Chapitre 12
- j'ai... j'ai une maladie.
Je comprend pourquoi c'était si dur pour lui de me le dire.
- pourquoi ne pas me l'avoir dit dès le début?
- j'avais envie d'être normal, comme les autres... la majorité de mes ex mon quitté pour ça et je voulais te le dire mais j'ai remarquer que je m'attachais vraiment à toi donc j'ai pas réussi. J'avais peur que tu partes comme toutes les autres.
Je réfléchis en silence, je suis touchée par ses aveux.
- qu'elle est ta maladie?
- une sorte de bipolarité, quand mon cœur commence à apprécier quelqu'un je pète un cable, je me contrôle plus. Je ferai tout pour arriver à mes envies que tu le veux ou non. C'est horrible c'est impossible pour moi de me contrôler et je pourrai vraiment te blesser intérieurement et extérieurement.
Je lui prend sa main et la serre.
- je pense que c'est mieux que ça s'arrête. Rajoute-t-il tout doucement.
Mon cœur se brise, j'y crois pas.
- non Aaron. Dis-je avant de m'effondrer dans ses bras.
Il me retiens comme il peut mais nous nous retrouvons quand même par terre.
- jai pas envie de te faire du mal.
Je me relève, je prend sa tête dans mes mains.
- maintenant écoute moi bordel! Je m'en fou Aaron. Je crois en toi et je sais que si tu veux tu peux te contrôler! Je dit pas que je vais réussir mais je vais essayer de t'aider à guérie! J'ai envie d'essayer.
Des larmes coulent le long de ses joues.
- personne n'a jamais essayer quoi que ce soit. Tout le monde ma dit de me débrouiller et que c'était pas si grave. Mais j'en souffre énormément.
Je lache sa tête et m'assoit à coter de lui.
-merci
Il me regarde d'un air interloqué.
- merci de m'en avoir parlé.
- merci de m'avoir écouté.
Un long silence se poursuit. Durant plusieurs minutes personne ne parle. La musique résonnait en fond. Le bruit des voitures qui passaient était apaisant. Je sentais qu'il commençais à se calmer. Il joue avec sont briquet et moi avec le bouchon d'une bière.
- embrasse moi
Je le regarde il avait poser son briquet et il me regardait, je vois dans son regard qu'il a vraiment besoin, et j'en ai envie.
Nos visages se rapproche et s'arrêtent quand ils sont plus qu'à 5 centimètre l'un de l'autre. Il sourit et attrape mes joues entre ses mains, puis nos lèvres se rencontrent et se caresse. Nos bouches s'entrouvre et sa langue vient chercher la mienne. Je continue à l'embrasser et nos baisers deviennent de plus en plus fougueux. Il bascule en arrière et je me couche sur lui toujours ma bouche collée à la sienne. Ses mains passent derrière ma tête et descendent sur ma nuque puis dans mon dos... elles arrives gentiment au niveau de mon bas-dos. Je cesse de l'embrasser et le regarde dans les yeux. Je sais qu'il en envie mais il n'ose pas. Je lui fait un signe de tête accompagné d'un bisou sur la joue, il pose donc ses mains sur mes fesses et les caressent avec tant de délicatesse que j'en perd mes moyens.
- NON MAIS LA J'HALLUCINE!
Nous nous retournons. Thibaud était devant nous, dégoûté.
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