Prologue

Le vrai ennemi d'une femme est l'homme qu'elle aime aveuglément. Car avec parcimonie il finira par se glisser entre les fentes de son âme et y sèmera le chaos. Juste pour la soumettre, juste pour s'assurer qu'elle ne le trahisse jamais. Par rancœur, la femme tentera une rébellion sans succès. L'homme est très rusé. Et il l'aime jusqu'à la tuer s'il perd tout contrôle.
Et la femme en restant, empêche une nouvelle histoire avec tous ses fléaux perso de naître.
Au grand plaisir de l'homme qui n'omet rien, sauf le plus important :

La vengeance.

***

Une piscine autrefois transparente était désormais rouge vif. Combien de litres de sang avaient été mélangé pour obtenir une vivacité pareille ? Une jeune fille, le visage ensanglanté, repoussait les limites de son corps pour se traîner jusqu'au bord du bassin. Un souffle éreinté, affaiblie par plusieurs jours de torture eurent raison de la voix dans son esprit. Elle dirigeait sa carcasse une jambe en moins, la fille boitait en respirant à peine assez pour vivre.

Lorsqu' elle arriva au bord de cette maudite piscine où des heures de calvaires lui revinrent, ses yeux livides, autrefois, pétillant d'un bleu éclatant, délivrèrent le reflet du corps flottant sur le ventre, face contre eau, qui bientôt coulerait au fond de l'eau car personne ne viendrait s'en occuper. Tout le monde ne s'en moquait pas mais ils ignoraient qu'une star venait de s'éteindre.

Noyée dans cette chance, elle allait enfin pouvoir partir. Pour aller où ? Pour faire quoi après tout ça ? La nuit dans le ciel tombait à peine mais pourtant la lumière s'affaiblissait, le vent se rafraîchissait, le bruit des oiseaux s'atténuait et le vide, celui qu'elle ne quittait jamais vraiment s'enflamma dans sa poitrine la réduisant, une énième et dernière fois à genoux brutalement sur la pierre des dalles.

Ses yeux brûlants à cause de l'épuisement se remplirent de larmes.Le corps mort et sûrement maintenant froid de l'homme qui l'avait détenue captive pendant quelques temps résidait à moins d'un mètre d'elle mais à la place de fuir de ce lieu qui avait été la résidence d'hébergement pour la briser. Elle s'enferma dans le silence.

Les larmes glissèrent sur ses joues scarifiées et douloureuses, une traînée de poudre tel du sel sur une plaie ouverte et gémissante. Emprisonnée par l'habitude d'aggraver ses blessures à la place de les soigner, elle se laissa agoniser calmement. Déchargée d'énergie et d'émotion. L'abus fut d'une intensité qui ôte le libre arbitre.

Les étoiles que les nuages cédèrent volontiers, observaient Marinette avec une envie viscérale de pleurer avec elle, pour elle. Pas pour la consoler, pour la revoir un jour redevenir vivante, lumineuse et épanouis comme elle le fut avant que le drame n'explose subitement sur sa vie.

- Cesse tout de suite de pleurer princesse. Les larmes ne réparent rien.













L'amour est un art devenu subtilement poison.












***


Bonsoir ! J'espère que ce début vous apporte des questions. N'hésitez pas à me laisser vos avis. Prenez soin de vous, à bientôt. ♥︎

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