MATTHIEU,
Mardi 2 janvier, 15h00

Je laisse tomber ma tête sur mon bureau, et je soupire. Tant pis, j'abandonne. Je n'arriverai jamais à entrer au lycée. Le niveau est beaucoup trop dur pour moi.

- J'abandonne, je finis par lâcher, au bout d'un moment.

- Quoi ? me répond Maximilien.

Le blond relève la tête de son téléphone, et me regarde en fronçant les sourcils. Il se lève de mon lit et vient se pencher au dessus de moi, et je le laisse regarder mes cours.

- Tu as besoin d'aide ? me questionne t-il.

- Ça ne sert à rien, je n'y arriverai jamais...

- Ne dis pas ça ! s'énerve t-il.

Je me mords la lèvre tandis qu'il soupire, puis il commence à me masser doucement les épaules. Ses mains font de lents mouvements sur moi, mais c'est très agréable. Je ferme les yeux, et un petit sourire vient se loger sur mes lèvres.

- Ne t'inquiète pas, tu vas réussir, rajoute t-il. J'en suis sûr.

- M-Mais...

- Il n'y a pas de mais ! Je vais t'aider, tu vas voir.

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MAXIMILIEN,
Mardi 2 janvier, 20h00

- On va manger, dis-je, on continuera demain. D'accord ?

Matthieu secoue la tête et se lève, et je fais de même. On descend tout les deux, et je vais dans la cuisine tandis que Matthieu s'installe à table. Tout le monde a déjà mangé, il ne reste plus que nous deux.

Ma mère nous a laissé travailler, et heureusement, car Matthieu a beaucoup de difficultés. Il faisait des cours à domicile, mais je ne suis pas sûr qu'il travaillait réellement. Mais bon, vu l'enfer qu'il vivait, je peux le comprendre.

Je prends le plat qu'à cuisiné ma mère, et je nous sers tout les deux. On mange, en parlant de tout et de rien. Enfin, c'est surtout moi qui parle. Même si Matthieu commence à se sentir plus à l'aise, il n'est pas bavard pour autant.

Après avoir débarrasser la table, on monte dans ma chambre. Je me laisse tomber sur mon lit, et Matthieu vient s'asseoir à côté de moi. Il sourit tandis que je lui attrape la main, et je caresse celle-ci à l'aide de mon pouce. Il a la peau si douce...

Je lève les yeux vers lui, et le regarde pendant un moment. Je crois bien que je suis en train de vraiment tomber amoureux de lui.