chapitre 7
-vous êtes ma prisonnière. Habituez-vous-y.
Et méditant sur ses paroles pour ne pas se méprendre, il ajouta :
- Eh bien, je ne vous laisserez pas partir et personne ne vous sauvera. Vous ne m'échapperez jamais.
-Pourquoi ? Eléonore se déplaça pour s'asseoir bien droite, mais retomba lorsque sa main effleura sa joue.
Mordant ses lèvres gonflées, elle tendit la main pour le toucher aussi à la mâchoire.
L'action attira l'attention du duc et mit de l'huile sur le feu qui brûlait en elle, déjà trop dangereux.
Au lieu de sa mâchoire, elle avait touché son cou, ses doigts effleurèrent instantanément la texture rugueuse de la peau du duc.
Ce dernier toucha son cou à son tour, attendant qu'elle couine, et passa ses doigts le long de sa mâchoire.
Au lieu de crier, elle demanda doucement :
-Pourquoi voulez-vous me garder ici ? Je n'ai rien fait pour le mériter.
Sans savoir pourquoi elle le laissait la toucher, Rory se pencha en avant, sachant qu'il ne comprenait pas, sachant qu'il n'allait pas bien. Il ferma les yeux, resta immobile et attendit.
Finalement, sa main descendit sur son épaule, caressant le tissu, son torse montait et descendait, ce qui semblait le réconforter.
Il toucha sa peau chaude du bout de sa langue, la faisant frissonner, elle laissa échapper un faible hoquet de surprise et se pencha plus près de lui, comme si elle voulait s'adosser contre son bras.
Il prit ses cheveux sales entre ses mains et déplaça sa tête sur le côté, à l'abri des caresses.
Elle gémit légèrement, mais ne recula pas, ses doigts s'accrochaient nerveusement à sa tunique, jouant avec les lacets.
Le pouls de son cou battait sous la tache sombre de sa peau maltraitée. Il y avait une ecchymose à la base de sa gorge qui était soulignée par l'empreinte de cinq doigts parfaitement visibles.
Exactement comme il l'avait supposé :
Est-ce qu'on essayait de lui faire ressentir de la pitié pour la femme ? Cela ne fonctionnerait pas.
Cela faisait un moment qu'il avait cessé d'être désolé pour quoi que ce soit ou qui que ce soit.
Ou non ?
Rory fronça les sourcils en l'étudiant. Son agacement et son désir se mêlaient à l'inquiétude. Il posa sa tête contre sa tempe pour l'empêcher de s'écarter, et de sa main libre, il caressa la ligne de son cou.
Le duc retourna sa main, passant consciemment le dos de ses doigts sur ses joues et sa gorge.
L'anneau d'onyx noir glissa sur sa peau, contrastant avec la pâleur de sa peau. Eléonore retint son souffle et il continua à descendre, attendant qu'elle couine, qu'elle s'éloigne de peur. Mais elle ne le fit pas.
Il garda son visage niché dans son cou alors qu'il faisait glisser son doigt le long du bord de la couette, de sorte que son souffle caressait sa peau. Comme elle avait la couette drapée sur son dos, il n'était pas difficile de retirer le tissu de ses seins.
Elle haleta lorsque l'air effleura sa peau.
Le duc lâcha ses cheveux et ses caresses devinrent douces.
Il retira lentement la couverture, ne regardant pas sa poitrine, se limitant à sentir la chaleur torride qui en émanait. Eléonore retira sa main de sa poitrine pour serrer le muscle puissant de son bras explorateur, et pourtant, elle ne recula pas.
Rory ne pouvait plus résister.
Ses seins attirèrent ses mains vers le bas.
C'était trop.
Il avait besoin de se soulager, de s'enfouir dans quelque chose de doux.
La femme avait l'air consentante, beaucoup plus disposée que beaucoup depuis longtemps.
Au moins, elle ne luttait pas pour se débarrasser de lui, il examina sa peau lisse qui allait de sa gorge à son épaule puis descendit jusqu'à ses seins parfaits, voulant les avoir dans ses mains, sentir ses mamelons durcir contre sa peau.
Il frissonna.
Le sang pompait fort contre ses flancs, brûlant sa peau d'un feu passionné.
Son sexe était devenu plus épais, plus dur, et il s'était tordu pour se libérer.
Il savait qu'elle ne pouvait pas le voir, mais cela faisait partie du charme. Qu'y avait-il à propos de cette jeune fille qui lui faisait ressentir cela ? Il ne voulait pas le sentir, pas maintenant, pas après tant d'années.
Elle ne semblait pas avoir peur de lui et n'essayait pas de résister. Ses yeux ne fixaient pas, ni ne reculaient d'horreur.
Elle ne broncha pas de dégoût, il pouvait voir sa confusion, sentir son appréhension, voir la lumière fervente dans ses yeux.
Le désir de contact humain qui faisait partie des instincts les plus élémentaires s'éveillait de la rondeur de son être.
Il voulait la toucher, voulait sentir la proximité de sa peau près de lui. Il se retint, et à la place se contenta de regarder sa peau crémeuse, ignorant les bleus qui couvraient son corps.
Et puis elle gémit, une douce supplique, c'était le son d'une femme qui voulait être touchée. Rory ne pu résister à son charme, il se pencha en avant, embrassant doucement sa gorge, passant doucement ses lèvres sur chacune de ses contusions.
Eléonore gémit à nouveau. Ce son serait sa perte.
Il approcha sa main de l'un de ses seins, qu'il prit.
Sa peau était lisse contre ses doigts calleux. Encore une fois, Eléonore lâcha ce doux son d'acceptation. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait pas couché avec une femme.
Rory fit courir sa langue dans son cou, augmentant ses baisers et passant sa bouche sur sa peau.
Eléonore retint son souffle.
Il massa sa poitrine en cercles, passant son pouce sur son mamelon dressé. Rory améliora sa position sur le lit, devenant plus énergique. Il prit un mamelon avec ses lèvres, le suça et le mordit.
Mais lorsqu'il glissa sa main pour goûter l'humidité de ses cuisses, elle se tendit et son gémissement de plaisir se transforma en effroi.
Rory se retira instantanément, respirant fort.
Mais que fessait -il ? Il baissa les yeux sur sa main, sa rugosité contrastait avec la douceur de la peau d'Éléonore.
Des sentiments l'envahissaient, malgré le fait qu'il préférait ne rien ressentir.
Reprenant le contrôle de sa main, il la recouvrit de la couette, effleurant délibérément un de ses mamelons avec le dos de sa main. Il étouffa un gémissement, souhaitant pouvoir retourner à son sommeil d'origine. Il ne voulait pas qu'ils se réveillent, pas avec passion ou quoi que ce soit, et il ne voulait surtout pas que la fille de Dunbar soit celle qui se réveille.
Le duc doutait qu'il puisse se contrôler s'il était à nouveau seul avec elle dans la pièce. Tout son corps palpitait de désir pour la jeune femme blessée.
Ses lèvres lui faisaient mal avec le désir de mordiller à nouveau son mamelon en érection, et ses doigts le démangeaient de s'enfoncer dans la chaleur de son ouverture humide. Son érection palpitait pour pénétrer son lieu le plus sacré, comme s'il savait que cette jeune femme s'accrocherait à lui, dure et brûlante. Il pourrait l'avoir et personne ne le saurait jamais. En colère contre lui-même et contre elle pour l'avoir tenté, il hurla longuement et monstrueusement.
Eléonore haleta de plaisir. Cette nouvelle sensation laissa sa bouche ouverte et son estomac se noua. Malade comme elle l'était, ses sentiments
l'avaient affaiblie au point de s'évanouir.
Le duc était si proche. Le son de sa voix faisait vibrer ses entrailles, ramenant son corps à la vie.
Rory était sorti du lit.
Eléonore ne pouvait pas bouger. Le ton autoritaire quand il lui parlait était évident, ce n'était pas un homme à qui elle voulait désobéir.
Elle sentit un picotement sur sa peau qui, pensa-t-elle, lui ferait perdre connaissance, la seule chose qui l'empêchait de s'effondrer était la façon dont il la tenait fermement par les cheveux.
Elle était très consciente de sa présence et de sa vulnérabilité envers lui.
Son souffle caressait sa peau, il sentait la menthe. Elle prit une profonde inspiration, paralysée par sa proximité.
Comment pouvait-elle lutter contre ce qu'elle ne pouvait pas voir ? Comment pouvait-elle combattre une bête de feu ? Eléonore le sentit se rapprocher encore plus d'elle. Elle frissonna en prévision de ses caresses jusqu'à ce que ses mamelons lui fassent mal et que ses cuisses se resserrent, attendant plus.
La texture de sa peau, lorsqu'elle était caressée, l'intriguait et la terrifiait à la fois.
Elle déglutit difficilement, confuse, alors que le sang affluait dans ses veines.
Son accent et ses paroles l'excitaient comme jamais auparavant, mais elle ne comprenait pas son excitation. Cela l'intriguait et la terrifiait, mais elle ne pouvait rien y faire.
C'était parce que ce n'était pas un homme, mais un monstre. C'était un démon.
Peut-être qu'elle était folle, mais elle n'avait pas peur. Sa proximité la rendait folle et ses paroles sombres l'enchantaient. Elle attendait que ses lèvres reviennent sur son corps dans une anticipation innocente. Sa tête lui faisait mal. Elle ferma les yeux et cessa d'essayer de le voir, car la lumière ne faisait qu'aggraver son mal de tête.
Quand il la recouvrit de nouveau de la couette, il caressa sa peau contusionnée. Le temps s'était arrêté dans la chaleur de leur proximité.
Eléonore était nerveuse.
Aucun homme, et encore moins un monstre, ne l'avait jamais vue nue, ni touché sa nudité. Elle était très consciente de l'endroit où son souffle la caressait, où sa main glissait, et elle en voulait plus. Mais plus que ?
-S'il vous plaît. Elle retira sa main de son bras et essaya de resserrer la couette autour d'elle. Laissez-moi partir. Vous ne voulez pas de moi comme prisonnière.
- Vous paierez pour les péchés de votre père. C'est tout ce que vous devez savoir. Il rit, d'un rire bas et cruel.
-Vous allez me tuer ? Elle tira la couette sale sur sa poitrine, essayant d'effacer ce qu'elle ressentait. Allez-vous me violer ?
-Ce que vous ferez dépendra, en partie, de vous.
Eléonore ouvrit la bouche pour protester, mais la porte s'ouvrit et elle l'entendit partir. Ses paupières étaient lourdes. Elle s'allongea sur le côté et recula, incapable de se débarrasser des sensations que ses caresses lui avaient apporté.
-Monseigneur, veuillez reconsidérer votre décision. Cela n'a rien à voir avec ce qu'il s'est passé entre vous et le comte, elle n'était probablement pas plus qu'un bébé quand tout cela s'est produit. Par le feu de l'enfer ! Ce n'est rien de plus qu'une fille !
David avait attendu que son seigneur sorte des appartements de la dame et errait maintenant pour rattraper son rythme effréné.
Passant devant lui, il s'écria :
-Vous punissez la mauvaise personne !
-Non, je vais l'utiliser pour punir la bonne personne. C'est le moyen d'atteindre une fin. Sa vie m'appartient, je l'ai sauvée de la mort, grogna Rory, et d'un geste de la main, il lui dit de se taire.
Il accéléra son pas et la ceinture qu'il portait tournait de façon erratique dans les airs. De plus, il parlait avec la même ignorance que son père.
-Vous a-t-elle traité de monstre ?
David secoua la tête, essayant de suivre les pensées irrationnelles de son seigneur.
-Vous êtes coupable d'être considéré comme tel. Depuis quand vous souciez-vous de ce que les gens disent de vous ? Je crois que vous avez pitié d'elle. Je crois qu'elle vous plait ! Et
c'est pourquoi vous en faites votre prisonnière, vous vous sentez seul et vous ne voulez pas qu'elle parte. Vous voulez mettre la dame dans votre lit.
-Non, nia Rory. J'en ai assez de vos bêtises. Je ne suis pas d'accord avec vos sentiments illogiques. Lady Eléonore Glasscock de Aberdeen ne signifie qu'une chose pour moi : la vengeance et rien d'autre, elle est ma prisonnier, mon esclave. Elle m'appartient, et je dois juste réfléchir à la meilleure façon de l'utiliser.
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top