Chapitre 9 : Épuisement
La base n'est toujours pas remise en état .
Le contact que j'avais avec mon père et son équipe me manquent . Malgré cela , je réfléchis sans cesse à une raison qui pourrait justifier le comportement si pricipité de mon père .
Je suis pourtant d'une intelligence spéciale ( comme le disait ma mère ) , mais elle ne me guide à rien en ce moment .
Cela fait maintenant une semaine que la belle Alicia et moi faisons des aller retour entre l'ancien magasin et la ferme abandonnée pour y dormir .
Nous avons même passés toute une nuit à chercher la cause de cette destruction violente de la base . Moi même étant ici un peu plus de trois mois , je ne me suis pas réellement poser la question : Qui ou quoi à pu détruire la base à ce point ?
Durant cette nuit-là chercher des réponses à mille et une questions , Alicia essayait de m'éclairer sur un autre point primordial : comment allons nous la réparer rapidement ?
Cette question est stressante rien que de la prononcer , comme toutes les autres .
J'en ai malheureusement pas la moindre idée .
Encore cette nuit-là , Alicia faisait tout pour me motiver :
- Il doit y avoir quelque chose ou quelqu'un qui puisse réparer , et faire re-fonctionner cette machine .
- Ce n'est pas une machine , mais une base , Alicia .
- Ce n'est pas le plus important .
Il était au alentour de quatre heures , le silence semblait régner tout autour de nous .
Nous étions fatigués , mais sur le point de trouvés une solution .
- Écoutes Mathias ... nous sommes tout les deux à bout de force depuis une semaine . Enfin ... toi , trois mois . Ce serai mieux pour nous deux que l'on dorment .
- Il vaut mieux .
Nous éteignons alors la lumière qui éclairait la table , et nous nous dirigeons vers les portes de la ferme avant de nous assoupir sur la paille .
***
Le réveil fut dur .
Je m'étais levé à l'aube et je me sentis étrangement fatigué . Ou même plus que cela ... j'étais épuisé , à bout de force .
Je descendais la légère pente pour aller vers le garde manger .
Je l'ouvri , et ma peur fit plus que grande ...
Il ne restait plus que trois pommes . Trois pauvres pommes pour un temps indéterminé .
Je couru réveillé Alicia qui dormait encore sur la paille .
- ALICIA ! LÈVE TOI !
Ses yeux avait du mal à s'ouvrir et son visage se crispait .
- Mathias , qu'est ce qu'il y a ?
- Nous pouvons nous nourrir qu'aujourd'hui .
- C'est à dire ?
Elle se leva , l'air inquiète , mais avec une certaine difficulté causée par son réveil brutal .
- Ils ne nous reste que trois pommes .
- Oh non ... dis moi que c'est pas vrai Mathias ...
- Tu commences à me connaître : je ne te ment jamais .
Elle dévale la colline en un temps record .
J'ai eu moi même du mal à la suivre .
- Tu ne me mentais donc pas ...
- Oui ...
La deuxième semaine de résume donc à voler du pain au boulanger tout comme chez la fleuriste qui a un local dans l'arrière boutique rempli de fruits frais .
Cette semaine-là est la plus stressante pour nous deux .
Le rythme s'accélère au fur et à mesure . Moi et Alicia avons beaucoup de mal .
La paille devient de plus en plus inconfortable . La gendarmerie de 1945 nous tiennent à l'oeil très bizarrement .
Et enfin , à cause de la fatigue , je me dispute sans cesse avec Alicia .
Je me suis jamais senti aussi impuissant à cet instant là .
Je n'ai plus rien ...
Alicia à constamment peur pour tout . Elle s'inquiète pour sa mère , délaissée à la maison ; seule .
C'est à partir de maintenant que nous devons faire face au temps .
Ce sera nous , contre le temps .
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