PDV d'Eléonore.

Je ne sais pas pourquoi je vais avec ce type. C'est certes mon sauveur. Mais ne devrais-je pas essayer de retourner chez les elfes ?

Je sens une odeur de fumée.

-Eléonore : Merde, qu'est-ce qu'il se passe ?

Je cours dans les fourrés.

-Sauveur : Attendez-moi, je m'appelle Léo. Pourquoi est-ce que vous courez ?

Je ne l'écoute pas et je trace comme jamais dans ma vie.

J'arrive à l'endroit où il brûle.

Je vois les corps d'elfes dans le feu, je vois des lambeaux de vêtements de mon père près de là où il y a le feu.

Je ne t'aimais pas père mais je ne voulais pas que tu meures.

Je sens que ma tête tourne.

Je me vois tomber au sol.

Je perds connaissance.

Je me réveille dans un lit.

C'est un lit simple, pas très douillet comparé à mon ancien lit mais on s'en contentera.

Je ne dois pas garder des coups de princesse sinon on va se douter que je ne sois pas qu'une simple roturière.

Je ne suis pas dans un cachot ce qui est déjà un très bon point.

Je vois ce type monter des escaliers.

-Léo : Bonjour comment vas-tu ?

-Eléonore : Ça va, à part que j'ai vu tous les membres de mon village en train de brûler.

Il est con ou quoi.

-Léo : Désolé, je ne voulais pas dire dans ce sens-là. Je voulais juste si cela allait physiquement parlant.

-Eléonore : Oui, je me sens encore plutôt bien. Enfin physiquement car pour le moment émotionnellement c'est le chaos.

Je vois un coffre au pied du lit.

-Léo : Ah oui, j'ai rapporté la plupart des affaires qui restaient de ton village, vu que tu viens de ce village, je me doute que cela te revient de droit, bon en revanche, il y avait des choses vraiment trop lourdes pour moi. Un peu comme cet arc étrange.

Un arc étrange, cela doit être un de nos trésors sacré. Il n'y a qu'un elfe qui peut le soulever et le prendre.

-Léo : J'ai pu un peu le trainer mais c'était vraiment trop galère.

Il a réussi à la trainer mais il a quoi comme force se malade.

-Léo : Bon que comptes-tu faire maintenant ?

Bonne question.