognant les orteils sur un galets immergé. Je suis restée figée quelques instant sous l'eau, regardant mes filets de sang se balader devant mes yeux. J'ai pour la première découvert le manque d'oxygène, je ne savait quels effets ça procurait. J'ai senti ma poitrine se compresser jusqu'à en devenir douloureux. Je me suis redressée vivement une fois les pieds stabilisé et que j'eux retrouvé mon équilibre. Je repris une grande inspiration, remplissant de nouveau mes poumons d'oxygène. J'ai couru vers la berge, ralentis par l'eau au niveau de mes mi-cuisses.

—QU'EST CE QUE TU FAIS ? Hurla Jaiden en me rattrapant.

Il n'osait pas aller dans l'eau, il me fixait depuis le bord. Ma mâchoire claquait violemment, mon corps était frigorifié. Je me suis stoppé, le regardant d'un air perdu Jaiden. Je venais de remarquer ses poings serrés, ses yeux remplit de haine. Je me recula, sachant que si je paraissais apeurer, il se calmera peut-être. J'eu l'effet que je voulais, il prit une face de chien battu. Lentement, il s'avança vers moi, remarquant que j'étais frigorifier, mon visage devenait pâle, mes lèvres bleues. J'appréciais le bruit de l'eau s'écartant sur le passage du garçon. Je remonta mes avant bras contre ma poitrine, inondant mon T-shirt de sang noir. Une fois prêt de moi, il me serra contre lui. Je suis restée droite, ne comprenant pas réellement ce qu'il voulait faire. Alors il me souleva de terre, ou d'eau, je sais pas... Bref, il me porta dans ses bras, comme un vulgaire enfant. Mais je n'ai rien dis, je n'ai même pas réagis. Je passa lentement et sans trop avoir confiance mes bras autour de son cou pour ne pas tomber. Ma blessure surnaturel à mon poignet saignai encore, la douleur me lançait comme un battement de coeur. Je serrais mon autre main valide dessus pour empêcher le sang de couler, fermant les yeux.

—Il faut l'aider... Chuchotais-je.

—Je sais... J'aimerais... Mais on ne peut pas, on va se mettre en danger... Je suis désolé.

—Mais peut-être qu'il y a un autre endroit où l'on sera mieux... Où tu pourras être en paix...

Je l'ai sentie tourner la tête, il devait surement se poser des questions. Les branches me griffaient le visage, me piquant un peu. J'étais frigorifiée, la peau de Jaiden me réchauffait le bout des doigts. Il me déposa sur le bord de la terrasse en bois. Il s'agenouilla face à moi, j'étais légèrement plus grande que lui, étant assise plus haute que lui. Il soupira en baissant les yeux.

—Tu me promets de ne pas bouger

—Tu me fais confiance ? Je haussa les sourcils, attendant la surprise. Il esquissa un sourire en se relevant.

—On va dire que c'est un test ok ?

Il rentra dans la maison, me laissant vraiment seule. Des animaux chantaient dans les arbres au alentours. Un astre brillait haut dans le ciel, éclairant que très peu la Terre. Je suis restée quelques minutes seule dehors. J'étais complètement perturbée par ce que je venais de voir. Avec le temps, j'hésitais a dire si c'était un rêve ou la réalité.

Le bois de la terrasse trembla lorsque Jaiden, accompagné de Jason, refit surface dehors. Je ne prêta pas réellement attention a eux. Mon regard était perdu vers l'horizon,vers la route de terre qui s'enfonçait dans la forêt. Un animal avec de grande cornes sur la tête passa, leva le museau vers nous. Il tapa du pied parterre avant de repartir en faisant des bonds énergiques.

—Qu'est ce que c'était ? Demandais-je a Jaiden qui sauta pour se placer devant moi. Il se retourna pour suivre mon regard.

—Un cerf, c'est un peu le roi de la forêt ici. Il se concentra de nouveau sur moi. Montre tes poignets.

—Ouais, ça je l'ai vu quand elle s'est faite mal. Mais si je ne sais pas d'où ça vient, je ne peux pas guérir.

—Ce sont mes pouvoirs je crois. Le regard autoritaire de Jaiden m'obligea a continuer. Je déglutie bruyamment en regardant la forêt, fuyant son regard. Je me suis mise en colère et des... fils noirs sont sorties de mes poignets. Ils se sont diriger vers vous, ils se sont implantés dans votre cerveaux. Je vous contrôlais, si je touchais la corde correspondant a toi. Je leva brièvement les yeux Jaiden face à moi, il croisa ses bras sur son torse, serrant la mâchoire. Tu bougeais, tu étais comme une sorte de poupée. Puis, je vous entendais tous parler... Mais pas à voix haute, dans votre esprit. Lorsque j'ai voulu tous vous... vous...

—Libérer ? M'aida Jason en s'asseyant à côté de moi, faisant une tête de plus que moi.

—Oui. Me marqua une petite pause. Lorsque j'ai voulu vous libérer. J'ai tiré sur tout les fils., comme j'avais fait pour Jason. Mais là, ça m'a arraché la peau.

Je leva, tremblant énormément, mon poignet pour exposer ma peau à vif. Mon sang noir s'était mêlé à l'eau de l'étang, le diluant le long de mon bras. Je sentais que la peau de mon bras collait, étant relativement très sale. Ma peau était ouverte sur une petite portions mais elle était soulevée, arrachée par en dessous. Comme si un couteau s'était planté dans ma chair.

—Ça va peut-être brûler.... Je suis désolé. S'excusa d'avance.

Il posa précipitamment sa main sur ma blessure. Il serrait de plus en plus, mon sang se glissa entre ses doigts. J'avais l'impression qu'il allait faire éclater mes vaisseaux sanguins tellement il me serrait fort. Je ne disais rien, je serrais les dents. Effectivement, en quelques secondes, je n'avais plus l'impression qu'il allait éclater mon bras mais qu'il allait faire bouillir mon sang. Je fermais les yeux si fort que ça me faisait légèrement mal, mes doigts s'agrippèrent dans le bois pourri, le faisant craquer. Puis, tout s'arrêta, ma peau me démangeait mais ce n'était pas désagréable.

—Comment elle s'est faites ça ? Demanda alors Jason après avoir retirer son bras.

Les deux garçons partirent dans une discutions plus ou moins mouvementé. J'étais trop occupée a observer la cicatrise qui ornait maintenant mon bras. Ce fut la première cicatrice que je ne regrettais pas. Je passa plusieurs fois mon pouce dessus, essuyant le sang a plusieurs reprise. Ma peau était légèrement plus enflée a l'ancien emplacement de la plaie. Je regardais alternativement Jason et ma cicatrice, ne croyant pas a ce qu'il venait de faire. Il ne remarqua pas l'admiration que je portais à son égard dans mes yeux.

—Elle était réelle, je l'ai vu, il y a sûrement d'autre Avancés dans le monde, c'est obligé. On ne peut pas être que 10.

—Et pourquoi tu ne veux pas que l'on en parle.

—Ils vont se sentir pousser des ailes. Ils vont croire qu'ils sont des héros. Mais ils seront les premiers a tomber sous les balles de la Société. Jason approuva d'un petit hochement de tête. Jaiden croisa mon regard. Mes cheveux bruns gouttaient sur le bord de mon visage. Viens, on rentre. Il indiqua d'un signe de tête la porte de la maison.

—Je vais prévenir les autres qu'elle est là. Informa Jason avant de partir de son côté.

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