J'esquive les multitudes personnes présentes sur mon chemin .
Je marche depuis cinq minutes et je suis déjà énervé par l'agitation de ce village .
Je ne sais pas précisément où aller .
Je continue ma marche indéterminée , d'un pas ferme tout en regardant loin devant moi .
Des bruits se font entendre , et au fur et à mesure que j'avance , un regroupement assez grand se forme devant quelqu'un ayant une longue lettre à la main .
Je traverse la grande foule tournée vers ce grand homme .
Je suis tout devant et lève la tête : des lettres écrites au charbon , sur l'une des maisons , attire mon attention :

" 1945 , la France libérée "

Ici , le temps passe si lentement . Même si les femmes savent quoi faire a chaque minutes , le temps semble long .
Les hommes dans la rue se font rare , certains reviendront , mais d'autres ont déjà rejoint le ciel .
Lorsque je regarde la foule , l'inquiétude sur les visages se lisent .
Le village est agité , mais les personnes présentes sont vide , sans vie .
Il n'y a pas que les femmes qui le sont . Les enfants n'osent pas jouer entre eux , ni rire . Je suppose qu'ils ressentent cette ambiance pesante .
Même si la France est libérée et que la guerre est finie , les hommes qui faisaient vivre ce village ne sont pas encore dans les bras de leur femme .
À partir de maintenant , tout le monde prie pour que l'espoir revienne dans chacune des vies .

- Votre attention s'il vous plaît , Commença le grand homme .
Les chuchotement de la foule se dissipent petit à petit , jusqu'à venir à un silence total du côté de ce village .

L'homme repris :

- La seconde guerre mondiale est enfin terminée , notre gouvernement à signer un arrêt de guerre , tout comme les autres pays présents à ce terrible affrontement .
Nos hommes partit avec tristesse et courage seront parmi nous dans les jours qui viennent .
Quant à nous , il n'y a plus qu'à espérer avec attente .
Cette nouvelle est liée à la liberté , égalité et fraternité .
Merci .

L'expression sur les visages étaient marqués par quelques sourires et l'agitation pris place , et la foule se dissipe aussi vite qu'elle s'est formée .

L'homme qui tenait son discours , repartis à son tour .

Je porte mon regard vers l'écriture au charbon , mais la voix d'une fille m'interpelle :

- Excusez moi Madame , désolé de vous avoir bousculée !

La pauvre femme la dévisagea avec peur , puis elle repartie .

Je pose mon regard sur la fille qui a fait aussi peur à cette femme .

...

Je n'en crois pas mes yeux ...
Cette fille est vêtue de la même manière que moi : jean , baskets , t-shirt .

A l'instant même où nos regards se croisent , le temps semble s'arrêter . Ses magnifiques yeux d'un marron plutôt spécial , scrute mon visage . Le sien est marqué par l'incompréhension et la surprise .
Je ne connais pas cette belle fille , mais nous nous entendons déjà .
Plein de questions fusent dans ma tête , je pense que c'est de même pour elle , vu la difficulté qu'elle a pour me parler :

- Salut , dit-elle en un souffle .

On dirait qu'elle a du mal à prononcer ce mot .
Elle s'approche de moi . Pas une seule seconde elle tente d'éviter mon regard .
Elle a l'air déconcertée mais presque heureuse de m'observer .

Plus rien n'existe autour de nous , il n'y a que moi et cette fille à l'allure d'un ange .

Nous sommes les seuls intrus à se comprendre , les seules personnes en 1945 habillés en jean et en baskets .
Son t-shirt couleur crème fait ressortir ses magnifiques yeux . Elle semble être fatiguée .
Je pense savoir pourquoi ... connait t elle l'existence d'une machine à remonter le temps ?
En plus des questions que je me pose , cette fille est belle .
Ses cheveux bruns , assez long , penchent légèrement sur le noir . Ils sont un peu décoiffés , et non parfaitement lissés . Cela lui rend un air sauvage terriblement attirant .

- Salut , comment t'appelle tu ? Finis - je par dire