-Je t'aime.
C'est sortit tout seul de ma bouche. J'ai jamais dit sa à qui que se soit et je le fais aujourd'hui à une fille de 14ans si petite et si fragile. Je n'ai jamais su aimer et cela m'étonne de moi. En vrai l'amour je sais pas se que c'est mais j'ai pas réfléchis c'est mon cœur qu'il la dit. À ce moment là j'ai vraiment peur qu'elle me croie pas alors que je suis sincère comme je ne l'ai jamais été. Je la vois qui regarde ses pieds... elle ne réagis pas à mes mots mais je sais qu'elle a entendu.
- je t'aime et t'es la première pour qui je ressent tout sa.
Je positionne mes mains sur ses genoux. Elle a les yeux enflés et le visage un peu humide mais elle reste vraiment très jolie. Je monte ma main doucement, vraiment doucement pour venir enfin à positionnée dans le creux de son cou. Je lui met une mèche derrière l'oreille. Elle n'a aucune réaction... bon j'aurai essayé. J'ai tout fais pour essayer de me faire pardonner mais en vain.
- bon... commençai-je en me levant, je pense que tu veux pas me voir alors monte dans la voiture je te ramène.
Je m'éloigne vers la porte en pensant qu'elle me suit. Je ne retourne et la vois toujours assise sur la chaise.
-tu viens?
Elle arrive à bouger la tête de gauche à droite. Ça me fais mal de la voir comme ça. Je l'ai vraiment détruite.
- quoi non?
- je je veux... je veux rester.
Je la regarde surpris. Elle poursuit:
- avec toi... ici.
Mon cœur se remet à battre à fond.
- donc tu m'as pardonné ?
- non, mais...
J'attend la suite.
- je t'aime aussi.
Je m'approche d'elle, elle pleurt encore. Je prends son menton délicatement et attire sa bouche sur la mienne. Elle me laisse faire, elle ne répond pas à mon baiser mais elle me repousse pas.
- je suis désolé, je ne recommencerai plus promis. Dis-je avant de l'embrasser une nouvelle fois.
- c'est oublié.
Elle prend ma tête dans ses petites mains et m'embrasse à son tour. Je la prend sur mon dos et nous retrouvons mon lit. Je la pose et la tira pour la mettre au déçus de moi. Je joue avec ses cheveux. Une chaleur me montre à la gorge. Non ! Pas maintenant! Ma maladie! Je la tire par les cheveux pour qu'elle descende le long de mon corps.
- SUCE MOI SALOPE.
Je l'entend pleurer. Une partie de moi souffre pour se que je suis entrain de faire mais cette partie n'a aucun pouvoir sur mon corps. Elle de débat mais je la tiens la tête. J'aimerai tant la lâcher et lui faire un simple câlin mais j'en suis totalement incapables.
- Axelle!  Enfuit toi! Réussis-je à dire. Ma maladie prend jour après jour tout mon corps et elle est partit en envahissant mes sentiments mais bientôt je serai vraiment bipolaire et la partie encore intacte de moi n'existera plus.
J'attend à se qu'elle parte en courant mais elle remonte à ma hauteur. Bizarrement je ne fis rien, elle pose ses doigts sur mes tampes et je sens la chaleur présente en moi redescendre petit à petit. Je cesse de voir rouge et ma respiration se calme.
- je t'avais dis que si tu veux tu peux te contrôler.
Je la regarde avec de gros yeux. Ce qu'elle vient de faire est énorme. Même après quelques doses de médicaments j'avais jamais réussi à me calmer aussi rapidement. Cette fille me fait le l'effet et en regardant mon pantalon de peux constater qu'elle me fais pas seulement de l'effet mentalement.