Chapitre 2




Le même couteau était planté dans sa poitrine. L'autre se précipita sur lui alors, le prenant par surprise, je saisi un nouveau couteau à ma taille pour le lui planter sans rancune dans le dos. Il lâcha un crie long et strident avant de
s'effondrer sur son coéquipier. Je me releva rapidement, tirant d'un coup sec l'arme blanche de son dos, essayant grossièrement le sang sur sa combinaison.

—Perce-Neige. Veuillez jeter toute vos armes à terre ou des sanctions seront prises en conséquence.

Annonça une voix a travers les haut parleurs. Je pris une grande inspiration et attendis qu'ils ne viennent jusqu'à moi pour que je puisse passer. A peine la porte s'ouvrit que je glissa en dessous. La pièce d'entrainement était remplit d'objet les plus divers, des objets qui peuvent faire mal. J'esquiva les premiers tirs en jouant sur la surprise. Personne ne s'attendait a ce que je surgissent de dessous la porte, que j'aille directement à l'attaque. Donc, surpris, les nouveaux gardes tirèrent un peu au hasard, les balles ricochant sur les parois en métal ou se plantant dans les tapis de mousse.

Comme un animal sauvage, je sauta sur une des barres parallèles qui me servait a travailler ma forme physique. Je me balança les deux pieds en avant, frappant un premier garde en pleine poitrine, je me laissa partir pour que je l'entraine dans ma chute. Je le frappa au visage une première fois, impossible pour lui de se relever, je maintenant une pression avec mes jambes autour de son coup avant de prendre mon arme à feu dans le dos. Achevant un second soldat qui se jetait vers moi d'une balle dans la tête. Il s'effondra sur son collègue mort étouffer. Il n'en restait plus que trois, l'un laissa tomber son arme au sol, mort de peur. Il arracha d'un coup violent ses lunettes de protection au sol, me laissant voir ses yeux plein de larme. Il tomba a genoux sur le sol, se pliant en deux comme pour s'avouer vaincu. Je ne m'attarda pas sur lui, tirant deux balles dans les genoux des autres gardes. Ils gisaient maintenant au sol, criant de douleur ou de peur. Je suis restée droite, bombant même le torse face à eux avant de prendre la mitrailleuse d'un des soldat, rangeant mon pistolet dans mon dos.

La salle d'entrainement comportait trois porte. Une porte qui menait à la salle d'attente, là où j'étais il y a quelque instant. Une seconde porte donnait sur la salle des scientifiques. Lorsque nous nous entrainions, des scientifiques suivaient en direct nos résultats et les analysaient derrière cette vitre teinté. Cela ne valait pas le coup. Ce qui m'attirait était la porte qui menait vers les cellules des Avancés. Les Avancés normaux sont mes principaux rivaux lors des entrainement, or, eux, sont contraint de combattre. Comme dans une arène.

L'histoire de ces Avancés fantômes m'a fait prendre la décision de les aider. J'avais une rage en moi, un esprit de vengeance. Ces hommes me torturaient à tout bout de champs, pour un oui pour un non. Je supposais même certain d'avoir des idées étrange derrière la tête. Je les faisais payer pour tout ce qu'ils m'avaient fait, les cicatrices restaient, je me souvenait de tout. Pour tout vous dire, je ne crois même pas être en réel possession de mon corps à cet instant. Un élan de vengeance et de colère me guidait, me rendant aveugle. Mais, de temps en temps, je reprenait un peu mes esprit pour éviter la mort à certain personne, comme à cet agent en pleure, je dois l'avouer, j'avais une petite pincée de pitié. Je n'étais qu'une enfant.

Je força la porte en éclatant la serrure à coup de plusieurs balle. L'arme devrait me faire reculer de plusieurs pas mais mes entraînements me permettait de bien tenir en main l'arme. Je fronça les sourcils ne voyant personne derrière la porte. Un long couloir aux murs blancs s'étendait devant moi, avec personne à l'horizon. Lentement et prudemment, je m'avança. Au début, je marchais lentement, jusqu'à accélérer la cadence en me rendant compte que personne n'approchait. Arrivé dans le tournant, je regardais discrètement ce qui m'attendais, dos au mur, je regardais dans le reflet de mon arme. Une caméra était placé dans le prochain tournant. J'attendais patiemment qu'elle se tourne vers la suite du couloir pour lancer un nouveau couteau dans ses circuits électriques. Une fois fait, la petite lumière rouge ne clignotait plus. Je pouvais avancer plus surement.

—Perce-Neige. Veuillez vous rendre aux gardes d'une façon pacifique. Nous serons en cas contraire, obligé de nous servir de la force. Annonça la voix dans les haut-parleur que je ne voyais pas.

—Ils ne sont pas plus fort que toi... Fonce. Me suis-je dis, déterminée.

Dans un élan de courage, j'ai foncé, faisant glisser la mitraillette sur le côté, attaquant directement avec mon pistolet. Je ne me souciait pas des balles, il n'y avait pas de balles perdu et j'avais suffisamment de munition à ma ceinture. Ils m'attendaient à la porte, n'attaquant pas mais ce défendant seulement.

Chacun s'est effondré sur le sol, une balle dans la tête ou une plaie béante dans le coeur. Une marre de sang s'étalait déjà sur le sol blanc et propre. Je leurs jeta un dernier coup d'oeil mauvais.

Je défonça le porte d'un coup de pied bien placé. Je l'avoue, j'ai eu mal au pied ensuite. C'est seulement quand j'ai défoncé cette porte que les alarmes se sont déclenchées. Ça m'a fait accélérer. Face à moi s'étalait un nombre incalculable de cellule aux barreaux électriques. Ces colonnes électriques leurs obligeaient a ne pas leurs servir de leurs pouvoirs, ça les stoppaient. Ils étaient par 3 ou 4 entassés parmi la crasse. Ils relevèrent tous la têtes vers moi, avec le boucan que je venais de faire. Je me suis précipité vers la première sans me soucier de leurs regards.

—Qu'est ce que tu fais gamine ? Me demanda un homme affaiblit.

Je leva les yeux vers lui en me stoppant dans mon élan, je ne lui ai rien répondu, faute de peu de vocabulaire. Ils me connaissaient tous, je les avait tous combattu. Jamais jusqu'à la mort, mais j'ai honte de le dire, mais j'en défiguré quelque uns. Je fis signe de se reculer en lâchant des bruits d'animaux propre a moi-même. Ils se reculèrent en se protégeant la tête. J'explosa la serrure en métal d'une balle avant de me précipité sur la cellule dans mon dos. Certain criait leurs liberté. D'autre, plus pessimistes, avait peur de sortir de leurs cellules, ayant peur des représailles des agents de la Société. Une femme se précipita vers moi, elle s'affala sur moi, presque vidé d'énergie.

—Attends petite, je vais t'aider.

Elle tendis sa main vers le reste de la pièce, toute les portes s'écrasèrent sur elle-même, le métal se pliait comme du papier. Tous ça pour donner une genre de boule de métal au final. Elle me souriait de toute ses dents jaunies avant de faire de même avec la porte de sortie, elle venait de me faire gagner un temps infinie.

Lâcher une vingtaine d'Avancés avec leurs plein pouvoir était très dangereux. Les agents n'avaient que des armes. Nous, nous avions des pouvoirs aux limites incalculables. Nous étions des dieux comparés à eux. Ils ne pouvaient rien faire du tout.

La suite s'est passé très vite, certain s'apprêtaient a sortir par la porte maintenant ouverte grâce, mais un homme cria d'attendre. c'était la foire. On entendit alors des bruits de bottes qui couraient dans notre direction. Les personnes les plus près de la porte s'agitèrent en criant qu'ils arrivaient. Une jeune femme, d'à peine 20 ans, commençait a faire de grand geste de ses mains. Je la regardais faire, hypnotisé. Face à elle, des étincelles crépitaient dans le vide, venant de nulle par. Un cercle naissait de ses étincelles. Plus il grandissait, plus les personnes étaient attirés du regard.

—C'est un portail ! Allez-y ! Hurla t-elle.

Ils se ruèrent dessus comme des animaux. Contrairement à eux, j'alla à la rencontre de la fille qui faisait apparaître le portail. Elle grimaçait de douleur ou d'effort, je ne sais pas. Elle arriva a décrocher son regard de son portail un court instant pour me regarder dans les yeux. Son portail me faisait penser à un genre de tunnel. De l'autre côté, on pouvait voir une prairie avec une maison en bois dans le fond. Une biche qui passait par là nous regardait, stupéfaite, avant de courir de peur. On pouvait voir les premières personnes qui avaient traverser le portail courir en direction de la maison. Certain volaient, d'autre couraient d'une façon inhumaine. Chacun fuyaient à leur manière.

Pendant ce temps je regardais la scène sans dire un mot, le visage fermé. Je faisais abstraction de tout ce qui se passait autour de nous. Comme l'arrivé des agents sur-armée dans la pièce. Je releva la tête vers eux, prise sur le fait. Soudain, une douleur aigu s'empara de son bras. Une balle venait de transpercer mon deltoïde. Alors, la fille à côté de moi prit peur et tira ses bras vers elle. C'est alors que le portail vint vers nous, nous engouffrant dans ce nouveau paysage. Je tomba à la renverse, la tête la première dans l'herbe. Je ne me releva pas, la douleur était trop forte. Je me roula sur le dos, voyant pour la première fois de ma vie la lumière du soleil. La lumière m'aveuglait, je ferma alors instantanément les yeux, tel un vampire, ma peau me brûlait. La jeune femme tomba à genoux à ma gauche, glissa ses mains sous mon corps pour me soulever de terre.

Le bruit des balles avait cesser au moment où elle a dissous le portail. Maintenant, seul le chant des oiseaux brisait le silence et des cris de joie parsemait le tout. Pour la première fois de ma vie, des larmes roulèrent sur mes joues à cause de la douleur. Je me suis replié sur moi-même, dans ses bras. Je sentais qu'elle courait plus vite car je commençais a peser dans ses bras. Elle me déposa sur le porche en bois de la maison. Je sentais de nombreuse présence autour de moi.

—Jaden ! Cria la jeune femme. Jaden !

—Il est parti dévaliser le frigo.

—Mais j'y crois pas... Elle est blessée.

Il y a eu un long moment de silence ou personne ne parlait, je suppose que tout leurs yeux étaient posés sur moi. Je sentais une main me caresser les cheveux doucement. Je gémissais à cause de la douleur, serrant le poing et les dents. Une main se posa sur mon bras blessé. Je hurla de douleur lorsque l'on me retira la balle d'un coup sec, d'une façon étrange aussi, comme si un aimant l'attirait. Précipitamment, une seconde se pressa sur la blessure. C'est alors qu'une vague de chaleur s'empara de mon corps. Je sentais mon corps trembler violemment, comme si un tremblement de terre naissait au fond de moi.

—Amène la à l'intérieur. Il nous faut des réponses, il faut qu'elle se remette vite.

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