,,𝖩𝖮𝖴𝖱 𝖣𝖤 𝖡𝖱𝖴𝖬𝖤

Un jeune homme avec des cheveux en crête assez désordonné à cause du vent fort qu'il y avait dehors en cette saison d'automne finit par enfin entré dans un assez grand café qui n'était étonnamment pas bondé en cette heure. Assez populaire, c'était un bon lieu de rendez-vous. Cette pensée ne le fit que grimacer, poussant un soupire dédaigneux en s'asseyant à une simple table de deux, sans même adressé un regard au personnel du café lui souriant. Même sachant que c'était irrespectueux, il s'en fichait bien et il était tout simplement énervé d'être en ces lieux. Mais il devait bien évidement jamais le montrer, sourire et être parfait était son rôle pour je rien entacher de la réputation de ses proches.

Son visage témoignait son mécontentement, un serveuse voulait éviter à tout prix de lui adresser la parole et s'en alla vers d'autres clients plus charmants laissant son collège dans la panique. Pourtant le brun n'était pas horriblement moche, il était même magnifique, il était juste en rogne.

Il est sûr d'être encore plus déprimé que d'habitude avec ce maudit rendez-vous. Vaut mieux paraître le moins intéressant possible auprès de cette fille dont il ne connaissait que de nom. Ouais, il avait été obliger d'aller à un blind date et on accentue bien sûr le "OBLIGER".

Genya Shinazugawa est un jeune adulte étudiant à l'université en dernière année, petit frère d'un professeur réputé pour son efficacité, il n'est pas étonnant de le voir dans les premiers du classement sur les notes.

En plus d'être brillant, il était grand et beau si on oubliait son horrible cicatrice traversant sa joue jusqu'à son nez qui le rendait un peu intimidant. Des gens qu'il ne connaissait pas disent qu'il avait un air menaçant, il ne peut pas le nier c'est la vérité mais il était juste un gros timide souvent d'où son air un peu méchant pour s'empêcher de rougir.

Malgré tout ça et sa description entrant dans le café, il était respectueux, il aidait souvent les autres même quand ils n'en avaient pas besoin et il était populaire auprès de la gente féminine. Un charmant garçon n'est-ce pas ?

Peu de personne pouvait dire le contraire même ceux qui ne l'aimait pas, pire qui le détestait. Mais il ne pouvait pas plaire à tout le monde c'était logique.

Bref, il était "parfait" dans un certains sens même si il déteste ce mot autant qu'il haïe le terme "ennuyant", "banal" et "médiocre".

Ils disent tous que son être est parfait mais il en est loin de là. Personne ne sait qu'il en a bavé pour arriver là et que tout n'a pas toujours été rose dans sa vie même pas du tout. La seul chose qu'il l'avait fait tenir était ses amis qui ne l'avait pas lâché, sa mère et son grand-frère.

Grand-frère qu'il détestait en ce moment même. Et ses amis aussi, il les maudissait du plus profond de son cœur - plus précisément un certain Agatsuma.

Mais c'était bien Sanemi, professeur de mathématiques et sciences de lycée, qui avait forcé le plus pour que son petit frère aille à ce blind-date. Il avait fini par le convaincre d'aller voir la petite-soeur d'une de ses amis, à son plus grand déni.

Et voilà qu'il se retrouvait là à attendre, et maintenant le temps se faisait moche, quelle chance... Après 5 minutes à attendre après l'heure convenu, il se demandait si la jeune femme qu'il devait rencontré ne lui avait pas posé un lapin, sachant que la famille des Kochos dont faisait la jeune Kanao Tsuyuri partit n'était jamais en retard. Ça l'arrangerai bien, il dira à son frère que c'est un échec puisqu'elle n'est pas venu.

Ses espoirs furent briser en un rien de temps quand une jolie jeune femme de son âge entra dans l'établissement de restauration. Genya la reconnue du premier coup d'oeil, un si beau minois ça ne s'oublie pas en un claquement de doigt même si il ne l'avait vu que par photo. Mais il n'était pas intéressé, il la maudissait même intérieurement d'être vraiment venu et en plus en retard. Dans un soupire, il se leva et accueillit celle aux prunelles roses avec un sourire hypocrite pour lui dire que c'était lui qu'elle devait rencontré. Elle non plus ne semblait pas enchanté de le rencontrer, ou était-ce parce-que elle avait toujours cet air impassible et froid qui n'était perturbé par rien ? « Elle est gracieuse, une beauté fatale hein » c'est se que Genya avait pensé, les hommes tombaient raide dingue des filles comme elle, se qui ne fit qu'encore plus attiré son hostilité envers elle. Il était jaloux, il se demandait si lui aussi tomberai amoureux d'elle. Un sourire, enfin plutôt une grimace, se forma sur les lèvres de la jeune femme qui s'assit donc sur le siège qui lui avait été destiné, ses lèvres tremblait mais sa voix fut assuré, enfin glaciale comme ses yeux.

« Vous savez Shinazugawa. Autant vous le dire tout de suite pour ne pas que vous espériez quelque chose d'explicite avec moi. Je ne suis pas venu de ma propre initiative, je ne voulais pas vous rencontrer et j'aurai voulu ne jamais avoir à nous faire face. Nous ne sommes pas compatibles, et nous ne le seront jamais. Désolé de vous faire perdre votre temps, de plus je suis arrivé en retard dans l'espoir que vous me mettiez un lapin mais il semble que vous êtes un minimum impliqué.

- Eh bien, je ne m'entendais pas à un tel discours »

Un ricanement ne put s'empêcher de la bouche du grand homme. Il était amusé et également soulagé par la situation qui prenait une tout autre tournure fortement avantageuse à ses dépens. C'était parfait, ils avaient 3 points communs : ils n'étaient pas compatibles, ils ont été obligés à venir ici et ils espéraient tout deux avoir un vent au blind date mais ils étaient trop idiots pour rester chez eux. Une serveuse vint prendre leur commande avec un regard réticent vis-à-vis de celui à la crête et bienveillant pour la jeune femme.

« Un macchiato au caramel et un cheese-cake s'il-vous-plaît, merci beaucoup.

- Et vous mademoiselle ?

- Je commanderai un café noir et un fondant au chocolat. »

La serveuse partit, Genya reprit la conversation, son sourire totalement disparu remplacé par un air légèrement gêné.

« Ça tombe bien Tsuyuri, je trouve que nous ne sommes pas compatibles non plus. Je ne veux pas entamer de relation avec vous, jamais, ça me répugne même. Pas vous. Mais le fait d'être dans une relation amoureuse. Je suis venu à cause de mon grand-frère, Sanemi, il en a marre que je sois célibataire.

- Dois-je comprendre que je suis pas votre type de femme ? Je ne comprend pas trop.

- Ha, pas du tout. Je ne suis pas à l'aise avec les femmes en général, seulement avec quelques unes mais en fait...

- Oui ?

- Je suis gay. J'aime un homme. Un ami que j'ai rencontré au lycée et je n'ai jamais cessé de l'aimer. Je vous répugne hein ?

- Non pas du tout ! »

Un semblant d'expression apparu sur le teint porcelaine de Kanao, caché par cette dernière en train de tousser pour reprendre son impassibilité. Les rougeurs sur ses oreilles la trompèrent cependant pendant qu'un autre serveur vint rapporter leur commande. Le ciel se fit encore plus sombre, la pluie menaçait de plus en plus de tomber.

« Non, vous ne me répugnez pas. Je serai totalement hypocrite si je disais ces mots sans aucun sens. Je suis comme vous, à un détail prêt sur la personne aimé. Personne ne devrait être dégoûté parce que nous aimons quelqu'un. Ha, ne le dites pas à mes sœurs, elles ne le savent pas. 

- Vous n'aurez pas fini de m'étonner. D'après mon frère vous étiez appelé la fleur glaciale à cause de votre peu d'interaction avec les hommes. Qui se douterai que c'était parce que vous ne les aimiez tout simplement pas. Je ne le dirai pas, ne vous inquiétez pas, ne le dites pas non plus à ma famille, on ne sait jamais comment ils pourront réagir et je ne pense pas être prêt, surtout que mon géniteur est chez nous. Hum, les pâtisseries ici sont bonnes. 

-Vous êtes amusant. Et puis non, j'ai eu des amis masculin, c'est cliché se que vous venez de dire.

- Vous flashez sur une fille en ce moment ? Tutoyez-moi, on a le même âge.

- Fais de même Shinaguzawa. »

L'après-midi passa lentement sous les nuages de mauvais augure et deux boissons chaudes simplement sucré avec un petit carré. La crème fouetté se mélangeant dans le liquide et l'assiette où avant été posé un gâteau englouti par les deux interlocuteurs. 

La jeune Tsuyuri avait avoué toujours été amoureuse de son amie d'enfance et également sa meilleure amie mais que celle-ci sortait avec un homme du nom de Hashibira Inosuke. C'était une jolie femme qui approchait de la vingtaine comme les deux compères, gracieuse et belle. Quand Kanao parlait d'elle, Genya regardait une femme amoureuse et non cette fleur glaciale qu'il avait vu au premier abord. Il comprenait maintenant pourquoi n'importe qui pouvait tombé amoureux d'elle au premier regard, malheureusement ça ne sera pas son cas. Il lui espérait d'être heureuse, de se trouver son amante pas comme lui, qui avait peur, peur de tout ruiner, peur de sa propre identité.

« Tu sais Shinazugawa. Je ne sais pas se que tu penses mais se n'est pas se que tu crois. Je ne suis pas une femme aussi brave que se que les gens voient, je suis froide et sans émotion, quand j'en ressent, j'en ressent trop. Ça me fait peur les sentiments alors j'ai décidé de cacher mon amour pour elle. Je me suis trouver répugnante, j'étais attiré par ma meilleure-amie et encore maintenant j'ai du mal à accepter la réalité. J'ai aimé, j'aime et j'aimerai toujours les femmes, peut importe la situation, le temps ou ma personne, je ne ferai que aimer des femmes. Des fois j'ai envie de pleurer, mais je ne peux pas. Mon esprit m'en empêche. J'aimerai de plus avoir cette boule au ventre qui ne cesse de me tordre l'estomac de me dire qu'un jour quelqu'un découvrira mon stupide secret.

- Nous sommes si similaires Tsuyuri. Ça en est presque effrayant. Je comprend se que tu ressens à quelques détails prêt. Cela doit être épuisant de toujours, constamment, avoir peur de ces propres émotions. Vous savez, celui que j'aime est plus jeune que moi de deux ans. Il vient à peine d'avoir son bac mais j'ai continué à l'aimer, malsain soit mon amour. C'est un beau jeune homme maintenant, il est toujours plus petit que moi en tout cas.

- Peu de gens peuvent te dépasser vu ta taille.

- Effectivement. Je l'oubli sans cesse. Cette après-midi était vraiment pluvieuse. J'espère que tu ne regrettes pas trop d'être venu discuter avec moi.

- Non c'était même agréable. Ca fait plaisir de discuter avec quelqu'un d'un peu prêt similaire à soi-même. J'aimerai te réinviter à manger quelque part si tu le veux, cette fois-ci de notre propre plein gré, Shinazugawa. 

- Avec plaisir Tsuyuri. J'en serai ravi. »

Ils se levèrent tous les deux, en payant chacun leurs parts du morceau après que la pluie est cessé de tambouriné sur les fenêtres du café et autorisé les passants à marcher tranquillement. Ils échangèrent leurs numéros et leurs réseaux sociaux où l'un et l'autre était des photographes amateurs. Ils se dirent au revoir, à leur manière maladroite, heureux d'avoir trouver un compagnon pour partager se que la société considérait comme un dangereux travers. 

Douce-amère, le goût qu'ils gardaient en bouche après cette discutions mélangeant leurs craintes et leurs espoirs. Les particules de cette peur incontrôlables à propos de la réaction de leurs proches et surtout de leurs familles mais d'autres parts, les miettes d'espérances qu'ils avaient à propos d'eux, étaient encore là. Ils étaient encore en vie à cause de ces vulgaires déchets qui disparaissent dans la poussière, tombant de la mie délicieuse de la nourriture qui sors du four. Mais ces vulgaires vermines, c'était comme un trésor, bien caché et enfoui cependant, bien un des plus précieux. 

Ils finiront pas avouer, un jour. Le jour où le soleil se lèvera plus haut et bien plus brillant que jamais ils n'auraient pu voir dans leurs vies. Seulement, pour l'instant, ils resteront dans le beau et illusoire mirage de cette douce paix familiales avant de ne pouvoir dire clairement se qu'ils ressentent, se qu'ils vivent et se qu'ils subissent. 

" Un jour, Nous finirons pas avouer. "


~2000 mots

Je suis heureuse de vous annoncer que c'est sûrement un des seuls os kny que je sortirai cette année vu comment on est partit bahaha

J'ai encore une centaine de projet kny mais j'ai tellement la flemme de les écrire alors qu'ils sont méga clairs dans ma tête, ça soule un peu vous savez :(

J'aime beaucoup ce OS, j'aime la mélancolie que j'ai essayé de dégager ainsi que la douleur de ne pas pouvoir s'assumer en tant que tel. Je sais qu'on voit très peu ce duo, mais ça pourrait être un très bon duo en vrai. Après j'ai fait Genya en étant gay et Kanao en étant lesbienne alors que c'est 99% sûr qu'ils sont hétéros, vous allez m'en vouloir ? NoN, jE nE cRoIt PaS.
Oui je publie ça à 2h40 du matin, un problème ? Il date ce projet en plus, j'ai continué à l'écrire que récemment bahahaha 😭 

Bref, bisou les enfants :D

13.05.22 (chapitre non corrigé)
(cover de ma production !)

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